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Maison, rue de Bertaimont n° 9

Cette maison est composée d’un rez-de-chaussée commercial et d’un étage en briques et pierre. En style classique montois du début du XVIIIe siècle, le premier étage est ouvert de trois baies dont les allèges sont ornées de losanges. Ces derniers sont inscrits dans un rectangle en pierre sur champ de briques. L’entablement est lui composé de panneaux de briques surmontés d’un bandeau horizontal de pierre et d’une corniche supporté par des consoles. La bâtisse est surmontée d’une toiture à croupe.

Rue de Bertaimont 9
7000 Mons

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Classée comme monument le 12 août 1988

Institut du Patrimoine wallon

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Maison, rue de Bertaimont n° 7

Cette maison est dotée d’une façade en pierre de style classique montois du second tiers du XVIIIe siècle. Elle est composée de deux niveaux de trois travées. Le rez-de-chaussée comporte une porte et deux baies, et le second étage est ouvert de trois baies. Les percements sont alignés et sont surmontés d’un linteau intradossé. La façade est également caractérisée par les seuils continus des baies. Les allèges sont ornées de panneaux rectangulaires et l’entablement est évidé en panneaux. La toiture en bâtière à coyaux, sur corniche supportée par des corbeaux, est couverte d’éternit.

Rue de Bertaimont 7
7000 Mons

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Classée comme monument le 12 août 1988

Institut du Patrimoine wallon

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Ferme des Blancs Curés à Marche-en-Famenne

La ferme des Blancs Curés est formée de deux volumes en vis-à-vis. Elle est en fait l’ancien presbytère de l’église Saint-Martin, dépendance de l’abbaye de l’ordre de Prémontré à Leffe-Dinant.

Le logis construit dans la première moitié du XVIe siècle a un premier niveau en moellons de calcaire équarris et chaulés et un deuxième niveau en pan-de-bois refait en briques au XXe siècle. Il est couvert d’une toiture en bâtière d’éternit. Notons que l’intérieur conserve deux cheminées, l’une gothique en pierre et l’autre en marbre de Saint-Remy du XVIIIe siècle.

Le second volume abrite les dépendances. Daté du XVIIIe siècle, il est constitué de moellons de calcaires et d’une bâtière d’éternit. On y retrouve une grange, deux étables, un fenil et des porcheries.

Rue du Maquis 4
6900 Marche-en-Famenne (Waha)

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Classée comme monument le 22 octobre 1991

Institut du Patrimoine wallon

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Maison vicariale de Marche-en-Famenne

La maison vicariale est l’ancien refuge de l’abbaye de Saint-Rémy. En 1750, le bâtiment passe au seigneur de Lulange, Laurent le Jeune, puis aux de Martial pour finalement, en 1777, revenir à la veuve de Pierre de Labeville. 

Il s’agit d’un volume rectangulaire gothique daté de la première moitié du XVIe siècle. Les trois niveaux sont en moellons équarris. La face latérale droite est marquée par deux fenêtres à traverse et linteau en accolade. On peut également remarquer la petite niche en plein cintre ainsi que la porte à traverse et linteau droit et la fenêtre à linteau échancré datant du milieu du XVIIIe siècle. La façade arrière comporte deux travées de fenêtres à linteau bombé datant des XVIIIe et XIXe siècles. Le rez-de-chaussée comporte les traces des baies antérieures murées (linteau en accolade, arc de décharge). La maison vicariale est couverte d’une haute bâtière d’ardoises à croupes et coyau.

Notons qu’à un des angles de la façade principale se situe une tour carrée du XVIIIe siècle et que l’intérieur est doté d’une cheminée en pierre du XVIIe siècle et d’autres éléments du XVIIIe siècle (portes, cheminée, escalier).

 

Maison vicariale © IPW

Place Toucrée 4
6900 Marche-en-Famenne

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Classée comme monument le 06 janvier 1983

Institut du Patrimoine wallon

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Manoir ou Maison Dochain

La maison Dochain est également appelé le « Manoir ». Il s’agit d’une ancienne habitation comprenant à l’origine un restaurant et un hôtel de voyageurs. L’édifice a été construit aux XVIIe et XIXe siècles. Il est cédé à la famille Dochain qui l’occupe jusqu’en 1615. 

C’est à cette date qu’il est ravagé dans un incendie. Le manoir est reconstruit un an plus tard par les Dochain sur deux niveaux. Notons que le millésime est visible sur les ancres du second étage. La maison est ensuite modifiée à de nombreuses reprises dès la deuxième moitié du XIXe siècle. C’est ainsi que les fenêtres du rez-de-chaussée ont été transformées en portes dotées d’un balcon et garde-corps en fer forgé. On peut y reconnaître les initiales de Jean Dochain ainsi que les dates 1616 et 1878.

Rue du Manoir 2
6900 Marche-en-Famenne

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Classé comme monument  le 23 novembre1976

Institut du Patrimoine wallon

 SPW-Patrimoine-Guy Focant

Maison Jadot

La maison Jadot est implantée dans un parc et est composée d’un volume parallèle à la ruelle des Carmes et d’un autre perpendiculaire rejoignant la rue du Commerce. Elle appartient à Jeanne de Soy, mariée à Jean Dochain, seigneur d’Aye, dès 1660. 

Édifiée en moellons de calcaire, à l’exception de la façade en briques, pierre bleue et soubassement de moellons, le volume parallèle comporte un double corps de cinq travées de deux niveaux. Certains cordons reliant les seuils, linteaux et traverses, la base des piédroits de porte ainsi que les deux ancres extrêmes (1 et 9) datent du XVIIe siècle. La maison est couverte d’une bâtière d’ardoises à croupe et coyau qui est percée en quinconce de lucarnes à fronton triangulaire. 

