Paul delforge

Sculpture Yvonne VIESLET

Monument Yvonne Vieslet, réalisé par le sculpteur Patris de Marchienne, 29 juillet 1956 – 16 juillet 2010.

Le nom d’Yvonne Vieslet (Monceau-sur-Sambre 1908 – Marchienne-au-Pont 1918) est associé à un épisode dramatique de la Grande Guerre dans le pays de Charleroi. Après avoir survécu aux privations et aux souffrances des quatre années de guerre, Yvonne Vieslet est une petite fille de dix ans qui, en toute innocence, est victime de la folie meurtrière des « grands ». En octobre 1918, les soldats allemands sont en pleine débandade. Dans leur repli, ils maintiennent prisonniers des soldats français et un camp de passage a été aménagé à Marchienne-au-Pont. Après la distribution de couques et de pains aux élèves de l’entité grâce à l’intervention du Comité de Secours local, la petite fille passe à proximité du camp et est émue par l’état des prisonniers. En dépit d’une interdiction, elle propose sa couque à un détenu et la sentinelle allemande de faction tire dans sa direction, la touchant mortellement.

Le récit de ce drame fait rapidement le tour du pays de Charleroi, confortant l’animosité et l’exaspération à l’égard de ceux qui occupent le territoire depuis quatre ans. Alors que l’Armistice approche, l’événement prend une dimension internationale. À titre posthume, le président français Raymond Poincaré décerne la médaille de la Reconnaissance française en argent (1919). Les écrits se multiplient (poèmes ou récits), apportant toujours davantage de précisions... Une médaille commémorative est frappée ; des milliers de photographies de la petite victime sont vendues ; les autorités communales de Marchienne-au-Pont et de Monceau-sur-Sambre attribuent à une rue le nom d’Yvonne Vieslet et une souscription publique contribue à l’élévation d’un premier monument, rue de Châtelet, à Marchienne-au-Pont, à l’endroit même où la petite fille a été tuée. Dès 1919, une plaque commémorative a été apposée dans la cour de l’école de Monceau-sur-Sambre. En 1956, un second monument voit le jour, à Monceau, devant l’école fréquentée par la petite Vieslet, rue Ferrer. Il est inauguré une semaine à peine avant que ne survienne la catastrophe de Marcinelle.

L’émotion provoquée par la mort violente de la petite Yvonne a-t-elle masqué la réalité des événements ? Dans un ouvrage publié en 1984, Claude Daubanton s’appuie sur le témoignage d’un témoin pour donner une version différente des faits qui se sont déroulés le 12 octobre 1918. Il y avait bien des soldats français retenus prisonniers dans la cour du Cercle Saint-Édouard, à Marchienne. Depuis la rue, les passants observaient la tension manifeste qui opposait les prisonniers épuisés et les Allemands en déroute, chacun éprouvant les mêmes difficultés pour se nourrir. Un quignon de pain jeté depuis la rue atterrit dans la cour et sème le trouble entre détenus et geôliers. La sentinelle allemande qui repousse violemment un prisonnier français est prise à partie verbalement par les Carolorégiens. Sentant la tension monter, un soldat tire pour disperser la foule et la balle atteint mortellement la jeune Vieslet. Il n’y avait par conséquent pas intention manifeste de la part du soldat allemand.

