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Maison, rue de Marvis n° 57

Cet édifice fait partie d'un ensemble architectural construit dans le dernier quart du XVIIe siècle, typique du style louis-quatorzien (encadrement des percements en pierre). Formé de trente-trois travées à l’horizontalité rigoureuse, le complexe a été fondé par les hospices civils et comporte de nombreuses ressemblances avec les maisons du quai Notre-Dame. 

La maison, sur soubassement à refends, s'élève sur deux niveaux de quatre travées. Le rez-de-chaussée est percé d'une porte à linteau clavé droit et de baies similaires à celles de l’étage, dotées de châssis à petits-bois (dont l’une est murée) et séparées par des trumeaux simples (au rez-de-chaussée) et doubles (à l’étage). Ces derniers, prolongés au niveau des allèges, sont reliés par un filet de briques. La toiture en bâtière, supportée par des modillons profilés en bois, est constituée de tuiles plates et percée d'une lucarne à croupe et ailerons ornés de volutes.

Rue de Marvis 57
7500 Tournai

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Classée comme monument le 15 septembre 1936

Institut du Patrimoine wallon

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Maison, rue de Marvis n° 33

Cet édifice fait partie d'un ensemble architectural remarquable de Tournai (nos 29-33). Construites en 1678, après la prise de la ville par Louis XIV, ces maisons très homogènes sont caractérisées par l'utilisation de la pierre, pour les éléments architectoniques, et de la brique.  Les trois immeubles ont appartenu aux Hospices civils (fondations Marvis et Saint-Brice).

Comme ses voisines avec lesquelles elle constitue un tout très semblable, cette maison comporte trois travées de deux niveaux s'élevant sur un haut soubassement. Le rez-de-chaussée est percé d'une porte large et basse à piédroits et clé moulurés ainsi que de baies aux jambages décorés d’une goutte, éléments qui se répètent à l’étage. Ces percements, dont  les croisées ont été restituées, tout comme le meneau de l’imposte surplombant la porte, sont surmontés d’arcs de décharge continus, formant des frontons courbes jointifs. L’ensemble est coiffé d’une toiture en bâtière à coyau, supportée par une corniche à modillons de bois. Celle-ci dispose de deux lucarnes à croupe entourées d'ailerons doubles ornés de volutes. La façade arrière est caractérisée pour sa part par un rez-de-chaussée de style Louis XIV et un étage de type tournaisien.

Rue de Marvis 33
7500 Tournai

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Classée comme monument le 15 septembre 1936 

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Maison, rue de Marvis n° 31

Maison, rue de Marvis, 31 © IPW

Cet édifice fait partie d'un ensemble architectural remarquable de Tournai (nos 29-33). Construites en 1678, après la prise de la ville par Louis XIV, ces maisons très homogènes sont caractérisées par l'utilisation de la pierre, pour les éléments architectoniques, et de la brique.  Les trois immeubles ont appartenu aux Hospices civils (fondations Marvis et Saint-Brice).

Comme sa voisine avec laquelle elle constitue un tout très semblable, cette maison comporte trois travées de deux niveaux s'élevant sur un haut soubassement. Le rez-de-chaussée est percé d'une porte large et basse à piédroits et clé moulurés ainsi que de baies aux jambages décorés d’une goutte, éléments qui se répètent à l’étage. Ces percements, dont  les croisées ont été restituées, tout comme le meneau de l’imposte surplombant la porte, sont surmontés d’arcs de décharge continus, formant des frontons courbes jointifs. L’ensemble est coiffé d’une toiture en bâtière à coyau, supportée par une corniche à modillons de bois. Celle-ci dispose de deux lucarnes à croupe entourées d'ailerons doubles ornés de volutes. La façade arrière est caractérisée pour sa part par un rez-de-chaussée de style Louis XIV et un étage de type tournaisien.Maison, rue de Marvis, 31 © IPW

Rue de Marvis 31
7500 Tournai

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Classée comme monument le 15 septembre 1936 

