SPW - J.-L. Carpentier

Parlement wallon (ancien hospice Saint-Gilles)

Situé au pied de la citadelle de Namur, l’hospice Saint-Gilles, attesté dès le XIIIe siècle, est entièrement reconstruit entre 1667 et 1724. Composé de trois ailes selon un plan en U ouvert sur la Meuse, le bâtiment est typique des constructions mosanes du XVIIe siècle : façade composée de brique pour les murs et de pierre calcaire pour le soubassement, encadrement de fenêtres, chaînages d’angle et cordons. Face à la citadelle se dresse un portail baroque en calcaire.

Après son abandon dans les années 1960, l’hospice devient propriété de la Région wallonne en 1985. Celle-ci entame des travaux de rénovation dans les années 1990 sur les plans de l’architecte André Dupont. Le bâtiment est consolidé et les murs extérieurs enduits de couleur rouge qui restitue la coloration des briques dont la disposition est rappelée par des joints. L’aménagement intérieur respecte les structures existantes, comme la salle des séances publiques, en U étroit, rappelant la Chambre des Communes anglaise. Une audacieuse verrière extérieure est ajoutée ultérieurement pour faciliter les circulations internes.

Le siège du Parlement wallon

L’installation de l’assemblée parlementaire wallonne au Saint-Gilles avait été envisagée à l’automne 1975 par le premier Conseil régional avant que celui-ci ne retienne l’idée d’une implantation neuve sur le site (voisin) du Grognon. Lorsqu’en 1985, la Région avait acquis l’ancien hospice, inoccupé depuis vingt ans, c’était initialement dans le but d’y reloger le cabinet du Ministre-Président, la Maison jamboise ne devant abriter dans la conception de ce dernier que les réunions de l’Exécutif. La réorientation de l’affectation se passa en deux temps : d’abord suite à l’implantation du cabinet du Ministre-Président dans la Maison jamboise, qui rendait les surfaces du Saint-Gilles excessives pour les seules réunions de l’Exécutif si bien qu’il fut décidé dès 1992 d’y loger plutôt des services du Parlement.

Ensuite, lors du rejet par la Ville de Namur, suite à un référendum populaire, du projet de construction d’un bâtiment neuf pour la salle des séances du Parlement sur le Grognon : le président de l’assemblée, Guy Spitaels, proposa à celle-ci, le 26 juin 1996, d’installer sa salle des séances et ses locaux principaux dans le Saint-Gilles alors déjà en cours de rénovation, ainsi que son lointain prédécesseur Franz Janssens l’avait imaginé onze ans plus tôt.

La première séance du Parlement dans ses nouveaux locaux eut lieu à la rentrée parlementaire du 21 octobre 1998. Aujourd’hui, le Saint-Gilles est devenu un symbole fort du pouvoir régional, au même titre que l’Élysette qui lui fait face de l’autre côté de la Meuse.

"Détaché en 1995 à la présidence de mon parti pour y remplir les fonctions de chef de cabinet, je n’ai pas vécu l’aménagement dans le bâtiment du Saint-Gilles. J’y ai directement siégé comme parlementaire et président. S’ il est vrai que l’ensemble a été superbement rénové et se situe au confluent symbolique de la Meuse et de la Sambre, j’ai cependant été amené à déclarer qu’ il me paraissait encore trop peu fonctionnel pour répondre aux exigences d’une Assemblée moderne qui doit gérer le destin de la Wallonie. Aujourd’hui, j’espère que les années à venir verront la transformation de ce bâtiment, en harmonie avec le site que les Namurois nomment « le Grognon ». Il y va pour Namur, de sa dimension de capitale wallonne et pour la Wallonie, de la traduction architecturale de sa modernité et de son nouvel élan".  Témoignage de Richard Miller, in L’Aventure régionale, p. 296. 

