Jo Van Hove

Calvaire de la rue de la Gendarmerie

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire sculpté dans le grès, de style baroque, date du 18e siècle. Son fût est décoré d’une tête d’ange et est surmonté du corps finement sculpté. Au-dessus d’une couronne d’épines se trouvent un Christ en croix, la Vierge et saint Jean, ainsi que Marie-Madeleine agenouillée.

Rue de la Gendarmerie 7
6706 Sterpenich

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Classé comme monument le 10 décembre 1991

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Calvaire de la chute du Christ

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire intégré tardivement dans le parement d’un bâtiment agricole est un monument de dévotion de style baroque, en grès, daté du 18e siècle. Il s’agit probablement d’une station d’une ancienne procession. Elle représente la chute du Christ lors du portement de croix en présence de Simon de Cyrène et de soldats. Le bas du corps du calvaire est orné d’angelots.

La Clé des Champs 6
6706 Stehnen

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Classé comme monument le 30 novembre 1989

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancien lavoir public de Heinsch

Édifice public né dans nos régions au XIXe siècle, le lavoir doit répondre à certains besoins. Typiquement rural, il est l’endroit où l’on vient laver son linge exclusivement. Il participe à la vie courante de la communauté paysanne et occupe une place importante au sein du village. 

Beaucoup de ces lavoirs n’ont malheureusement pas survécu à l’invention des machines électriques et les survivants restent aujourd’hui des témoins d’une époque révolue. 

L’ancien lavoir de Heinsch est un des très rares exemples wallons ayant fait l’objet d’une mesure de classement au titre de monument. Édifié en calcaire lorrain, de forme rectangulaire, il est percé de deux larges portails finement moulurés. À l’intérieur sont conservés quatre grands bacs de pierre formant un U ; à l’extérieur, deux anciens abreuvoirs sont conservés dans le prolongement du pilier central. 

Non loin de là, inséré dans le mur des dépendances de la ferme située au n°492, se trouve un beau calvaire, étonnamment non classé à la différence de nombreux autres exemplaires de la commune. Daté de 1724, il représente le Christ en croix encadré de la Vierge et de saint Jean. Le cartouche, entouré de deux têtes d’angelots, porte une inscription en luxembourgeois disant "Cette croix a été érigée en l’honneur de Jésus, Marie et Joseph".

Route de Neufchâteau 501
6700 Heinsch (Arlon)

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Classé comme monument le 10 juin 1982

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Calvaire de la rue de la Rausch

Hameau situé à la frontière luxembourgeoise, Heckbous dépendait sous l’Ancien Régime de la seigneurie de Guirsch toute proche, puis de la commune de Guirsch avant son rattachement à Arlon après la fusion des communes dans les années 1970. Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire très ancien date de 1604 et représente un Christ en croix sur ses faces frontales et latérales. Non loin de là, au centre du noyau villageois, une petite chapelle d’une seule nef est datée de 1732. Construite en moellons locaux crépis et pierre de taille blanche, la chapelle est surmontée d’un petit clocher ardoisé sommé d’une petite flèche octogonale.

Rue de la Rausch 39
6704 Heckbous

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Classé comme monument le 9 décembre 1991

Institut du Patrimoine wallon

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Calvaire de la "Grubermühle"

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire est situé au lieu-dit Grubermühle, la vallée des trois moulins, dans laquelle on trouve trois moulins des 18e et 19e siècles alimentés par les eaux du Mühlenbach. Près du gué se trouve ce calcaire en grès daté de 1772 de style baroque. Il représente le Christ en croix entouré de la Vierge et de Jean. La base du corps du calvaire est ornée de motifs floraux.

Vallée des Trois Moulins
6704 Guirsch

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Classé comme monument le 10 décembre 1991

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Calvaire de la rue de la Sablière

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire est situé sur une bande d’herbe plantée d’arbres située au croisement de la rue de la Sablière et de la Chaussée romaine. Il représente un Christ en croix sculpté en haut-relief placé sur un haut socle quadrangulaire. L’ensemble est daté de 1748.

