G. Focant - SPW-Patrimoine

Ancien monastère de Malmedy

L’ancien monastère bénédictin de Malmedy possède une longue histoire qui remonte au VIIe siècle. La ville se développe autour de son abbaye, qui subit de nombreuses épreuves à travers le temps. Détruite par des raids normands et hongrois aux IXe et Xe siècles, elle est également à plusieurs reprises la proie des flammes. Les bâtiments sont renouvelés par le prince-abbé de Stavelot-Malmedy Guillaume de Manderscheidt entre 1535 et 1539. Les bâtiments conventuels conservés de nos jours datent de 1708, comme le renseignent les restes d’une inscription en ancrage située dans le cloître, et présentent une belle unité architecturale. Ils se composent de quatre ailes et deux avant-corps latéraux élevés en calcaire et moellons divers sur deux niveaux coiffés de hautes bâtières d’ardoises. Les bâtiments, annexés à la cathédrale, forment un grand cloître entourant une cour intérieure. L’édifice cesse d’être un monastère à la Révolution pour connaître de nombreuses affectations.

Relativement préservé des excès révolutionnaires malgré des dégâts commis en 1793, l’ancien monastère de Malmedy est rapidement réaffecté pour les besoins du nouveau pouvoir. L’importance et le bon état des bâtiments, situés en plein centre de la localité, en font un endroit idéal pour l’installation d’administrations. La sous-préfecture d’arrondissement de Malmedy s’y établit au début du XIXe siècle. Vendu comme bien national, le monastère est alors la propriété de l’arrondissement. Le tribunal de première instance occupe quant à lui une partie du rez-de-chaussée de l’ancienne abbaye.

Le monastère abrite aujourd’hui, dans une partie des bâtiments restaurés en 2005, le Trésor de la cathédrale de Malmedy, ainsi que le Malmundarium, cœur touristique et culturel de la ville.

Place du Châtelet
4960 Malmedy

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Classé comme monument le 4 octobre 1974

Frédéric MARCHESANI, 2014

IPW

Ancien hôtel Simonis à Verviers

Actuelle maison décanale de la paroisse Saint-Remacle et maison des vicaires, l’ancien hôtel Henri Simonis compte au nombre des demeures de prestige du centre de Verviers. Cette demeure aristocratique a été érigée en 1806 et constitue encore aujourd’hui un témoin de l’importance de Verviers sur le plan industriel dès les premières années du XIXe siècle. La façade, de style néoclassique, compte trois niveaux de cinq travées, dont les deux de gauche pourraient avoir été construites ultérieurement. La dernière travée à droite est percée d’une porte cochère s’ouvrant sur un vestibule qui traverse l’édifice de part en part et permet d’accéder à la cour intérieure et le jardin, où se trouvent également les dépendances, construites quant à elles en 1727 par le propriétaire précédent. La maçonnerie de l’ouvrage est mixte et traditionnelle de nos régions : les façades alternent brique et pierre bleue. 

L’intérieur est lui aussi caractéristique de l’époque de son édification au temps de l’Empire ; il comporte notamment de beaux plafonds en stuc et des cheminées en marbre.

La maison est cédée en 1830 par la veuve de Henri Simonis à son neveu, l’industriel Raymond de Biolley qui l’échange en 1839 contre l’ancienne église désaffectée de la place du Marché. Le conseil de fabrique dispose ainsi depuis lors d’une résidence pour le curé-doyen.

Rue des Raines 6
4800 Verviers

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Classé comme monument le 19 octobre 1984

Frédéric MARCHESANI, 2014

SPW - J. Massaux

Ancien hôtel du marquis de Gages

 

Cette imposante construction, signée par l’architecte Fonson, date de 1767-1768. Il s’agit d’une demeure classique composée de pas moins de quatorze travées s’élevant sur deux niveaux sur soubassement en pierres appareillées, faisant partie des nombreux très beaux hôtels de maîtres du centre historique de Mons.