Quoi qu’il en soit, la population reste attachée à la mémoire de l’événement, quelle qu’en soit la version. On en veut pour preuve une mobilisation de citoyens pour remplacer la statue de Monceau dérobée en 2007, probablement en raison de la valeur de son métal… Œuvre d’Ernest Patris (1909-1981), l’originale pesant plusieurs dizaines de kilos ne sera jamais retrouvée. En 2010, une œuvre similaire est réalisée par Fabrice Ortogni en polyester. Elle est inaugurée le 16 juillet 2010.
Sculpteur et céramiste, le Gembloutois Ernest Patris venait de créer un atelier de poterie à Marchienne-au-Pont (1952), où il commençait aussi à couler le bronze et l’étain (1955), lorsqu’il est sollicité pour réaliser la statue d’Yvonne Vieslet. Diplômé de l’Université du Travail où il a suivi des cours de dessin technique, de modelage et de fonderie, Patris avait appris seul à modeler la terre glaise dans l’Entre-deux-Guerres, période où il était ouvrier aux ACEC. Des cours d’anatomie qu’il avait suivis à l’Académie de Gand et de fonderie à l’École professionnelle de Gilly, il avait retenu les principes qui lui permettraient de réaliser des bustes et des portraits d’autant plus appréciés que son amitié avec James Ensor lui apporta un savoir-faire supplémentaire. Ses modèles étaient autant les enfants que les ouvriers mineurs et même si, comme nombre de statuaires de sa génération, les monuments aux victimes des deux guerres constituent une partie de son activité, il réalise une œuvre personnelle originelle qui s’enrichit aussi de tableaux. Fin observateur de la société et de scènes de vie, Ernest Patris s’essaya à diverses techniques tant en peinture qu’en sculpture. Sa réputation ayant dépassé les frontières du pays de Charleroi, il expose à de nombreuses reprises à l’étranger, où il est maintes fois récompensé. En Suisse, il signe le monument Interflora et on lui doit encore un buste de l’abbé Pierre et de Roberto Benzi.

Ayant appris le métier dans la fonderie familiale Walcast à Gosselies, Fabrice Ortogni a étudié le design industriel à La Cambre, avant de se lancer dans une activité qui allie technique et créativité. Designer industriel, « jonglant avec la coulée des aciers inoxydables et les alliages spéciaux pour réaliser des moules » qui lui sont commandés sur le marché international, le directeur de Corsair s’est porté candidat quand les autorités carolorégiennes ont sollicité une entreprise capable de reproduire presqu’à l’identique la statue en bronze de Vieslet réalisée par  Patris et dérobée un demi-siècle après son inauguration. Avec un procédé de fabrication innovant, Ortogni a ainsi mis les nouvelles technologies (polyester imitation bronze) au service du passé, et rendu au quartier de Monceau son monument Vieslet.

Sources

Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse (dont L’Avenir, 30 mai 2009 et 17 juillet 2010)
Louis GOFFIN, Yvonne Vieslet, Monceau-sur-Sambre, Collet, 1956
http://www.bel-memorial.org/cities/hainaut/marchienne-au-pont/marchienne-au-pont_monument_yvonne_vieslet.htm (s.v. juillet 2015)
http://www.galeriedupistoletdor.com/gdpo/sculpture/Patris.htm
http://www.charleroi-decouverte.be/index.php?id=113 (s.v. juin 2015)
Claude DAUBANTON, Royale Feuille d’Etain de Marchienne-au-Pont, Marchienne-au-Pont, 1984
Paul PIRON, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Lasne, 2003, t. II, p. 260

 

Monument Yvonne Vieslet (Monceau)

Rue Ferrer 
6031 Monceau

carte

Paul Delforge

Paul Delforge – Diffusion Institut Destrée - Sofam

Monument Yvonne VIESLET

Monument Yvonne Vieslet, 1er juillet 1928.
Réalisé par Hector Brognon avec l’aide de Joseph Roger et de l’architecte René Anthoine.

Le nom d’Yvonne Vieslet (Monceau-sur-Sambre 1908 – Marchienne-au-Pont 1918) est associé à un épisode dramatique de la Grande Guerre dans le pays de Charleroi. Après avoir survécu aux privations et aux souffrances des quatre années de guerre, Yvonne Vieslet est une petite fille de dix ans qui, en toute innocence, est victime de la folie meurtrière des « grands ». En octobre 1918, les soldats allemands sont en pleine débandade. Dans leur repli, ils maintiennent prisonniers des soldats français et un camp de passage a été aménagé à Marchienne-au-Pont. Après la distribution de couques et de pains aux élèves de l’entité grâce à l’intervention du Comité de Secours local, la petite fille passe à proximité du camp et est émue par l’état des prisonniers. En dépit d’une interdiction, elle propose sa couque à un détenu et la sentinelle allemande de faction tire dans sa direction, la touchant mortellement. Le récit de ce drame fait rapidement le tour du pays de Charleroi, confortant l’animosité et l’exaspération à l’égard de ceux qui occupent le territoire depuis quatre ans.