Rue Notre-Dame 1
5000 Namur

carte

Classé comme monument le 15 janvier 1936

Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

Ancienne Bourse de commerce de Namur

De style néo-Renaissance, la Bourse de commerce a été édifiée à partir de 1932 en briques et calcaire selon les plans de l’architecte E. Dickschen, d’après un avant-projet d’E. Frankinet. Elle fut inaugurée en 1934. Plusieurs bâtiments de la place d’Armes avaient été détruits au cours des bombardements de la Première Guerre mondiale et le nouveau bâtiment avait été édifié grâce aux réparations de guerre versées par l’Allemagne.

À l’arrière du bâtiment subsiste une ancienne tour d’enceinte, la tour Saint-Jacques, devenue beffroi de la ville de Namur, et, à ce titre, aujourd’hui, classée au patrimoine mondial de l’Unesco avec les autres beffrois wallons. Complètement restructurée voici peu suivant les plans de l’architecte Marc Jortay, la Bourse de commerce accueille actuellement un centre de Congrès ultra moderne après avoir abrité longtemps le Parlement wallon.

 

1961, 1968 : les Congrès constitutifs du MPW et du RW

Fondé dans la foulée des grandes grèves de l’hiver 1960-1961 contre la loi unique, le Mouvement populaire wallon regroupe essentiellement des syndicalistes de gauche, à l’initiative d’André Renard. Ayant pour objectif le fédéralisme, le succès du mouvement est rapide et de nombreuses régionales sont fondées suite à l’annonce officielle de sa création, faite à Namur le 27 mars 1961. Présidé par André Renard, le premier Congrès du MPW regroupe près d’un millier de personnes à la Bourse de commerce les 18 et 19 novembre 1961.

Moins de sept ans plus tard, la crise linguistique et la radicalisation du Mouvement wallon débouchent sur une autre étape parmi les plus fondamentales de l’histoire du Mouvement wallon avec le Congrès constitutif, le 9 juin 1968, du Rassemblement wallon qui regroupe plusieurs partis fédéralistes sous l’impulsion de son premier président François Perin. Le RW prendra rapidement de l’importance sur la scène politique francophone (en obtenant jusqu’à 20 % des suffrages en 1971) et jouera un rôle essentiel d’aiguillon et de propositions constructives dans la réforme de l’État de 1970 et dans la régionalisation préparatoire de 1974.

 

1981 : le premier siège du Conseil régional wallon

L’ancienne Bourse de commerce fut également et surtout le siège du Conseil régional wallon avant son installation au Saint-Gilles. D’octobre 1980 à l’automne 1981, le CRW avait siégé dans la grande salle de l’hôtel Sofitel de Wépion, louée à cette fin par la Ville de Namur, qui mit ensuite les locaux de la Bourse à la disposition du Conseil. Celui-ci regroupait initialement tous les députés et sénateurs élus en Wallonie et il ne disposa d’une composition propre et d’élus distincts des élus fédéraux qu’à partir des élections de juin 1995, les premières du genre. Le parlement de la Région wallonne siégea à la Bourse de commerce du 23 décembre 1981 jusqu’à l’inauguration du Saint-Gilles en septembre 1998, sous la présidence d’André Cools (1981-1985), de Charles Poswick (1985-1988), de Willy Burgeon (1988-1995), de Guy Spitaels (1995-1997) et d’Yvan Biefnot (1997-1999), outre un bref intérim de trois mois de Valmy Féaux de février à mai 1988.

 

Le tableau de cette législature ne serait pas complet sans un mot sur l’ambiance différente qui régnait entre les parlementaires wallons, bien moins compassée qu’au parlement fédéral. Contacts humains directs, simplicité, cordialité, y compris avec les ministres : on y apprenait différemment le débat démocratique bien plus en terme de discussion que d’affrontement. On y nouait aussi des amitiés et je ne peux pas ne pas évoquer avec tendresse Henri Mordant dont les qualités humaines et la grande culture m’avaient d’emblée séduit. Témoignage de José Daras, in L’Aventure régionale, p. 308. 

