Code postal
1470

D. Timmermans

Monuments aux cavaleries belge et néerlandaise

Aux abords des lieux de la bataille se trouve également le plus moderne des monuments commémoratifs des Quatre-Bras. Inauguré le 21 septembre 1990, il est dédié aux cavaliers néerlandais tombés durant la campagne de 1815. Très symbolique, il représente l’action des forces néerlandaises ralentissant les Français et est pourvu d’une plaque commémorative.


 

Le monument à la cavalerie belge à Baisy-Thy © D. Timmermans

Juste à côté se trouve une stèle inaugurée le 13 février 2014, le jour même du bicentenaire de la fondation, le 13 février 1814, des régiments de cavalerie des Lanciers et des Hussards par le comte Charles-Albert van der Burch. On y trouve une plaque commémorative sur laquelle se trouve une inscription bilingue dont voici le texte français : « 16 juin 1815. Ici se reforma le 5e r[é]g[imen]t de dragons légers. Après son combat contre le 6e r[é]g[imen]t de chasseurs à cheval français, le 5e r[é]g[imen]t de dragons légers donna naissance au 1er r[é] g[imen]t de lanciers belges et nederlandse r[e]g[imen]t huzaren Prins Alexander ».

 

carte

Frédéric MARCHESANI, 2014

D. Timmermans

Monument duc de BRUNSWICK

Parmi les protagonistes célèbres de la bataille des Quatre-Bras figure le duc Frédéric-Guillaume de Brunswick. Brièvement duc de Brunswick en 1806 avant l’invasion de son duché par Napoléon, il retrouve son titre en 1813 après la campagne de Saxe. Une de ses premières actions est alors de lever des troupes fraîches et de rejoindre le camp des alliés. Le 16 juin 1815, il commande le contingent brunswickois de 5.400 hommes, rattaché à l’armée de Wellington et est mortellement blessé. Il est transporté dans une ferme afin d’être soigné mais le chirurgien arrive trop tard. Son corps est embaumé à Bruxelles puis envoyé à Brunswick.

Un monument a été érigé en sa mémoire au bord de la route de Charleroi. Il s’agit d’un haut bloc de granit de 9 mètres de hauteur, surmonté d’un lion de cuivre de 3 mètres tenant sous sa griffe l’écusson de Brunswick. Cette taille imposante en fait le plus grand de tous les cénotaphes érigés à la mémoire des soldats décédés pendant la campagne de 1815. 

Sur une des faces de la stèle se trouve un médaillon en buste du duc, entouré d’une couronne de lauriers, et une inscription en allemand : « Frédéric-Guillaume, duc de Brunswick et Lunebourg, est tombé non loin de cette place en combattant à la tête de ses troupes le 16 juin 1815 ». Sur la face opposée se trouve l’inscription suivante : « À la mémoire du héros et de ses guerriers tombés avec lui pour l’Allemagne – La patrie reconnaissante. MDCCCLXXXX ». En effet, le monument a été érigé en 1890 sur un terrain de 25 mètres de côtés acquis par un comité constitué à Brunswick. Le monument a été financé par souscription publique.

Carrefour des Quatre Bras
1470 Baisy-Thy (Genappe)

carte

Frédéric MARCHESANI, 2014

D. Timmermans

Monument aux Belges à Baisy-Thy

À 400 mètres du carrefour des Quatre-Bras se trouve un monument en hommage aux Belges ayant pris part à la bataille des Quatre-Bras du 16 juin 1815, prélude à la célèbre bataille de Waterloo. 

Il s’agit de commémorer les soldats « belges » ayant rejoint les troupes alliées au début de l’année ; certains servaient autrefois dans l’armée française et se retrouvaient dès lors face à d’anciens camarades sur les champs de bataille. 

Inauguré en 1826, le monument en forme de stèle comporte, sur la frise, la date « 1815 – 16 juin » et, en dessous, l’inscription suivante : « À la mémoire des Belges tués à la bataille des Quatre-Bras pour la défense du drapeau et l’honneur des armes ». 