L’horizontalité de la façade de briques et pierre enduites est rehaussée par les deux cordons moulurés qui séparent les niveaux ou surmontent les baies du premier étage. Cet effet est uniquement rompu par les antes à refends bordant un portail monumental fortement décentré de style Louis XV-Louis XVI. L’arc cintré est orné de claveaux à crossettes et d’une clé avec acanthe. Deux minces consoles à feuillage, reproduites également à l’étage, supportent un balcon à garde-corps en ferronnerie précédant une porte-fenêtre. Les baies sont assez similaires, seules les clés les différencient. Celles du rez-de-chaussée montrent une double rangée de perles, tandis que celles de l’étage sont caractérisées par une acanthe stylisée. Le tout est couvert d’une toiture en bâtière rythmée de lucarnes à fronton semi-circulaire.

C’est dans cet hôtel que séjourna le général Dumouriez au lendemain de la bataille de Jemappes lors des quelques jours qu’il passa à Mons avant de se diriger vers Liège.

À droite de la façade, un portail de style Louis XV-Louis XVI surmonté d’un gardecorps en fer forgé conduit vers une petite cour intérieure bordée de différentes ailes, solidarisées les unes aux autres par des angles concaves. Ceux-ci permettent un traitement en  hauts panneaux qui accueillent des stucs de grande qualité représentant les quatre saisons. 

L’hôtel a bénéficié en 2013 d’une restauration menée par la Ville de Mons. Les bâtiments accueillent aujourd’hui les locaux de l’Administration communale.

Rue d'Enghien 18
7000 Mons

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Classé comme monument  le 9 mai 1989

Frédéric MARCHESANI, 2014

SPW - J. Massaux

Ancien couvent des jésuites de Marche-en-Famenne

Les jésuites, présents dans toutes les grandes villes wallonnes à l’Époque moderne, s’installent à Marche en 1627. De leur présence subsiste un ensemble architectural de premier plan, au centre de la ville. La Maison des Pères, construite entre 1650 et 1671, abritait les logements de la communauté. L’église, érigée en brique et pierre bleue en 1732, comporte une nef unique et un chœur semi-circulaire. Enfin, plusieurs bâtiments annexes telle une écurie ou des classes dédiées à l’enseignement que prodiguait la communauté, se trouvent le long de la rue des Brasseurs. 

En 1773, les Jésuites quittent Marche à la suite de la dissolution de leur ordre par le Vatican. Leurs bâtiments sont réaffectés en collège royal en 1777 par l’impératrice Marie-Thérèse. Sous le régime français, le couvent change une fois encore d’affectation et accueille un tribunal de première instance à partir de 1806. En effet, l’ancien hôtel de ville, abritant jusque-là cette institution judiciaire, venait d’être détruit dans un incendie.

Les bâtiments ont aujourd’hui été brillamment restaurés et réaffectés. Ils abritent depuis les années 1990 un hôtel-restaurant.

Rue des Brasseurs, 2
6900 Marche-en-Famenne 

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Classé comme monument (église) le 2 septembre 1985

Frédéric MARCHESANI, 2014

G. Focant

Abbaye Saint-Denis-en-Brocqueroie

Implantée à quelques kilomètres de Mons, l’abbaye Saint-Denis-en-Brocqueroie a été fondée en 1081 par des moines bénédictins venus de l’abbaye de Saint-Denis sous l’impulsion de la comtesse Richilde de Hainaut. Les moines y aménagent un chapelet d’étangs, un moulin et un enclos monastique au bord de l’Obrecheuil, petit affluent de la Haine. 

L’abbaye entretient des relations privilégiées avec les chanoinesses de Sainte-Waudru tout au long de l’Ancien Régime avant de connaître une destinée nouvelle après la Révolution. 

Forcés d’abandonner leurs installations, les moines quittent un ensemble architectural d’une grande harmonie. Le site abbatial est toutefois épargné par la Révolution : ses nombreuses qualités (cours d’eau puissant et bâtiments vastes et solides) attirent l’attention des industriels. 