Rue de la Sablière 13
6700 Fouches

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Classé comme monument le 9 décembre 1991

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Calvaires de la rue de Hachy

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Deux témoins subsistent dans la rue de Hachy, dont un, classé, se trouve en face du n° 95. De facture baroque, daté de 1765 et orné d’angelots, il représente une crucifixion. Le second, non classé mais repris à l’inventaire du patrimoine, se trouve devant le n° 9 de la même rue. Daté de 1748, il représente sainte Catherine d’Alexandrie et la roue de son martyre. La scène est surmontée de trois têtes d’angelots.

Rue de Hachy 95
6700 Fouches

carte

Classé comme monument le 9 décembre 1991

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Calvaire Saint-Valentin à Barnich

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire est placé dans une haute niche couverte d’une croix et encadrée de buis. Nommé « calvaire Saint-Valentin », de style baroque, recouvert d’un badigeon de chaux, il date des alentours de 1800. Il représente le Christ en croix entouré de sa mère et de saint Jean et est richement décoré (inscriptions, têtes d’anges, moulurations). Le fût est lui aussi sculpté : il est orné des figures de saint Valentin, de sainte Anne et de la Vierge, et est surmonté d’un chapiteau décoré de guirlandes et de draperies. Il est sans nul doute un des plus beaux et des plus imposants exemples conservés dans la région.

Rue du Hämmelsmarsch 32
6706 Barnich

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Classé comme monument le 30 novembre 1989

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Potale de la Vierge à Landenne

Le mot « potale » est un terme wallon qui ne trouve pas de traduction littérale en français. Il est le diminutif du terme « pote » qui signifie petit trou. À Namur, potale est traduit par « niche » ou « chapelle ». À Liège, la potale désigne conjointement le creux réservé dans le mur pour marquer la propriété et la niche abritant la statue d’un saint. Par analogie, le terme désigne également les petites caisses en bois accrochées aux murs des maisons. Lorsque la potale descend du mur et se pose sur un piédestal, elle est nommée « borne-potale » ou « niche sur pied ». Le terme « borne » renvoie ici simplement aux pierres dressées à des fins diverses.

C’est le cas de l’exemplaire conservé ici. Sur les hauteurs de Landenne, isolée entre deux arbres, se trouve une potale classique en calcaire du début du XIXe siècle. Une statue mariale se trouve dans une niche en plein cintre, autrefois fermée par une grille en fer forgé. Le socle rectangulaire est orné sur trois de ses faces de panneaux portant une inscription difficilement déchiffrable aujourd’hui : « Sainte Marie mère de Dieu, priez pour nous, érigée par C. Simoni, curé de Landenne, l’an 1823 ». La potale était autrefois entourée de deux vénérables tilleuls aujourd’hui disparus et remplacés par des plantations plus récentes. Parmi les nombreuses potales situées sur le territoire communal d’Andenne, seule celle-ci bénéficie d’une mesure de classement.

Rue Sainte-Marie
5300 Landenne (Andenne)

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Classée comme monument le 11 septembre 1990

Institut du Patrimoine wallon

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Fontaine de la Vierge

La fontaine de la Vierge occupe la partie la plus large du Vinâve d’Île, vers la rue de la Cathédrale. Celle-ci remplace la fontaine du perron, transférée en 1544 de l’emplacement actuel de l’ancienne Halle aux viandes au Vinâve d’Île. Le perron de pierre de cette fontaine avait été agrémenté en 1696 d’une Vierge en bronze de Jean Del Cour. À l'origine, la statue tournait le dos à la collégiale Saint-Paul. La fontaine actuelle a été reconstruite en 1854 sous la direction de l’architecte Rémont, suite au déplacement de cette dernière lors du percement de la rue de la Cathédrale. 

La fontaine de la Vierge se dresse sur un emmarchement de trois degrés circulaires. Son socle en pierre se compose d’une grande vasque carrée aux angles arrondis accolés de vasques plus basses en forme de coquille. Ces vasques sont alimentées par les quatre lions qui surmontent les angles de la vasque principale. Dominant le centre du grand bassin, un pilier quadrangulaire en pierre sert de support à la statue de la Vierge de Del Cour. La face du pilier donnant vers la rue de la Cathédrale est ornée d’une porte en bronze représentant la Religion couronnée par un ange embrassant le perron du bras gauche. À la base du pilier, quatre têtes en bronze crachent de l’eau dans le grand bassin.

Vinâve d’Île
4000 Liège

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Classée comme monument le 24 juillet 1936

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