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Maison, rue de Marvis n° 29

Maison, rue de Marvis, 29 © IPW

 Cet édifice fait partie d'un ensemble architectural remarquable de Tournai (nos 29-33). Construites en 1678, après la prise de la ville par Louis XIV, ces maisons très homogènes sont caractérisées par l'utilisation de la pierre, pour les éléments architectoniques, et de la brique.  Les trois immeubles ont appartenu aux Hospices civils (fondations Marvis et Saint-Brice). Maison, rue de Marvis, 29 © IPW La maison comporte trois travées de deux niveaux s'élevant sur un haut soubassement. Le rez-de-chaussée est percé d'une porte large et basse à piédroits et clé moulurés ainsi que de baies aux jambages décorés d’une goutte, éléments qui se répètent à l’étage. Ces percements, dont  les croisées ont été restituées, tout comme le meneau de l’imposte surplombant la porte, sont surmontés d’arcs de décharge continus, formant des frontons courbes jointifs. L’ensemble est coiffé d’une toiture en bâtière à coyau, supportée par une corniche à modillons de bois. Celle-ci dispose de deux lucarnes à croupe entourées d'ailerons doubles ornés de volutes. La façade arrière est caractérisée pour sa part par un rez-de-chaussée louis-quatorzien et un étage de type tournaisien.

 

Rue de Marvis 29
7500 Tournai

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Classée comme monument le 15 septembre 1936 

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Drève de Maire - IPW

Drève de Maire

La drève de Maire est une longue avenue plantée d’une double rangée d’arbres. Elle s’étale sur 70 m de largeur. La drève est composée de deux bandes latérales d’une largeur de 25 m, propriétés du domaine public communal et d’une bande centrale de 20 m de largeur appartenant au domaine public de l’État.

Avenue de Maire
7500 Tournai

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Classée comme site le 4 octobre 1974

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Chapelle Saint-Lazare de Tournai

La chapelle Saint-Lazare, également appelée chapelle de la Ladrerie du Val d’Orcq, est un petit sanctuaire roman construit en moellons bruts. Elle est aujourd’hui le seul vestige de la « Bonne maison de Val », une grande léproserie dépendante du magistrat de Tournai et du chapitre et détruite sous Louis XIV. La chapelle est alors réutilisée comme église paroissiale par le faubourg de Lille jusqu’à la création, en 1852, de l’église Saint-Lazare.

Le chevet roman daterait de 1153 tandis que la nef aurait été ajoutée ou agrandie dès la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle. Le petit portail ouvert dans la façade ouest est caractérisé par ses montants harpés et son arc en anse de panier. Il est surmonté d’une niche de même forme. La couverture de la nef est couronnée d’un clocheton carré à toit pyramidal. L’intérieur est enduit et pavé de pierre bleue. Le plafond plat laisse apparaître la charpente. À noter, les colonnettes du chœur et leur chapiteau à feuilles lancéolées.

Chaussée de Lille
7500 Tournai

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Classée comme monument le 15 septembre 1936

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Ancien hôtel des Pompiers de Tournai

Construit en 1820, cet ancien hôtel des Volontaires-Pompiers a été édifié en style néoclassique. La cour est entourée de trois bâtiments et est fermée par un mur de clôture. L’ensemble est en briques enduites sur soubassement appareillé.

Le mur à front de rue est caractérisé par des panneaux et est percé d’un porche à piédroits à refends sur lequel se détachent une frise ornée de triglyphes à gouttes ainsi qu’une grille en fer forgé portant les armoiries de Tournai et la date de construction de l’hôtel. Les ailes latérales comprennent deux niveaux et une unique travée. 

Côté cour, le corps central, compte trois travées et deux niveaux. Le premier est couvert d’un enduit uniforme tandis que le second contraste avec ses refends simulés. La galerie du rez-de-chaussée est rythmée par des arcs en anse de panier portés par des pilastres toscans. Les écoinçons sont ornés de têtes féminines voilées en semi ronde-bosse. Les baies du premier étage sont caractérisées par leur allège à balustrade et sont surmontées par des panneaux en creux. 

L’édifice est recouvert d’une toiture en bâtière d’ardoises à croupes.

Rue de l’Hôpital Notre-Dame 16
7500 Tournai 

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Classé comme monument le 13 septembre 1985

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Académie des Beaux-Arts de Tournai

Occupé aujourd’hui par l’académie des Beaux-Arts, cet immeuble était à l’origine un ancien hôpital, connu sous le nom de « Charité du Gué. Le bâtiment tel qu’il se présente a été reconstruit au milieu du XVIIIe siècle en style Louis XIV, en remplacement d’un édifice du XIIe siècle. Il se compose de trois ailes formant un plan en U. 