Places d’Armes
5000 Namur

carte

Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

ASBL Archives photographiques namuroises

Ancien hôtel Sofitel à Wépion

L’ancien hôtel Sofitel de Wépion, aujourd’hui intégré dans la chaîne Léonardo après avoir fait partie de celle des Novotel, est un vaste bâtiment plat en bord de Meuse, édifié en 1973 et comptant plus d’une centaine de chambres et de nombreuses salles de réunion pour séminaires.

1980-1981 : la première session du Conseil régional

Le 14 mai 1979, une Assemblée informelle des Parlementaires de la Région wallonne avait été réunie à Namur à la demande de Jean-Maurice Dehousse, président du premier Exécutif régional, afin de procéder à la lecture de sa déclaration de politique générale. Le Conseil régional wallon, prédécesseur de l’actuel Parlement wallon, tint sa première réunion le 15 octobre 1980 au Sofitel de Wépion, tandis que les quelques fonctionnaires de cette nouvelle assemblée, « se casaient tant bien que mal dans un bâtiment de la rue Saint-Nicolas à Namur ». Léon Hurez devint le premier président du Conseil régional. 

Dans la perspective de pouvoir accueillir sans délai les travaux du nouveau Conseil régional wallon (après la suppression du Conseil consultatif provisoire qui avait existé de 1974 à 1977) dont la création, pensait-on, était imminente, la Ville de Namur avait loué dès 1978 la seule vaste salle de réunion disponible sur son territoire, celle de l’hôtel Sofitel de Wépion, inauguré cinq ans plus tôt. Elle courait moins le risque ainsi de voir la nouvelle assemblée wallonne décider de s’installer « provisoirement » dans une autre ville mieux équipée, si d’aventure Namur n’avait pu fournir les lieux nécessaires. C’est donc dans cette salle de réunion qu’eut lieu, le 15 octobre 1980, la séance officielle d’installation du CRW issu des lois d’août 1980. Léon Hurez présida le Conseil régional wallon jusqu’au 6 octobre 1981, durant toute la première session au cours de laquelle furent adoptés les deux premiers décrets wallons dans les matières alors régionales : celui du 21 août 1981 modifiant la loi sur la pêche fluviale et celui du 26 août 1981 créant un Comité de surveillance et de contrôle dans les entreprises en voie de restructuration.

Dès la législature suivante, après les élections du 8 novembre 1981, le Conseil régional put s’installer dans les locaux de l’ancienne Bourse de commerce au coeur de Namur. Il se rapprochait ainsi des services du greffe qui, alors « forts » de quatre agents, s’étaient installés dès 1980 au no 24 de la rue Saint-Nicolas, dans un bâtiment loué alors à une société bancaire qui l’avait laissé sans occupation depuis longtemps. Ces locaux sont toujours occupés actuellement par le Greffier du Parlement wallon.

 

"Le décor : un « Sofitel » en bord de Meuse, une salle basse, aveugle, très moderne d’aspect, mais présentant peu de commodités. Des chambres d’hôtel en guise de salles. À côté, un GB. Ce n’est pas un décor historique pour la Wallonie, mais il 

semble politiquement exclu de retourner à Bruxelles et de siéger au Sénat comme le Conseil communautaire. Alors, le « provisoire » peut durer". Combat, 13 novembre 1980, p. 2.

"L’intérêt des membres de l’assemblée était réel et conduisit souvent le conseil à siéger tard dans la soirée, tant le souci d’information de ses membres était grand. Les conditions de travail étaient, bien sûr, précaires et malcommodes : siéger dans un hôtel, dans lequel un va-et-vient de clients et de personnel créait une certaine confusion, n’ était ni aisé, ni compatible avec la dignité d’une assemblée législative. Qu’on me comprenne bien : je n’entends pas critiquer la décision de la Ville de Namur de mettre ces lieux à notre disposition. Le bourgmestre d’alors, Louis Namêche, avait, bien avant le vote de la loi spéciale, compris qu’il devait rapidement permettre l’accueil de l’assemblée dans une ville à qui le soudain statut d’hôte d’instances régionales posait d’évidence quelques problèmes. Sa décision permit d’installer le Conseil deux mois seulement après l’entrée en vigueur de la loi et le mit en état d’entamer immédiatement ses travaux".  Témoignage de Léon Hurez, in L’Aventure régionale, p. 62-63.