Le 3 mars 1798, l’abbaye est vendue comme bien national à Constant Duval de Beaulieu, maire de Mons de 1800 à 1815 et homme d’affaires davantage préoccupé par le développement technique et industriel que par la religion. Le bien ne reste que peu de temps entre ses mains ; l’abbaye est revendue le 23 janvier 1804 à Désiré-François Tiberghien, déjà propriétaire de l’abbaye d’Heylissem 2, qui réaffecte les bâtiments en filature de coton.

L’entreprise prospère rapidement. En 1808, on compte déjà 424 ouvriers fileurs, dont la plupart sont des femmes. Dans les dernières années de l’Empire, les effectifs passent à plus de 2 500 ouvriers. Certains considèrent même l’industrie de coton d’Obourg-Saint-Denis comme la plus importante filature de tout l’Empire à cette époque. 

C’est probablement la chute du régime et la défaite finale de Napoléon en 1815 qui occasionnent les premiers soucis à l’entreprise qui se maintient toutefois et procure du travail à quelques centaines de personnes jusqu’en 1957 lorsque les activités sont définitivement transférées sur un autre site. 

Un incendie provoque en 1959 la disparition de tous les aménagements industriels réalisés dans l’aile des dortoirs et des réfectoires. Les vestiges de l’activité sont toutefois encore assez importants pour considérer l’ancienne abbaye comme un site d’archéologie industrielle. Nous y trouvons une haute cheminée, les vestiges d’une machine hydraulique et le château de la famille Tiberghien. 

Depuis 1978, le site abrite un habitat groupé composé d’une vingtaine d’unités familiales réparties dans les anciens bâtiments abbatiaux et industriels.

Rue de la Filature 4
7034 Saint-Denis (Mons)

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Classée comme monument le 6 avril 1981

www.abbaye-st-denis.be

Frédéric MARCHESANI, 2014

SPW - G. Focant

Abbaye de Val-Dieu

L’abbaye cistercienne Notre-Dame du Val-Dieu a été fondée en 1216 après le transfert des moines de l’abbaye de Hocht, attirés par le duc de Limbourg Henri III et le comte de Dalhem Lothaire II. La communauté s’installa à l’époque à cheval sur le territoire de deux seigneuries, la seigneurie de Charneux (duché de Limbourg, ban de Herve) et la seigneurie de Neufchâteau (comté de Dalhem, ban d’Aubel). 

L’abbaye atteignit son apogée dans la seconde moitié du XIIIe siècle et possédait alors un vaste domaine comprenant moulins, granges, maisons, vignes, fermes et terres faisant de l’abbé le plus riche propriétaire foncier de la région. 

Au XVIIIe siècle, une grande campagne de reconstruction de l’abbaye et de ses propriétés fut entreprise sous l’abbatiat de Jean Dubois (1711-1749). Après la Révolution, l’abbaye vit la dispersion de sa communauté abbatiale en 1796, fut rachetée par l’abbé Uls et la vie conventuelle reprit en 1805.
 

L’abbatiale de Val-Dieu

Au centre du domaine se trouve l’église abbatiale dédiée à la Vierge et construite sur plan basilical en style gothique. La flèche de la croisée du transept est une réplique installée en 1934 de l’original effondrée en 1839. Achevée en 1884, la reconstruction conserve des étapes antérieures allant du XIIIe au XVIIe siècle. 