Alors que l’Armistice approche, l’événement prend une dimension internationale. À titre posthume, le président français Raymond Poincaré décerne la médaille de la Reconnaissance française en argent (1919). Les écrits se multiplient (poèmes ou récits), apportant toujours davantage de précisions... Une médaille commémorative est frappée ; des milliers de photographies de la petite victime sont vendues ; les autorités communales de Marchienne-au-Pont et de Monceau-sur-Sambre attribuent à une rue le nom d’Yvonne Vieslet et une souscription publique contribue à l’élévation d’un premier monument, rue de Châtelet, à Marchienne-au-Pont, à l’endroit même où la petite fille a été tuée. Dès 1919, une plaque commémorative a été apposée dans la cour de l’école de Monceau-sur-Sambre. En 1956, un second monument verra le jour, à Monceau, devant l’école fréquentée par la petite Vieslet.

Témoignage de l’importance que conserve l’événement dix ans après la fin de la Grande Guerre, la princesse Marie-José est présente le 1er juillet 1928 lors de l’inauguration du monument de Marchienne-au-Pont, devant le Cercle Saint-Édouard. La stèle placée le long de la grand-route est de la même inspiration que la pierre tombale du cimetière de Monceau. Dans un cercle (dans un rectangle au cimetière), la jeune fille est représentée de profil tendant sa couque vers la main du prisonnier français (on ne voit que le bout des doigts de ce dernier). Il n’y a forcément pas de dédicace publique sur la tombe de la jeune fille, c’est une couronne de fleurs qui orne le bas de la stèle. Sur le monument public, outre des effets de taille de pierre et autres légères ornementations, la jeune fille est aussi représentée tenant son cartable dans la main gauche. Quant au texte, il indique sur la face avant :

À
YVONNE VIESLET

FUSILLÉE A L’AGE DE 10 ANS
PAR UN SOLDAT ALLEMAND
POUR AVOIR DONNÉ SA
COUQUE SCOLAIRE À UN
SOLDAT FRANCAIS PRISONNIER

LE 12 OCTOBRE 1918

La symbolique traverse le temps et n’échappe pas aux rexistes ni aux nazis. Sous l’occupation allemande, un tel monument est considéré comme une provocation pour les sympathisants d’Hitler. Fin 1940, les partisans de l’Ordre nouveau démolissent le monument Vieslet et évacuent les décombres (certaines sources indiquent qu’il fut enlevé, à l’instar de la plaque commémorative apposée dans la cour de l’École de Monceau). En dépit de l’absence d’un élément matériel, le lieu du monument est régulièrement fleuri les 12 octobre des années de guerre en dépit des interdictions. Dès 1946, le monument est restauré à sa place d’avant-guerre, grâce à une souscription publique lancée par les habitants de Marchienne et de Monceau. Le texte de la face avant gravé dans une nouvelle pierre, tandis que la pierre « avec le texte original » est placée à l’arrière du monument. À l’arrière encore, les circonstances du « nouveau » monument sont explicitées :

CE MONUMENT A DU ÊTRE ENLEVÉ EN
1940 PAR ORDRE DE L’AUTORITÉ ALLEMANDE
PARCE QUE JUGÉ INJURIEUX POUR
L’ALLEMAGNE

Enfin, sur la face avant, sur la plinthe inférieure du bac de fleur, la mention suivante a été gravée :

ERIGE
PAR SOUSCRIPTION PUBLIQUE
A L’INITIATIVE DE LA F.N.C.
SECTION DE MARCHIENNES

L’émotion provoquée par la mort violente de la petite Yvonne a-t-elle masqué la réalité des événements ? Dans un ouvrage publié en 1984, Claude Daubanton s’appuie sur le témoignage d’un témoin pour donner une version différente des faits qui se sont déroulés le 12 octobre 1918. Il y avait bien des soldats français retenus prisonniers dans la cour du Cercle Saint-Édouard, à Marchienne. Depuis la rue, les passants observaient la tension manifeste qui opposait les prisonniers épuisés et les Allemands en déroute, chacun éprouvant les mêmes difficultés pour se nourrir. Un quignon de pain jeté depuis la rue atterrit dans la cour et sème le trouble entre détenus et geôliers. La sentinelle allemande qui repousse violemment un prisonnier français est prise à partie verbalement par les Carolorégiens. Sentant la tension monter, un soldat tire pour disperser la foule et la balle atteint mortellement la jeune Vieslet.
La réalisation du monument a été confiée au sculpteur et architecte Hector Brognon (Bois d’Haine 1888 – Bois d’Haine 1977), qui s’est entouré de René Anthoine, architecte à Marchienne-au-Pont, et de Joseph Roger, « spécialiste en monuments » à Marchienne-au-Pont qui ont exécuté le monument et dont la signature figure sur la partie basse (côté droit). Celle de Brognon n’apparaît pas, ce qui ne doit pas étonner : Brognon a l’habitude de travailler avec des « monumentistes » qui ne sculptent pas les figures. Brognon intervient alors et laisse à ses mandants (parfois d’anciens élèves, ou des amis) le soin de signer le monument entier (Baguet).
Professeur à l’École industrielle et commerciale d’Écaussinnes, Hector Brognon a été surnommé récemment « le Rodin de Bois d’Haine » ; au sortir de la Grande Guerre, il jouit d’une solide réputation dans le Hainaut en raison de sa parfaite connaissance de la pierre bleue d’Écaussinnes. Plusieurs commandes de bustes et de statues lui parviennent, ainsi que des monuments aux morts et aux héros des deux guerres destinés aux places publiques (Écaussinnes-d’Enghien) ou aux cimetières (les « Martyrs de Tamines » en 1926, ou le bas-relief Ernest Martel en 1939). Brognon a aussi signé le monument dit de Marguerite Bervoets à La Louvière et a participé à la décoration des frontons et panneaux de l’hôtel de ville de Charleroi (côté rue de Turenne et rue Dauphin).

Sources

Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse
Louis GOFFIN, Yvonne Vieslet, Monceau-sur-Sambre, Collet, 1956
http://www.bel-memorial.org/cities/hainaut/marchienne-au-pont/marchienne-au-pont_monument_yvonne_vieslet.htm  (s.v. juillet 2013)
http://www.charleroi-decouverte.be/index.php?id=113 (s.v. juin 2014)
Claude DAUBANTON, Royale Feuille d’Etain de Marchienne-au-Pont, Marchienne-au-Pont, 1984
Philippe VERHEYEN, Ernest Duray, une vie consacrée à l'industrie et à la politique belge, dans Le Val Vert. Bulletin trimestriel édité par le Cercle d'Information et d'Histoire Locale des Ecaussinnes et Henripont, Ecaussinnes-Lalaing, 1989, n°65-68
Claude BRISMÉ, Histoire des Écaussinnes, recueil n°15 du Cercle d’information et d’histoire locale, 2010
Léon BAGUET, dans Le Val Vert, 1990, n°69, p. 12
Paul PIRON, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Lasne, 2003, t. I, p. 155
Guy SYMOENS, Hector Brognon (1888-1977) le Rodin de Bois d’Haine, dans Les Cahiers du Grand Manage, 2009, n°56

Monument Yvonne Vieslet – © Photo Paul Delforge – Diffusion Institut Destrée © Sofam

