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Dalle funéraire du général-major Loix

Né le 1er septembre 1784 à Wodecq, Désiré-Joseph Loix s’engage comme volontaire au 82e régiment d’infanterie de ligne le 10 octobre 1805. L’essentiel de sa carrière sous l’Empire se déroule dans la péninsule ibérique où son régiment se trouve entre 1807 et 1813. Il participe entre autres au siège d’Almeida, du 24 juillet au 28 août 1810. Avant la chute de l’Empire, compte-tenu de ses capacités et de sa bravoure, Loix est promu capitaine et participe aux batailles menées dans les Pyrénées en 1814. Il est ensuite intégré dans l’armée des Pays-Bas avec son grade de capitaine et participe aux combats du 18 juin 1815. Démissionnaire de l’armée néerlandaise le 12 novembre 1830, il devient lieutenant-colonel de l’armée belge. Il décède le 15 décembre 1852.

Désiré-Joseph Loix repose aujourd’hui à l’ombre de l’église Saint-Quentin. Son monument funéraire est encastrée contre un mur de la tour et comporte l’inscription suivante : « À la mémoire de M. D. J. Loix, général-major, officier de l’ordre de Léopold, chevalier de la Légion d’honneur, né à Wodecq le 1er 7bre 1784, décédé à Mons le 15 Xbre 1852. Entré au service en 1805, il fit les campagnes d’ouest, celles d’Espagne et de Portugal ».

 

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Frédéric MARCHESANI, 2014

Le Sabbat des Sorcières d’Ellezelles

Une fois par an, le village d’Ellezelles, situé dans le Pays des Collines, est envahi par les Sorcières qui fêtent leur sabbat pour commémorer le souvenir de Quintine de la Glisserie, condamnée au bûcher pour sorcellerie, avec quatre autres femmes, le 26 octobre 1610. Cette fête fut organisée, dès 1972, à l’initiative de Jacques Vandewattyne, artiste-fondateur, notamment, du Sentier de l’Etrange ellezellois, sur le lieu-dit « la butte aux sorcières », près de la place à l’Aulnoit, où il avait cru reconnaître un site archéologique. Entretemps, le Sabbat s’est déplacé vers un site plus proche du centre, jouxtant les nouveaux bâtiments de l’Administration communale.   

La fête, organisée chaque dernier samedi de juin, attire des milliers de visiteurs au rythme de l’incantation des sorcières : « Houp, houp, riki, rikète,

Pad’ zeûr lès haies et lès bouchons, (par-dessus les haies et les buissons)

Vole au diâle et co pus long !! (va au diable et encore plus loin) »

Les Sorcières dansent une ronde autour du Diable et font rapport des méfaits qu’elles ont accomplis durant l’année, reprenant des faits de la vie locale, régionale voire nationale, originellement en patois. Le maître les récompense chaque fois d’une louche de philtre magique et finit par choisir sa compagne, la Reine du Sabbat. Le festin est interrompu par l’apparition de la milice locale qui capture l’une d’entre elle. Elle est ensuite jugée et brûlée – ou libérée en fonction de la commisération du tribunal et du scénario de l’année. Le Sabbat se termine par un grand feu d’artifice.   

Dernier samedi de juin

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Musée international du Carnaval et du Masque, Emilie Botteldoorn et Sabine Maüseler, mai 2013