Chaussée de Dinant 1148
5100 Namur

carte

Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

Composition du Parlement wallon (2009-2014)

En raison de l’excellent résultat remporté par Écolo, la majorité PS-cdH s’ouvre aux Verts, en juin 2009. Le Plan Marshall pour la Wallonie devient le Plan Marshall 2.Vert. Quant au Parlement wallon, il ne compte plus de députés issus de l’extrême-droite.

Référence
Ency04


Institut Destrée (Paul Delforge et Marie Dewez) - Segefa (Pierre Christopanos, Gilles Condé et Martin Gilson)

Composition du Parlement wallon (2004-2009)

Mettant un terme à l’expérience de la majorité arc-en-ciel, à la fois parce qu’Écolo ne dispose quasiment plus d’élus et parce que les tensions se multiplient entre partenaires, le PS se tourne vers le cdH pour former la nouvelle majorité wallonne en juin 2004. Durant cette législature, souhaitant dépasser le Contrat d’Avenir actualisé, un nouveau plan d’actions prioritaires est porté par le Ministre-Président wallon et son gouvernement : le Plan Marshall pour la Wallonie.

Référence
Ency04


Institut Destrée (Paul Delforge et Marie Dewez) - Segefa (Pierre Christopanos, Gilles Condé et Martin Gilson)

Composition du Parlement wallon (1999-2004)

Pour la première fois depuis 1980, le PSC ne figure plus dans une majorité wallonne, au soir du scrutin de juin 1999. Une majorité arc-en-ciel réunit PS, PRL et Écolo. Durant cette législature, l’accent est surtout mis sur le Contrat d’Avenir pour la Wallonie, lancé par le Ministre-Président wallon dès sa prise de fonction à Namur.

Référence
Ency04


Institut Destrée (Paul Delforge et Marie Dewez) - Segefa (Pierre Christopanos, Gilles Condé et Martin Gilson)

Composition du Parlement wallon (1995-1999)

Le scrutin du 21 mai 1995 est le premier qui permet à l’électeur de désigner directement ses représentants au Parlement wallon. Ils sont 75 députés élus spécifiquement au suffrage universel pour siéger à Namur. L’événement est important. Il s’accompagne de l’entrée des deux premiers élus sur une liste du FN.
Jusqu’aux élections du 21 mai 1995, l’électeur est tenu de voter soit pour la case de tête, désignant ainsi l’ensemble de la liste, soit pour un seul candidat effectif et/ou un candidat suppléant. À partir des scrutins de mai 1995, est introduit le vote multiple sur une seule et même liste (adopté in extremis au Parlement le 3 avril 1995). Par ailleurs, l’élection au Sénat se déroule désormais sur l’ensemble du collège électoral français ou flamand : plusieurs millions d’électeurs contribuent à valoriser les résultats en voix de préférence...
À partir de la rentrée politique de 1998, l’ancien hospice Saint-Gilles devient le lieu des séances plénières du pouvoir législatif wallon, qui abandonne ainsi l’ancienne place de la Bourse. Quant aux Cabinets ministériels, ils sont désormais tous installés à Namur.