La seconde aile, de style classique, a été construite en 1776 en briques, pierre bleue et soubassement en moellons de calcaire. Elle comporte huit travées de deux niveaux percés de baies bombées à clé saillante. La travée d’entrée, plus soignée, est dotée d’une porte à listel et clé décorée d’un motif floral ainsi qu’une porte-fenêtre avec garde-corps en fer forgé. La construction est surmontée d’une toiture à la Mansart percée de lucarnes à ailerons. 

La maison Jadot, qui vient de connaître une restauration, abrite actuellement une partie des services de l’administration communale ainsi que le musée de la Famenne.

Rue du Commerce 17
6900 Marche-en-Famenne

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Classée comme monument (03/08/1956) 
Classée comme site (16/02/1981)

Institut du Patrimoine wallon

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Immeuble, anciennement "au Vieux Marché"

Cette maison est un édifice en pierre bleue et briques sur moellons de calcaire. La façade est datée de 1800 par les ancres situées au rez-de-chaussée et à l’étage. Ce dernier est ouvert de quatre fenêtres à linteau droit et montants harpés. Les seuils et linteaux sont prolongés par deux bandeaux.  Quatre oculi ovales surmontent ces baies. 

La haute bâtière d’ardoises à croupe et épi en fer forgé ainsi que le raccord entre les bandeaux et les chaînages d’angles démontrent que la façade a été plaquée sur une construction antérieure.

Sur la gauche se situe un porche en briques daté de la première moitié du XVIIIe siècle. Il est percé d’un portail en plein cintre assez trapu. Ce dernier est surmonté de deux fenêtres à linteau échancré et montants à queues de pierre depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle. L’édifice est couronné d’une bâtière d’ardoises.

Rue du Commerce 15
6900 Marche-en-Famenne

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Classé comme monument le 13 novembre 1981

Institut du Patrimoine wallon

SPW - F. Dor

Maison, rue du Commerce n° 3

Cette maison est construite en moellons de calcaire. Les fenêtres des étages sont dotées d’un linteau bombé caractérisé par un cavet, un seuil mouluré et une clé saillante ornée d’une coquille. 

La façade est compartimentée horizontalement par des bandeaux continuant les linteaux et par des cordons verticaux prolongeant les piédroits. Au sommet de la travée centrale une pierre porte le millésime de 1750. La porte est surmontée d’un linteau cintré, mouluré et orné d’une clé saillante décorée d’une palmette. Les fenêtres de gauche ont été remplacées par une vitrine récente. 

L’édifice est de plus caractérisé par des chaînages d’angles harpés, par une corniche de pierre et par une toiture en bâtière d’ardoises percées de trois lucarnes aux linteaux bombés, montants à ailerons et fronton triangulaire.

Rue du Commerce 3
6900 Marche-en-Famenne

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Classée comme monument  le 30 novembre 1989

Institut du Patrimoine wallon

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Maison, rue du Marais n° 137

Conçu à l’origine comme un seul édifice sans doute du XVIIe siècle, le bâtiment est actuellement divisé en deux habitations. Chacune des deux parties est érigée en style mosan à pignons débordants à épis et bâtières de tuiles. 

Légèrement plus petit, le n° 137 se compose de deux niveaux de briques et calcaire pour les encadrements et d’un soubassement de grès et calcaire délimité par un bandeau. Des marches de la hauteur de ce soubassement donnent accès à une porte – sans doute de la première moitié du XIXe siècle – plus récente que les baies, autant d’éléments qui se présentent de la même manière dans l’habitation contiguë. Le rez-de-chaussée est éclairé par une baie à croisée accolée à une baie à traverse à linteaux droits et montants harpés. Une baie à meneau éclaire l’étage. Les appuis, traverses et linteaux sont prolongés en autant de bandeaux de calcaire. La façade arrière a été fortement remaniée.

Rue du Marais 137
4500 Huy (Tihange)

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Classée comme monument le 27 novembre 1989

Institut du Patrimoine wallon

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Maison, rue du Marais n° 135

Conçu à l’origine comme un seul édifice sans doute du XVIIe siècle, le bâtiment est actuellement divisé en deux habitations. Chacune des deux parties est érigée en style mosan à pignons débordants à épis et bâtières de tuiles. 

Légèrement plus grand, le n° 135 se compose de deux niveaux de briques et calcaire pour les encadrements et d’un soubassement de grès et calcaire délimité par un bandeau. Des marches de la hauteur de ce soubassement donnent accès à une porte – sans doute de la première moitié du XIXe siècle – plus récente que les baies, autant d’éléments qui se présentent de la même manière dans l’habitation contiguë. 

Une petite ouverture à gauche de l’entrée marque sans doute l’emplacement de l’entrée originale. Le rez-de-chaussée est éclairé par une baie à traverse accolée à une baie à croisée à linteaux droits et montants harpés, toutes deux surmontées d’arcs de décharge. Deux baies à meneaux éclairent l’étage. Les appuis, traverses et linteaux sont prolongés en autant de bandeaux de calcaire. La façade arrière a été fortement remaniée dans un style contemporain. Un escalier en chêne à balustres tournés témoigne du mobilier d’origine.

Rue du Marais 135
4500 Huy (Tihange)

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Classée comme monument le 27 novembre 1989

Institut du Patrimoine wallon