Rue de Châtelet 19
6030 Marchienne

carte

Vieslet Yvonne

Héroïsme

Monceau-sur-Sambre 8/06/1908, Marchienne-au-Pont 12/10/1918


Le nom d’Yvonne Vieslet est associé à un épisode dramatique de la Grande Guerre dans le pays de Charleroi. Après avoir survécu aux privations et aux souffrances des quatre années de guerre, Yvonne Vieslet est une petite fille de dix ans qui, en toute innocence, est victime de la folie meurtrière des « grands ». En octobre 1918, les soldats allemands sont en pleine débandade. La fin de la guerre est proche et des convois refluent vers l’Allemagne. Néanmoins, tout espoir n’est pas perdu pour la soldatesque teutonne qui achemine avec elle des prisonniers de guerre français. Protégé de barbelés et de grillages, un camp de passage est aménagé à Marchienne-au-Pont, à hauteur du cercle Saint-Édouard. Après la distribution matinale habituelle de couques et de pains aux élèves de l’entité grâce à l’intervention du Comité de Secours local, la petite fille accompagne sa maman à Marchienne où travaille son père. Elle se retrouve à proximité du camp des prisonniers et est émue par leur état. Bien que cela soit interdit, elle tend sa couque à un détenu et la sentinelle allemande de faction tire dans sa direction, la touchant mortellement. Le drame fait rapidement le tour du village et du pays de Charleroi, confortant l’animosité et l’exaspération à l’égard de ceux qui occupent le territoire depuis quatre ans.

De l’événement, de très nombreuses versions existent, multipliant les détails, précisions et références à connotations philosophiques ou nationalistes. L’événement ne laisse personne indifférent et prend une dimension internationale. À titre posthume, le président français Raymond Poincaré décernera la médaille de la Reconnaissance française en argent (1919). Les écrits se multiplient (poèmes ou récits), apportant toujours davantage de précisions... Une médaille commémorative est frappée ; des milliers de photographies de la petite victime sont vendues ; les autorités communales de Marchienne-au-Pont et de Monceau-sur-Sambre attribuent à une rue le nom d’Yvonne Vieslet et une souscription publique contribue à l’élévation d’un premier monument, rue de Châtelet, à Marchienne-au-Pont, à l’endroit même où la petite fille a été tuée. Dès 1919, une plaque commémorative a été apposée dans la cour de l’école de Monceau-sur-Sambre. En 1956, un second monument verra le jour, à Monceau, devant l’école fréquentée par la petite Vieslet. Quant à l’Athénée de Marchienne-au-Pont, il porte aussi son nom.

L’émotion provoquée par la mort violente de la petite Yvonne a-t-elle masqué la réalité des événements ? Dans un ouvrage publié en 1984, Claude Daubanton s’appuie sur le témoignage d’un témoin pour donner une version différente des faits qui se sont déroulés le 12 octobre 1918. Il y avait bien des soldats français retenus prisonniers dans la cour du Cercle Saint-Édouard, à Marchienne. Depuis la rue, les passants observaient la tension manifeste qui opposait les prisonniers épuisés et les Allemands en déroute, chacun éprouvant les mêmes difficultés pour se nourrir. Un quignon de pain jeté depuis la rue atterrit dans la cour et sème le trouble entre détenus et geôliers. La sentinelle allemande qui repousse violemment un prisonnier français est prise à partie verbalement par les Carolorégiens. Sentant la tension monter, un soldat tire pour disperser la foule et la balle atteint mortellement la jeune Vieslet.
 

Sources

Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse
Louis GOFFIN, Yvonne Vieslet, Monceau-sur-Sambre, Collet, 1956
http://www.bel-memorial.org/cities/hainaut/marchienne-au-pont/marchienne-au-pont_monument_yvonne_vieslet.htm 
Claude DAUBANTON, Royale Feuille d’Etain de Marchienne-au-Pont, Marchienne-au-Pont, 1984