Référence
Ency04


Institut Destrée (Paul Delforge et Marie Dewez) - Segefa (Pierre Christopanos, Gilles Condé et Martin Gilson)

Composition du Parlement wallon (1992-1995)

La réforme institutionnelle de 1992-1993 consécutive aux accords de la Saint-Michel et de la Saint-Quentin accorde de nouvelles compétences à la Région wallonne et prévoit, à l’horizon 1995, l’élection directe de ses membres. La majorité reste constituée par le PS et le PSC.
Tentant d’anticiper les nouvelles échéances, plusieurs initiatives sont prises durant cette législature pour affirmer davantage l’institution wallonne dans le paysage politique belge. Sur le plan symbolique, on commence à abandonner les termes Conseil régional wallon et Exécutif régional wallon pour leur privilégier les expressions Parlement wallon et Gouvernement wallon. Ce dernier dispose d’ailleurs de nouveaux bâtiments, le long de la Meuse, qui prennent rapidement le surnom de l’Élysette. Quant à l’implantation de l’assemblée wallonne, elle donne lieu à un concours international dont le lauréat, le suisse Botta, propose un bâtiment imposant sur le site du Grognon. La législature s’achève sans que le dossier soit tranché.

Référence
Ency04


Institut Destrée (Paul Delforge et Marie Dewez) - Segefa (Pierre Christopanos, Gilles Condé et Martin Gilson)

Composition du Conseil régional wallon (1988-1991)

Au soir du scrutin de décembre 1987, le PS dispose d’une majorité quasiment absolue à Namur. Ne souhaitant pas que le PS s’allie avec Écolo pour former la majorité, le PSC se délie de ses accords avec le PRL et s’allie au PS. La coalition PS-PSC qui se met en place en 1988 se prolongera jusqu’en 1999.
Comme en 1985, le système de l’apparentement propulse au Conseil régional wallon un mandataire brabançon qui était candidat en dehors des arrondissements wallons. Le député André Lagasse, candidat FDF à Bruxelles, hérite du dernier siège de député de Nivelles, et siège à Namur jusqu’en 1991.
Disposant de nouvelles compétences suite aux accords institutionnels conclus durant l’été 1988, le gouvernement et le parlement wallons consolident leur implantation à Namur.
Le phénomène des campagnes électorales à l’américaine, caractéristiques des années septante et nécessitant d’importants moyens financiers, vient se heurter à des questions éthiques, portant sur les sources de financement des partis, débat soulevé notamment par un nouveau parti, le mouvement Écolo qui lutte à l’époque contre la personnalisation des scrutins. Le phénomène paraît pourtant inéluctable, comme en témoignent les réformes introduites en 1993, 1995 et 2003 : jusqu’aux élections du 21 mai 1995, l’électeur est tenu de voter soit pour la case de tête, désignant ainsi l’ensemble de la liste, soit pour un seul candidat effectif et/ou un candidat suppléant.

Référence
Ency04


Institut Destrée (Paul Delforge et Marie Dewez) - Segefa (Pierre Christopanos, Gilles Condé et Martin Gilson)

Composition du Conseil régional wallon (1985-1987)

Après quatre années de gouvernement de la Wallonie sous une majorité tripartite, le PSC et le PRL décident de former ensemble la nouvelle majorité wallonne, repoussant socialistes et écologistes dans l’opposition. Le Conseil régional wallon doit accueillir 104 membres, dont un élu de la Volksunie qui se retrouve à Namur par le jeu de l’apparentement entre arrondissements de la province du Brabant. Considérant qu’un représentant d’un arrondissement flamand ne peut siéger au Conseil régional wallon, la présence du sénateur VU n’est pas validée ; le Conseil culturel de la Communauté française (1979), et le Vlaamse Raad (1982) avaient été confrontés au même problème et avaient aussi procédé à l’exclusion du mandataire. C’est donc avec 103 membres que fonctionnera le Conseil régional wallon jusqu’en 1987. Durant cette courte période (1985-1987), la question de l’implantation des organes wallons à Namur est remise en question, malgré le décret adopté en 1986 faisant de « Namur, capitale de la Région wallonne, (…) le siège du Conseil régional wallon ».

Référence
Ency04


Institut Destrée (Paul Delforge et Marie Dewez) - Segefa (Pierre Christopanos, Gilles Condé et Martin Gilson)