Sur les deux côtés se trouvent des inscriptions en néerlandais : « Ter nagedachtenis der Belgen te Quatre-Bras voor de verdediging van het vaandel en de eer der wapens gesneuveld » et « Zij streden als leeuwen tegen troepen sterker in getal » (la première est la traduction de l’inscription française. La seconde signifie « Ils se sont battus comme des lions contre des troupes plus fortes en nombre ».)

Le 16 juin 1815, au moment où une partie de l’armée française se bat à Ligny, le carrefour des Quatre-Bras à Baisy-Thy est le théâtre de combats violents opposant les troupes alliées du prince d’Orange et du duc de Wellington à celles du maréchal Ney. Le but des Français est alors de marcher sur Bruxelles. Ici, l’issue des combats peut être considérée comme un « match nul », les deux camps s’étant neutralisés sans pour autant parvenir à prendre l’avantage. Le lendemain, toutefois, Wellington entame un retrait stratégique vers le nord où se déroulera l’ultime bataille du 18 juin 1815. La bataille des Quatre-Bras est extrêmement meurtrière ; chacun des adversaires perd environ 5 000 hommes, morts ou blessés.

Route de Houtain
1470 Baisy-Thy

carte

Classé comme monument le 19 juillet 1984

Frédéric MARCHESANI, 2014

no picture

Mémorial britannique et hanovrien

Le Monument aux troupes britanniques et hanovriennes est un monument qui honore la mémoire des soldats britanniques et hanovriens qui ont combattu à la bataille des Quatre Bras le 16 juin 1815.Le monument a été inauguré le 7 juin 2002.

Carrefour des Quatre-Bras de Baisy-Thy
Genappe

carte

Frédéric MARCHESANI, 2014

Mausolée du général-comte Duhesme

À côté de l’église Saint-Martin de Ways se trouve la tombe du général Duhesme, mort à l’auberge du Roy d’Espagne. Sa famille lui fit élever ce monument de pierre bleue en 1820. 

Il porte l’inscription suivante : « Ici repose Guillaume Philibert Comte Duhesme, Lieutenant Général des Armées françaises, Grand Officier de la Légion d’honneur, Chevalier de l’Ordre de S[ain}t Louis et de la Couronne de Fer. Né à Bourgneuf, dép[artement] de Saône et Loire le 7 juillet 1766. Atteint d’un coup mortel au champ d’honneur le 18 juin 1815. Décédé à Genappe le 20 du même mois ». 

À l’arrière se trouve une seconde inscription : « Sa veuve et ses enfants ont mis sous la protection de ce saint lieu et des braves de tous les pays la dépouille mortelle du guerrier intrépide qui fut aussi le modèle des époux et des pères ».

Place Comte Cornet de Ways Ruart
1470 Geneppe (Ways)

carte

Frédéric MARCHESANI, 2014

D. Timmermans

Ferme du Chantelet à Vieux-Genappe

La plaque commémorative située sur un mur de la ferme du Chantelet © D. Timmermans

 

Cette ferme traditionnelle de la région est surtout connue aujourd’hui pour sa remarquable chapelle classée. Fondée par les Ghoubault, seigneurs du lieu à partir de 1612, la chapelle du Chantelet est une petite bâtisse de style baroque en brique et pierre blanche composée de deux travées et d’un chœur à trois pans. Située à côté de la ferme du Caillou, elle comporte une belle façade panneautée, creusée d’une porte en plein cintre à bossages et terminée par un fronton à volutes. Au-dessus de l’entrée, une niche abrite une statue de sainte Gertrude. Elle a été édifiée en 1661-1662 et restaurée une première fois en 1957. Classée comme monument en 2000, elle a ensuite bénéficié d’une nouvelle restauration brillamment exécutée.

Le 6 juin 1987, l’association pour la conservation des monuments napoléoniens a fait apposer une plaque sur le mur de la ferme : « Ferme du Chantelet. Le maréchal Ney, duc d’Elchingen, prince de la Moscowa, logea dans cette ferme du 17 au 18 juin 1815 ».

