Code postal
7100

IPW

Chapelle Saint-Julien de Boussoit

Cette petite chapelle servait autrefois de lieu de culte à l’hôpital Saint-Julien, fondé au 13e siècle et transformé en exploitation agricole au 16e siècle. De la période de fondation ne subsiste peut-être que le soubassement du chœur et de la nef remaniés à plusieurs reprises. 

Reconstruite aux 16e et 17e siècles, la chapelle est surmontée d’un clocheton et compte alors sept travées jusqu’à la construction d’un mur de séparation au 19e siècle qui lui fait perdre trois de ses travées. Sur ce mur est installé un très beau Calvaire de la première moitié du 16e siècle. L’autel majeur, datant du 18e siècle, est orné d’une statue de saint Julien l’Hospitalier, revêtu de ses habits de chasseur avec un cerf et, à ses pieds, les têtes de ses deux parents dont il était le meurtrier. Le fronton est orné des armoiries de Joseph Motte, abbé de Saint-Denis-en-Broqueroie (Mons) qui avait la charge de cette chapelle. 

Le projet de réaffectation de l’ancien hôpital prévoit une restauration de la chapelle qui restera affectée au culte. L’annexe contiguë et les combles seront aménagés en salle polyvalente pouvant accueillir des associations. Cette campagne de travaux prévoit également la restauration et la mise en valeur des très belles peintures murales de la chapelle.

Rue des Buxiniens 2-4
7110 Boussoit

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Classée comme monument le 14 juillet 1983

Institut du Patrimoine wallon

Guy Focant (SPW)

Carrés du Bois-du-Luc

Exploité dès le XVIIe siècle, le site minier du Bois-du-Luc se développe au XIXe siècle. Entre 1838 à 1853, la direction entreprend la construction d’une cité, « Les Carrés », pour attirer et retenir sa main-d’oeuvre. 

Véritable complexe urbanistique au service de l’industrie comme au Grand-Hornu (Boussu), 162 maisons ouvrières sont ainsi construites. De nombreux services assurent le bien-être des ouvriers : épicerie, écoles, hôpital, salle des fêtes, etc. 

Après la fermeture en 1973, un Écomusée assure la valorisation du site minier et, plus largement, de la mémoire industrielle. Il héberge au centre de sa cour le SAICOM (Sauvegarde des archives industrielles du bassin du Couchant de Mons) s’intéressant à la protection de tout type d’archives industrielles.

Rue Saint-Patrice 2b
7110 La Louvière (Houdeng-Aimeries)

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Classé comme ensemble architectural le 20 juin 1996
Patrimoine exceptionnel de Wallonie
Patrimoine mondial (2012)

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant-SPW

Ascenseurs hydrauliques du canal du Centre

Lié au passé industriel de la région, le creusement du canal du Centre débute en 1882. Et afin de franchir une dénivellation de 70 m sur une distance de 21 km, le canal est doté de quatre ascenseurs hydrauliques construits entre 1888 et 1917. Deux bacs identiques reposent sur une presse hydraulique soutenue par un piston. Une surcharge de 30 cm d’eau, ajoutée dans le bac supérieur, lui permet de descendre en faisant monter l’autre.

Chaque ascenseur est jumelé à une salle des machines. Pôles touristiques majeurs, ces quatre ascenseurs hydrauliques à bateaux sont inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1998.

Rue Beau séjour
7100 La Louvière

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Classés comme monument et site le 22 septembre 1992
Classés comme monument (avec zone de protection) le 1er février 2001
Patrimoine exceptionnel de Wallonie
Patrimoine mondial (1998)

Institut du Patrimoine wallon

© M. Nasser

Les carnavals de la Région du Centre : le « phénomène du Gille »

Le personnage du Gille est caractéristique du Carnaval de Binche, bien sûr, mais il se rencontre également dans tous les carnavals de la région du Centre, tels que La Louvière, Hoedeng-Goegnies, Morlanwelz, Chapelle-lez-Herlaimont, Leval-Trahegnies, etc. Il semble que cette « adoption » du Gille par d’autres carnavals que celui de Binche ait débuté vers 1870 pour être fermement implantée dès avant 1914. Chaque commune a depuis développé ses caractéristiques propres et des divergences avec le Carnaval de Binche se sont faites jour. Pour ne citer que quelques exemples, si le Gille de Binche ne sort jamais de sa ville, cette règle n’est pas d’application dans toutes les localités alentours ; de même, le bourrage n’est pas toujours fait à la paille ; ou encore, ladite paille ou un costume peuvent être brûlés à la fin du carnaval. Néanmoins, les costumes des Gilles du Centre peuvent être loués chez les louageurs de Binche.

Les carnavals de la région du Centre s’organisent durant toute la période du Carême, et notamment au laetare (mi-Carême), à La Louvière par exemple, voire même après.

Le Gille se retrouve également bien plus loin de son berceau, ailleurs en Wallonie, en Flandre et dans le Nord de la France.

 

 

 

 

Durant toute la période du Carême

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Musée international du Carnaval et du Masque, Emilie Botteldoorn et Sabine Maüseler, mai 2013