Les bâtiments conventuels sont répartis autour du cloître, au sud de l’église ; à l’ouest se trouve le quartier abbatial et le quartier des étrangers ou logis des hôtes portant encore les armes de l’abbé Jean Dubois. Dans les ailes opposées à la cour d’honneur se trouve la basse-cour ou ferme de l’abbaye et, de l’autre côté de la route, le moulin de Val-Dieu toujours en activité. Démolis et reconstruits à plusieurs reprises, les bâtiments abbatiaux remontent principalement aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Au fil des siècles, la communauté abbatiale de Val-Dieu a joué un rôle de premier plan dans la région, notamment au niveau politique. L’abbé de Val-Dieu siégeait en effet aux États du duché de Limbourg et des pays d’Outremeuse et participait de ce fait à ses décisions. Le salon du quartier des étrangers de l’abbaye conserve une trace des relations étroites entre le pouvoir politique et l’abbaye. Une cheminée est ornée d’un portrait de l’empereur Léopold Ier du Saint-Empire (1658-1705).

Portrait de l’empereur Léopold Ier au-dessus de la cheminée du salon du quartier des étrangers

L’église Notre-Dame du Val-Dieu est un édifice gothique construit selon un plan basilical. Elle fait partie intégrante de l’abbaye Notre-Dame du Val-Dieu. Créée par une communauté cistercienne qui habita les lieux depuis le XIIIe siècle, l’ensemble abbatial est composé d’une église, d’un cloître, de locaux conventuels, d’un ancien logis abbatial, de l’ancien quartier des étrangers (ou château) et d’une ferme.

L’église abbatiale actuelle est le résultat de nombreuses phases de construction, destruction, reconstruction et restauration depuis sa construction en 1225 jusqu’à l’effondrement d’une partie de l’abbatiale en 1839. Pillée pendant le début du XIXe siècle, l’église est reconstruite jusqu’en 1884.

Elle est composée d’une nef à cinq travées (avant le XVIIe siècle, elle en comptait sept). La nef est flanquée de deux collatéraux. L’ensemble est contrebuté par des arcs-boutants néogothiques. La croisée du transept est surmontée d’une flèche, reconstruite en 1934.

Remarquons les stalles du chœur de type Renaissance provenant de l’abbaye de la Paix-Dieu à Amay. Le mobilier est dans son ensemble de style néogothique, il remplace le mobilier vendu au XIXe siècle.

Val-Dieu 227
4880 Aubel

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Classée comme monument le 10 février 1942
Classée comme site le 4 octobre 1974 et le 16 octobre 1975 (abbaye)

www.abbaye-du-val-dieu.be

Frédéric MARCHESANI, 2013

© IPW

Immeuble, rue des Brasseurs n° 107

Ce bel exemple d’habitation bourgeoise a été construit entre 1550 et 1565 à l’initiative de Godefroid Gaiffier, drapier et bourgmestre de Namur. 

La façade d’esprit gothique, érigée en calcaire appareillé et largement ouverte, est clairement divisée en registres par des cordons saillants. Le dernier de ceux-ci, identifiable à ses petites baies rectangulaires, relève peut-être d’un ajout. 

La porte, privée de sa triple baie d’imposte, tout comme les baies de leur croisée, témoigne d’autres évolutions. 

Le pignon, modifié lui aussi, conserve néanmoins ses épis et ancres en S. 

La façade arrière, en brique blanchie et pierre bleue, est beaucoup plus sobre.

Rue des Brasseurs 107
5000 Namur 

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Classé comme monument le 20 novembre 1972

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Chapelle musicale Reine Élisabeth

Parmi les nombreux monuments du domaine royal d’Argenteuil se trouve une demeure plus récente, bijou de l’architecture Art déco, bien que déjà empreinte d’une touche de modernisme. Construite d’après les plans de l’architecte Yvan Renchon, la chapelle a été, inaugurée le 11 juillet 1939. 

Le bâtiment a été spécialement étudié pour l’activité qui lui était destinée : accueillir et loger de jeunes prodiges de la musique tout en leur donnant la possibilité de se perfectionner et de se produire en concert. La chapelle musicale Reine Élisabeth est en effet une institution d’enseignement supérieur artistique fondé par la reine, passionnée de musique classique. 

