Jo Van Hove

Ancienne maison de tailleurs de pierre, rue de la Fosse, 51

La localité de Maffle est depuis très longtemps connue pour son activité d’extraction de la pierre. L’exploitation des carrières a notamment permis la mise au jour d’outils préhistoriques en pierre et de tombeaux gallo-romains qui attestent d’une longue occupation du site. La pierre bleue est extraite à cet endroit dès la fin du Moyen Âge et alimente les chantiers de construction de la région. 

L’exploitation prend un tour nouveau au 19e siècle grâce aux progrès de la Révolution industrielle et la présence de la carrière Rivière et de fours à chaux dans le village. L’utilisation des pompes à vapeur permet notamment d’atteindre des profondeurs plus importantes et d’extraire des pierres de meilleure qualité. 

Après l’extraction, le matériau était confié aux tailleurs de pierre qui étaient installés à Maffle, notamment dans une série de maisons situées entre les numéros 43 et 51 de la rue de la Fosse. Construites dans la première moitié du 19e siècle pour les ouvriers carriers, ces habitations sans étage ont été érigées en briques peintes en blanc. 

Un chantier de taille de pierre poursuit encore de nos jours la tradition dans le village ; celui-ci abrite également le Musée de la Pierre et des carrières, installé dans une ancienne maison de maître de carrière. On y découvre tous les aspects du travail de la pierre : géologie, extraction, taille, transport et vie ouvrière, le tout présenté grâce à la présence d’outils, de machines et d’une riche iconographie.

Rue de la Fosse 51
7810 Maffle

carte

Classée comme monument le 17 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancienne maison de tailleurs de pierre, rue de la Fosse, 49

Le site des carrières de Maffle s’étend sur une dizaine d’hectares à l’ouest du village. Il borde le canal reliant Ath à Blaton, construit en 1865, et est traversé par la Dendre orientale et une ligne de chemin de fer. La présence des ces voies de communication a permis l’essor de l’industrie d’extraction de la pierre au moment de la Révolution industrielle et l’installation à Maffle de deux sociétés : la Société des carrières et fours à chaux de la Dendre et l’entreprise Rivière frères fondée en 1825. 

Cette entreprise créée par Samuel Rivière a été en service jusqu’en 1914 lorsque son activité est brutalement stoppée par la Première Guerre mondiale. Elle ne fut jamais remise en service malgré une reprise de l’extraction dans les années 1950. Après l’extraction, le matériau était confié aux tailleurs de pierre qui étaient installés à Maffle, notamment dans une série de maisons situées entre les numéros 43 et 51 de la rue de la Fosse. 

Construites dans la première moitié du 19e siècle pour les ouvriers carriers, ces habitations sans étage ont été érigées en briques peintes en blanc. Un chantier de taille de pierre poursuit encore de nos jours la tradition dans le village ; celui-ci abrite également le Musée de la Pierre et des carrières, installé dans une ancienne maison de maître de carrière.

Rue de la Fosse 49
7810 Maffle

carte

Classée comme monument le 17 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancienne maison de tailleurs de pierre, rue de la Fosse, 47

La localité de Maffle est depuis très longtemps connue pour son activité d’extraction de la pierre. L’exploitation des carrières a notamment permis la mise au jour d’outils préhistoriques en pierre et de tombeaux gallo-romains qui attestent d’une longue occupation du site. La pierre bleue est extraite à cet endroit dès la fin du Moyen Âge et alimente les chantiers de constructions de la région. 

L’exploitation prend un tour nouveau au 19e siècle grâce aux progrès de la Révolution industrielle et la présence de la carrière Rivière et de fours à chaux dans le village. L’utilisation des pompes à vapeur permet notamment d’atteindre des profondeurs plus importantes et d’extraire des pierres de meilleure qualité. 

Après l’extraction, le matériau était confié aux tailleurs de pierre qui étaient installés à Maffle, notamment dans une série de maisons situées entre les numéros 43 et 51 de la rue de la Fosse. Construites dans la première moitié du 19e siècle pour les ouvriers carriers, ces habitations sans étage ont été érigées en briques peintes en blanc. 

La maison située au n° 47, a conservé ses baies d’origine, une porte centrale encadrée par deux fenêtres. Un chantier de taille de pierre poursuit encore de nos jours la tradition dans le village ; celui-ci abrite également le Musée de la Pierre et des carrières, installé dans une ancienne maison de maître de carrière.

Rue de la Fosse 47
7810 Maffle

carte

Classée comme monument le 17 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancienne maison de tailleurs de pierre, rue de la Fosse, 45

Le site des carrières de Maffle s’étend sur une dizaine d’hectares à l’ouest du village. Il borde le canal reliant Ath à Blaton, construit en 1865, et est traversé par la Dendre orientale et une ligne de chemin de fer. La présence des ces voies de communication a permis l’essor de l’industrie d’extraction de la pierre au moment de la Révolution industrielle et l’installation à Maffle de deux sociétés : la Société des carrières et fours à chaux de la Dendre et l’entreprise Rivière frères fondée en 1825. 