La façade à rue, construite en pierre et briques, compte douze travées s’élevant sur deux niveaux cantonnés de pilastres à refends, surmontées d’une toiture d’ardoises à lucarnes ornées d’ailerons. Au centre, le portail est couronné d’un tympan orné d’un bas-relief représentant la Vierge et l’Enfant sous un fronton triangulaire à cartouche. Les quatre fenêtres latérales se distinguent par la présence d’œils-de-bœuf. Le rez-de-chaussée est ouvert de baies à petits-bois, bordées d’encadrements appareillés à refends et  linteaux à clé. Les fenêtres de l’étage sont similaires tout en étant simplifiées. 

La façade côté cour est dotée d’un portail surbaissé harpé. Cette caractéristique se retrouve également au niveau des baies de cette façade. La cour intérieure est bordée de deux autres ailes de typologie similaire bien qu’une de celles-ci soit postérieure.

Détails de la façade

Rue de l’Hôpital Notre-Dame 14
7500 Tournai

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Classée comme monument le 15 septembre 1936

www.actournai.be

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Athénée royal de Tournai

Ce vaste ensemble se compose d’un quadrilatère construit dans la première moitié du XVIIe siècle ainsi que d’une chapelle datant de 1609-1612. Le complexe abritait le noviciat des jésuites jusqu’en 1773, date à laquelle ceux-ci sont expulsés. Marie-Thérèse d’Autriche, impératrice du Saint-Empire romain germanique, fait alors don de l’ancien noviciat au chapitre de la cathédrale qui y instaura l’enseignement des humanités. Cette nouvelle fonction nécessita l’agrandissement des bâtiments en 1878, pour conférer à l’ensemble sa physionomie actuelle.

Pratiquement aveugle, la façade de l’aile sud-est est construite en pierre appareillée et est percée d’un portail aux motifs Louis XVI. Côté cour, cette aile montre une galerie, enduite dans sa partie supérieure, composée de treize arcades Renaissance aux colonnes toscanes parfois jumelées. Deux cartouches offrent une chronologie, le premier, datant du XVIIe siècle, en indique la construction et le second, 1881, la restauration. Cette galerie se poursuit à droite par une aile aux baies de style Renaissance jadis à croisée. Face à la galerie, se dresse  une aile plus imposante, enduite au XIXe siècle, fort semblable à celle qui referme la cour. Côté rue, cette aile comprend entre autres une porte au décor feuillagé surmontée d’une petite niche à fronton triangulaire. L’ensemble est couvert de toitures en bâtière à croupe percées de lucarnes elles aussi à croupes.

Rue Duquesnoy 24
7500 Tournai

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Classée comme monument le 10 mai 1984

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Pont des trous à Tournai, et l'ensemble formé par le pont et ses alentours

Le pont des Trous est un des emblèmes tournaisiens les plus célèbres. Il s’agit d’une porte d’eau fortifiée de la seconde enceinte communale datant, pour sa plus grande partie, du XIVe siècle. Ce pont enjambant l’Escaut reliait les portions de rempart de la rive gauche et de la rive droite. 

Le pont des Trous est formé de deux tours, en réalité des portes qui permettaient l’accès à la ville médiévale, reliées par une galerie. De plan circulaire, les tours présentent une face bombée vers l’extérieur de la ville et une autre rectiligne tournée vers l’intra-muros. Ce caractère est une adaptation stratégique qui consiste à n’offrir aux ennemis qu’une façade sans point d’accroche et avec moins d’angles morts. Certaines archères sont d’ailleurs augmentées d’un étrier, percement en forme de bouteille destiné à améliorer la défense des bases du rempart, ainsi que d’un orifice circulaire, témoin de l’adaptation de l’enceinte aux armes à feu.

Durement touché par la Deuxième Guerre mondiale, l’arche centrale a été détruite. Le pont a été restauré et intégralement rehaussé de 2,40 mètres, et son arche centrale élargie au cours d’une opération très technique. Cette modification était destinée à améliorer et faciliter la navigation fluviale, en constante évolution.

Quai Donat-Casterman
7500 Tournai

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Classé comme monument (pont et partie des quais) et site (alentours) le 6 mai 1991

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