Jusqu’en 2004, elle accueille en résidence une douzaine de jeunes musiciens accompagnés par un professeur pour des cycles de trois ans, avant de fermer ses portes et de procéder à une campagne de restructuration intense. Le projet a depuis été entièrement rénové et se consacre pleinement à la formation de haut niveau dans six disciplines (chant, violon, piano, violoncelle, alto et musique de chambre) et à l’insertion professionnelle à travers un réseau de partenaires culturels en Belgique et dans le monde entier. 

Depuis 2004, la chapelle accueille une cinquantaine de jeunes talents chaque année et prépare leur participation à différents concours musicaux internationaux, parmi lesquels le célèbre concours Reine Élisabeth, dont les finalistes sont accueillis chaque année à la chapelle pour y préparer leur participation. Pour mener à bien ce travail, un nouveau bâtiment devant permettre de doubler la capacité d’accueil a été inauguré en janvier 2015.

Chaussée de Tervueren 445
1410 Waterloo

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Classée comme monument et comme site le 27 mai 1994

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancien institut médico-pédagogique provincial

Situé non loin du domaine royal d’Argenteuil, de l’autre côté de la chaussée de Bruxelles, un ensemble de bâtiments est aujourd’hui l’héritier d’une histoire centenaire. Dans un parc de quatorze hectares se trouve une ancienne ferme-école dessinée en 1912 dans le style « cottage » par les architectes Fernand Bodson et Théo Clément. Entamé en 1914, le chantier est retardé par la Première Guerre mondiale et n’est achevé qu’en 1923. 

Cette école, inaugurée en 1926, avait pour but d’aider les enfants de toutes conditions à répondre à la nouvelle obligation d’aller à l’école jusqu’à la fin du cycle primaire. La nouvelle méthode d’éducation du docteur Ovide Decroly devait permettre aux enfants de s’orienter vers les métiers de la terre à une époque où les exploitations agricoles étaient encore omniprésentes dans la région. Au fil des décennies et de la disparition des fermes, l’école a perdu de son intérêt et a été reconvertie en institut médico-pédagogique, appelé également « école provinciale des métiers ». 

Vendu ensuite au centre public d’action sociale de Bruxelles et loué à la province du Brabant wallon, le domaine n’abrite aujourd’hui plus d’activités médicales et a été reconverti en village intergénérationnel.

Drèves des Dix Mètres
1410 Waterloo

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Classement comme ensemble architectural le 26 mai 1993

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant

Domaine royal d'Argenteuil

Le domaine d’Argenteuil tire son nom de la petite rivière qui le bordait autrefois, l’Argentine. Deux châteaux et trois lieux d’enseignement y sont implantés. Le domaine, situé en plein cœur de la forêt de Soignes, appartenait à l’origine au comte Ferdinand de Meeûs d’Argenteuil avant d’être partagé en deux : le château d’Argenteuil qui abrite aujourd’hui l’école scandinave Reine Astrid et le domaine royal d’Argenteuil. Ce dernier est célèbre pour avoir accueilli le roi Léopold III et sa seconde épouse Lilian Baels après le mariage du roi Baudouin en décembre 1960. L’ancien souverain et les princes s’installent, dans le château Tuck, construit par l’ambassadeur américain en Belgique dans les années 1920. 

Ce domaine royal de 143 hectares totalement clôturé et interdit au public était gardé par des gendarmes lorsque la famille royale s’y trouvait ; il accueillait de nombreuses personnalités et fut occupé par la princesse Lilian jusqu’à son décès en 2002. Il a été acquis deux ans plus tard par un industriel dans le but d’y installer un centre de recherches éthologiques. 

Le domaine abrite d’autres bâtiments : la célèbre chapelle musicale Reine Élisabeth, la Bogaerts international school et le centre scolaire de Berlaymont, le tout au cœur d’un vaste parc boisé et parsemé de plusieurs plans d’eau, à deux pas de la forêt de Soignes.

Square d’Argenteuil
1410 Waterloo

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Classé comme site le 1er septembre 1997

Institut du Patrimoine wallon