Cette entreprise créée par Samuel Rivière a été en service jusqu’en 1914 lorsque son activité fut brutalement stoppée par la Première Guerre mondiale. Elle ne fut jamais remise en service malgré une reprise de l’extraction dans les années 1950. Après l’extraction, le matériau était confié aux tailleurs de pierre qui étaient installés à Maffle, notamment dans une série de maisons situées entre les numéros 43 et 51 de la rue de la Fosse. Construites dans la première moitié du 19e siècle pour les ouvriers carriers, ces habitations sans étage ont été érigées en briques peintes en blanc. 

La maison située au n° 45, a conservé ses baies d’origine, une porte centrale encadrée par deux fenêtres. Un chantier de taille de pierre poursuit encore de nos jours la tradition dans le village ; celui-ci abrite également le Musée de la Pierre et des carrières, installé dans une ancienne maison de maître de carrière.

Rue de la Fosse 45
7810 Maffle

carte

Classée comme monument le 17 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ferme Deneubourg à Bouvignies

Bouvignies est connu comme village agricole depuis le Moyen Âge lorsque plusieurs abbayes de la région y possèdent des terres qu’elles exploitent. Au XIXe siècle, les petites fermes ne suffisent plus à nourrir les habitants de la localité qui s’exilent en France ou dans les villes, pour travailler notamment dans l’industrie textile. 

Construite en 1816 comme l’indique l’inscription gravée sur la porte avant du logis, la ferme Deneubourg est une petite ferme basse de style néoclassique protégée par un mur de clôture. L’exploitation est composée d’un ensemble de bâtiments en briques chaulées, pierre calcaire et grès, et dont les toitures sont recouvertes de tuiles. 

Le long de la rue se trouvent le logis et une étable ; à droite, une petite cour mène vers une étable, une grange et d’anciennes porcheries et écuries. À l’arrière également, on trouve une ancienne remise à outils et voitures agricoles, construite par après et près de laquelle se trouve une ancienne potale vide, adossée au mur de clôture du jardin. 

L’exploitation doit son nom à son propriétaire, Benjamin Deneubourg, fermier promu maréchal-vétérinaire en 1851. Son fils François fut par ailleurs le premier vétérinaire diplômé du pays d’Ath.

Chemin de la Guinguette 2
7803 Bouvignies

carte

Classée comme monument le 17 avril 1985

Institut du Patrimoine wallon

J. Massaux

Château Bourlu

Autrefois précédé d’une cour d’honneur ceinte d’une grille en fer forgé, ce très bel hôtel de maître de style Louis XVI a été construit entre 1767 et 1770 par le chevalier L.-F. Carton, receveur des impôts pour la route Ath-Leuze. 

Il s’agit d’un imposant bâtiment de treize travées à deux niveaux en double corps enduits et se terminant par des courtes ailes perpendiculaires. Le nom de cet ancien hôtel lui vient de son emplacement sur le rempart du 14e siècle arasé, qui possédait une tour « bourlue ». 

Récemment restauré, l’édifice est aujourd’hui le témoin de la fin de la première occupation de nos régions par les Français après la Révolution. 

La jeune République charge le général Dumouriez, vainqueur de la bataille de Jemappes en novembre 1792, de poursuivre sa route et d’aller conquérir les Provinces-Unies. Le 18 mars 1793, Dumouriez est défait par les Autrichiens lors de la bataille de Neerwinden, petit village de l’actuelle commune de Landen, à quelques encablures de Liège, et passe à l’ennemi. Menacé d’être traduit devant l’Assemblée nationale, d’arrestation et de comparution devant le tribunal révolutionnaire, Dumouriez s’allie au prince Frédéric-Josias de Cobourg et aux armées impériales. Sur la route de Valenciennes et de Paris, il est abandonné par ses soldats et forcé de signer sa trahison au château Bourlu le 27 mars 1793, avant d’entamer une vie de fugitif et de se fixer au Danemark.

Rue du Château Bourlu 21
7800 Ath

carte

Classé comme monument le 27 mars 1983 

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Maison de maître, rue Beugnies 8

Entre la fin du 17e siècle et la première moitié du 18e siècle, Ath est bombardée à plusieurs reprises et victime d’un siège mené par les Français en 1745. 