 

Chemin du Crucifix
1472 Vieux-Genappe

carte

Classée comme monument en 2000

Frédéric MARCHESANI, 2014

D. Timmermans

Ferme des Quatre-Bras à Baisy-Thy

Située au carrefour des grands-routes, la ferme des Quatre-Bras est un quadrilatère avec cour carrée pavée dont les bâtiments datent essentiellement des XVIIIe et XIXe siècles. C’est à hauteur de cette ferme que, lors de la bataille qui porte le même nom, les troupes anglo-hollandaises sont forcées de battre en retraite face à l’armée française. Le bâtiment est aujourd’hui dans état déplorable, à l’abandon depuis plus de dix ans. Plusieurs tentatives de destruction ont pour l’instant échoué et des associations tentent de sauver l’ensemble.

Une plaque commémorative se trouvait sur le mur de la ferme, côté route de Sombreffe, et portait une inscription bilingue : « Aan de Nederlanders en hun medestryders verdedisers van Quatre Bras / 15-16-VI-1815 / À la mémoire des Néerlandais et leurs alliés défenseurs de Quatre Bras ». Elle s’est depuis lors dessoudée de la façade, compte tenu de l’état de dégradation de la maçonnerie, et a été volée en 2011.

 

carte

Frédéric MARCHESANI, 2014

no picture

Ferme de Hulencourt

Citée pour la première fois en 1234 comme dépendance de l’abbaye d’Afflighem, la ferme de Hulencourt, dite aussi de Hélincourt, est une vaste ferme clôturée des XVIe, XVIIe et XIXe siècles. 

Le porche, comprenant encore un blason abbatial, est millésimé 1680. 

L’ensemble, précédé d’une drève, comporte un logis, une chapelle, des écuries et une grange en long. 

Au soir de la bataille de Waterloo, la 6e brigade de cavalerie légère britannique y passe la nuit. Les hommes bivouaquent dans le jardin ; le général-major Vivian s’installe dans la ferme. Depuis 1989, la ferme a intégré un golf et n’est pas visitable.

 

carte

Frédéric MARCHESANI, 2014

D. Timmermans

Ferme de Gemioncourt à Baisy-Thy

Située à environ un kilomètre du carrefour des Quatre-Bras, la ferme de Gemioncourt est un vaste quadrilatère des XVIIIe et XIXe siècles, ancienne dépendance de l’abbaye de Villers-la-Ville. Érigée en brique et pierre bleue, elle est caractérisée par sa cour barlongue, une belle tour-colombier à l’angle nord-ouest et un beau portail en anse de panier coiffé d’un toit d’ardoise. La ferme est actuellement la propriété d’une famille allemande qui l’exploite personnellement.

La ferme est prise le 16 juin 1815 vers 15h par la brigade Gautier, de la division Foy, suite à de terribles affrontements entre un régiment de cavalerie belge commandé par le lieutenant-colonel Mercx de Corbais 1 et deux régiments de cavalerie française. Le 4 juin 1988, l’association pour la conservation des monuments napoléoniens a inauguré une plaque commémorative à droite du portail de la ferme : « À la mémoire des soldats de la Grande Armée tombés devant ces murs le 16 juin 1815 ». Cette plaque est le seul « monument » à la mémoire des Français disparus au cours de la bataille des Quatre-Bras.

 

carte

Frédéric MARCHESANI, 2014

D. Timmermans

Auberge du Roy d’Espagne

Maison mitoyenne à double corps de deux niveaux, l’auberge comporte une remarquable porte en pierre bleue de style Louis XV datée de 1760. Il s’agit d’une habitation traditionnelle de la région qui, au cours de la campagne de 1815, a vu passer divers protagonistes des combats. Le 16 juin 1815, le duc de Wellington loge à cet endroit en compagnie de son état-major. Lors de la bataille des Quatre-Bras, le prince Jérôme Bonaparte et le général Reille y dorment à leur tour. Au soir de la bataille du 18 juin 1815, elle abrite le maréchal Blücher.

C’est également à cet endroit que décède le 20 juin Philibert Duhesme, mortellement blessé en commandant la jeune garde française. Une plaque fut placée sur la façade en 1961 pour rappeler cet événement : «Le Général français Comte Duhesme, commandant la jeune garde impériale, blessé à Plancenoit, mourut ici le 20 juin 181». Il est enterré à Ways 20. Signalons encore qu’en 1792, l’auberge avait été l’un des lieux d’étapes de la fuite du comte de Provence, futur Louis XVIII.

Rue de Bruxelles 58
1470 Genappe

carte

Frédéric MARCHESANI, 2014