Après un redressement économique intervient la reconstruction, grâce aux nouveaux profits engendrés par les marchands et bourgeois de la ville qui souhaitaient disposer d’une nouvelle demeure d’apparat. Le prestige du siècle de Louis XIV à travers l’Europe permet alors à de nouvelles influences stylistiques de parvenir dans nos régions. Une partie du Hainaut voit se développer un style architectural dit « tournaisien », caractérisé par une réduction de l’utilisation de la pierre dans l’ornementation des façades. La pierre de taille est reléguée aux soubassements, aux chaînages d’angles et des baies. Le plus souvent, le reste de la maçonnerie de brique est recouvert d’un enduit. 

Cette demeure fait partie d’une série de belles maisons de maître du 18e siècle ayant fait l’objet d’une mesure de classement dans les années 1980 et d’une restauration pratiquement immédiate. Au contraire de la façade plus monumentale des numéros 2 et 4 de la rue, cet édifice exhibe une allure plus modeste.

Rue Beugnies 8
7800 Ath

carte


Classée comme monument le 17 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Maison de maître, rue Beugnies, 6

Entre la fin du 17e siècle et la première moitié du 18e siècle, Ath est bombardée à plusieurs reprises et victime d’un siège mené par les Français en 1745. Après un redressement économique intervient la reconstruction, grâce aux nouveaux profits engendrés par les marchands et bourgeois de la ville qui souhaitaient disposer d’une nouvelle demeure d’apparat. 

Le prestige du siècle de Louis XIV à travers l’Europe permet alors à de nouvelles influences stylistiques de parvenir dans nos régions. Une partie du Hainaut voit se développer un style architectural dit « tournaisien », caractérisé par une réduction de l’utilisation de la pierre dans l’ornementation des façades. La pierre de taille est reléguée aux soubassements, aux chaînages d’angles et des baies. Le plus souvent, le reste de la maçonnerie de brique est recouvert d’un enduit. 

Cette demeure fait partie d’une série de belles maisons de maître du 18e siècle ayant fait l’objet d’une mesure de classement dans les années 1980 et d’une restauration pratiquement immédiate. 

Au contraire de la façade plus monumentale des numéros 2 et 4 de la rue, cet édifice exhibe une allure plus modeste.

Rue Beugnies 6
7800 Ath

carte

Classée comme monument le 17 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant

Maison de maître, rue Beugnies, 2-4

Entre la fin du 17e siècle et la première moitié du 18e siècle, Ath est bombardée à plusieurs reprises et victime d’un siège mené par les Français en 1745. Après un redressement économique intervient la reconstruction, grâce aux nouveaux profits engendrés par les marchands et bourgeois de la ville qui souhaitaient disposer d’une nouvelle demeure d’apparat. 

Le prestige du siècle de Louis XIV à travers l’Europe permet alors à de nouvelles influences stylistiques de parvenir dans nos régions. Une partie du Hainaut voit se développer un style architectural dit « tournaisien », caractérisé par une réduction de l’utilisation de la pierre dans l’ornementation des façades. La pierre de taille est reléguée aux soubassements, aux chaînages d’angles et des baies. Le plus souvent, le reste de la maçonnerie de brique est recouvert d’un enduit. Cette demeure fait partie d’une série de belles maisons de maître du 18e siècle ayant fait l’objet d’une mesure de classement dans les années 1980 et d’une restauration par la suite. 

Les numéros 2 et 4 constituent en réalité une seule maison à l’époque, d’allure monumentale, tandis que les deux maisons voisines adoptent une allure plus sobre. Restaurée au début des années 1990, elle comporte des briques chaulées et est ornée d’un oculus ovale au-dessus de la porte d’entrée.

Rue Beugnies 2-4
7800 Ath

carte

Classée comme monument le 17 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Maison de maître, rue du Noir Bœuf 3

Une série de belles maisons de maître du 18e siècle ont fait l’objet d’une mesure de classement dans les années 1980 et d’une restauration dans les années 1990. La majorité d’entre elles se trouvent dans la rue de Beugnies toute proche. 

Cette maison, bien que malheureusement percée d’une porte de garage, a conservé sa façade d’inspiration classique érigée au milieu du 18e siècle sur deux niveaux, rythmée par cinq travées de briques enduites et de pierre de taille pour les angles, les linteaux et le soubassement. La porte d’entrée est surmontée d’un balcon orné d’un beau garde-fou en fer forgé typique de l’époque. Cet édifice comme bien d’autres est le témoin de la reconstruction de la ville après des temps difficiles. 

Entre la fin du 17e siècle et la première moitié du 18e siècle, Ath est bombardée à plusieurs reprises et victime d’un siège mené par les Français en 1745. 

Après un redressement économique intervient la reconstruction, grâce aux nouveaux profits engendrés par les marchands et bourgeois de la ville qui souhaitaient disposer d’une nouvelle demeure de prestige.

Rue du Noir Bœuf 3
7800 Ath

carte

Classée comme monument le 17 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon