Code postal
1380

 Jo Van Hove

Ensemble de la place de Ransbeck à Ohain

La place de Ransbeck, à ne pas confondre avec le hameau du même nom situé à proximité, est avec la place Communale l’un des beaux ensembles patrimoniaux du village d’Ohain. Caractéristique de la région, de forme triangulaire et plantée d’arbres, elle abrite différents édifices qui méritent l’attention. 

On trouve quelques maisons basses typiquement brabançonnes, érigées en briques chaulées, et une petite communauté protestante installée à Ohain depuis 1875. Le temple, discret et se confondant aisément avec une maison, a été construit sur la place en 1897 par Élie Corbisier, fils du receveur communal d’Ohain. 

On peut également admirer une grande maison de la première moitié du XVIIIe siècle érigée en brique et pierre bleue et recouverte de tuiles. Un autre édifice de briques chaulées date pour sa part de 1686 comme l’indiquent les ancres présentes sur la façade ; une annexe plus récente se trouve sur la droite.

Place de Ransbeck
1380 Ohain

carte

Classé comme site le 29 août 1990

Institut du Patrimoine wallon

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Place communale d'Ohain et son ensemble

Au Moyen Âge, le village d’Ohain constitue une seigneurie du duché de Brabant que le duc Jean II transmet à l’un de ses vassaux vers 1300. Au XVe siècle, elle est la propriété de Jean Hinckaert, bâtard de Brabant, dont les héritiers résident sur place jusqu’à l’incendie du château au XVIe siècle. Située sur la place, la bâtisse visible aujourd’hui a été relevée au XVIIe siècle et remaniée à plusieurs reprises aux XVIIIe et XIXe siècles. Caché derrière une grande porte cochère, le château mérite l’attention. 

Au centre de la place triangulaire, qui formait une vaste pâture au Moyen Âge, se trouve un très beau kiosque à musique installé sous les arbres. On y trouve également quatre bancs en pierre dédiés à des personnalités ayant vécu dans le village : le poète Robert Goffin, l’écrivain Charles Plisnier – lauréat du prix Goncourt –, le poète Edmond Vandercammen et l’écrivain Albert Guislain. 

Le reste des édifices et des monuments fait de cette place un joyau architectural : monument aux morts des deux guerres mondiales, ancienne maison communale de 1827, ensemble de maisons basses des XVIIe et XVIIIe siècles. Parmi celles-ci, l’une abritait un maréchal-ferrant et conserve des blocs de pierre et des anneaux délimitant les stalles pour les chevaux ; une autre accueillit des réunions secrètes d’hommes politiques et syndicalistes pendant le Seconde Guerre mondiale, comme l’atteste une plaque présente sur la façade de l’ancien hôtel de ville.

Place Communale
1380 Ohain

carte

Classé comme site le 2 décembre 1959

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Église Saint-Étienne à Ohain

Entièrement recouvert par la forêt de Soignes au Moyen Âge, le village d’Ohain abrite dès le 13e siècle un château, un moulin banal et une église paroissiale. Dédié à saint Étienne, cet édifice massif est visible de loin et conserve une robuste tour carrée dite « tour sarrazine », dont les niveaux inférieurs de style roman tardif datent du début du 13e siècle ! Le reste de l’église a été entièrement remodelé en 1759 et habillé de remarquables stucs blancs de style Louis XV. 

Parmi le mobilier présent dans le sanctuaire, on ne manquera pas d’admirer le très beau buffet d’orgue en chêne sculpté du milieu du 18e siècle, ainsi que plusieurs peintures de la même époque. Attribué au facteur d’orgues François Coppin, ce buffet a été construit aux alentours de 1770 avant d’être entièrement reconstruit en 1858 et restauré pour la dernière fois dans les années 1980. Des époques précédentes, l’église conserve des fonts baptismaux gothiques en pierre bleue du 15e siècle, des statues polychromes des 15e, 16e et 17e siècles et plusieurs pierres tombales et croix funéraires des 17e et 18e siècles. 

Non loin de là, l’ancienne cure, sise dans un jardin clôturé proche de l’église, mérite elle aussi l’attention. Datée de 1729 et érigée en grès, il s’agit d’une des belles demeures du village. Sur la place se trouve le château d’Ohain, autrefois siège d’une seigneurie relevant du duc de Brabant. L’édifice actuel date du 17e siècle, mais a été remanié au cours des deux siècles suivants.

Rue de l’Église Saint-Étienne
1380 Ohain

carte

Classé comme monument le 30 mars 1962

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancienne cure de Maransart

Liée à la paroisse de Genappe au début du Moyen Âge, la terre de Maransart s’en détache en 1096 avant d’être vendue en 1389 à Jeanne de La Haye, abbesse d’Aywières, l’abbaye voisine. Une autre partie du territoire de la localité appartenait à l’abbaye d’Afflighem. 

Enclose dans un jardin en pente situé derrière l’église, l’ancienne cure mérite l’attention. Il s’agit d’une maison de style classique construite en 1786 comme l’indiquent des ancres placées sur la façade. 

Les matériaux régionaux traditionnels ont été utilisés pour son édification : brique, pierre bleue et grès ferrugineux. La porte d’entrée est caractérisée par la présence d’un linteau orné d’un motif d’inspiration Louis XVI représentant un feuillage ; elle est surmontée d’une niche vide de style gothique tardif datant du 16e siècle qui représenterait la porte de l’église d’Aywières. L’annexe de la maison semble de construction plus ancienne encore.

Vallée à la Dame 2
1380 Maransart

carte

Classée comme monument le 24 mars 1978

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancienne abbaye d'Aywières

L’histoire de la localité de Couture-Saint-Germain se confond avec celle de l’ancienne abbaye d’Aywières, fondée aux Awirs (Liège, Flémalle) vers 1195 et dont les moniales vinrent s’installer à Lillois près de Nivelles en 1210 avant de se fixer définitivement à Couture en 1215. 

L’abbaye prospéra ensuite jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Grâce aux miracles de sainte Lutgarde décédée à cet endroit en 1246, l’abbaye acquit une réputation internationale et se dota de bâtiments à diverses reprises. 

Pillés en 1489-1490, l’église et les bâtiments conventuels furent restaurés entre 1545 et 1565. L’abbaye formait à l’époque un des plus grands ensembles cisterciens des Pays-Bas espagnols. Elle fut à nouveau lourdement ravagée pendant les guerres de religion et la communauté dissoute. Les religieuses réintégrèrent leurs bâtiments en 1593 et entamèrent leur remise en état. Une nouvelle abbatiale fut construite et les autres bâtisses agrandies. 

L’abbaye fut supprimée puis vendue comme bien national en 1796 et se dégrada tout au long du XIXe siècle lorsque l’église fut livrée aux démolisseurs en 1860, ainsi que d’autres édifices. Aujourd’hui subsiste la demeure du régisseur, appelée aussi "château", les écuries, la ferme, des bergeries, l’ancien moulin à eau, une remise à voitures et trois portes monumentales.

Rue de l’Abbaye 14
1380 Couture-Saint-Germain (Lasne)

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Classée comme monument le 23 novembre 1976

Institut du Patrimoine wallon

© SPW-Patrimoine-Guy Focant

Monument à l'Aigle blessé

Réalisé par le sculpteur Jean-Léon Gérôme et érigé à l’initiative de trois particuliers le 28 juin 1904 à un endroit qui selon la légende aurait été la portion de terrain occupée par le dernier carré de la Garde impériale et où le général Cambronne aurait prononcé son mot célèbre – « merde ! »

L’Aigle blessé commémore les soldats français morts au champ d’honneur. L’oiseau de proie, dans un triste état, déploie ses ailes percées de balles et est perché sur un rocher qui évoque celui de Sainte-Hélène. Il retient pourtant le drapeau qui tombe là où l’on peut lire le nom de grandes victoires napoléoniennes, au contraire de la déroute de Waterloo ; sur son socle, la dédicace « Aux derniers combattants de la Grande Armée » est inscrite comme un dernier témoignage de souvenir sur ce monument symbolisant pourtant la chute de l’Empire.

Au pied du monument, une stèle en hommage aux soldats polonais a été inaugurée le 18 juin 1990 par l’association pour la conservation des monuments napoléoniens, en collaboration avec l’armée polonaise. Elle rappelle le sacrifice de l’escadron des chevaux-légers polonais à Waterloo. La stèle est décorée d’un aigle, coulé en Pologne, et de l’inscription suivante : « Aux officiers, sous-officiers et soldats de l’escadron polonais tombés à Mont-Saint-Jean le 18 juin 1815. Forces armées polonaises ».

C’est au cours de l’assemblée générale de l’Avant-Garde wallonne du 13 mai 1928 que l’idée d’un pèlerinage à Waterloo est lancée. Les premières fleurs sont déposées au pied de l’Aigle blessé par une poignée de militants wallons le 16 juin suivant. Le pèlerinage, dès lors organisé tous les ans, rassemble une foule grandissante d’année en année ; les plus grands moments auront lieu dans les années 1930 lorsque le nombre de participants atteint quinze à vingt mille personnes. Des discours enflammés y sont prononcés chaque année par des militants wallons de grande importance : Jules Destrée, Georges Truffaut ou encore l’abbé Mahieu.

Waterloo devient un lieu de première importance pour le militantisme en Wallonie quand y naît le Front démocratique wallon en 1936 et le mouvement Wallonie libre le 18 juin 1940. L’assistance se réduit dans l’immédiat après-guerre pour se restreindre fortement dans les années 1950. La manifestation reste maintenue, mais elle devient pratiquement anecdotique dans les années 1970. Interrompue entre 1983 et 1986, elle reprend ensuite grâce au Comité du Souvenir français sous forme d’un « hommage aux Wallons » sans redevenir une manifestation de masse. Le monument à l’Aigle blessé, riche de symboles, reste toutefois un lieu de mémoire privilégié pour l’histoire du Mouvement wallon.

Chaussée de Charleroi
1380 Plancenoit

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Classé comme monument le 11 septembre 1978

Institut du Patrimoine wallon

SPW - G. Focant

Monument aux Hanovriens de Plancenoit

Juste en face du monument Gordon se trouve ce monument érigé en 1818, dédié aux soldats hanovriens ayant perdu la vie au cours de la bataille de Waterloo. Il prend la forme d’une pyramide tronquée, portant des inscriptions sur plusieurs de ses faces.

Cette haute stèle commémorative, érigée en pierre bleue, mesure près de 5 mètres de hauteur et rend hommage à une légion de l’armée britannique, la King’s German Legion, constituée de bataillons de soldats hanovriens qui, après l’invasion du Hanovre par l’armée française, avaient émigré au Royaume-Uni.

Le Hanovre, la Grande-Bretagne et l’Irlande avaient, en effet, le même souverain depuis que l’électeur de Hanovre Georg-Ludwig était devenu roi d’Angleterre sous le nom de Georges Ier en 1714.

Sur la face ouest se trouve l’inscription suivante : « Dem Andenken ihrer Waffen Gefahrten welche in der ewig denkwürdingen Schlacht Von 18 Juni 1815 Den Helden tod hier starben » (En souvenir de vos compagnons d’armes, lesquels dans la bataille à jamais mémorable du 18 juin 1815 moururent ici en héros). À l’est, une inscription en anglais : « To the memory of their companions in arms who gloriously fell on the memorable 18th day of June 1815. The monument is erected by the officers of the infantry of the King’s German Legion » (En mémoire des compagnons d’armes qui sont glorieusement tombés en ce mémorable 18e jour de juin 1815. Ce monument est érigé par les officiers d’infanterie de la King German Legion.). Sur les faces nord et sud sont énumérés les noms d’officiers de plusieurs régiments ayant eux aussi perdu la vie à cet endroit au cours de la bataille de Waterloo.
 

Chaussée de Charleroi
1380 Plancenoit (Lasne)

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Classé comme monument le 19 octobre 1984

Institut du Patrimoine wallon

SPW - G. Focant

Monument aux Prussiens de Plancenoit

Composé d’une flèche de fer peinte sur un soubassement de pierre bleue, ce monument néogothique rend hommage aux soldats prussiens tués au cours de la bataille de Waterloo. Érigé en 1818 pour célébrer les performances des troupes de Blücher, il est situé à un endroit où une batterie française aurait fait subir de lourdes pertes aux Prussiens.

L’ensemble est sommé d’une croix représentant la décoration de la Croix de Fer, créée en 1813 par le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III. La base de la flèche est décorée de quatre gâbles et de pinacles surmontés de fleurons dorés ; elle porte une inscription en lettre gothique en allemand sur la face sud : « Die gefallenen Helden ehrt dank- bar König und Vaterland. Sie ruhn in Frieden Belle-Alliance den 18 Juni 1815 » traduit par : «Aux héros tombés, le roi et la patrie reconnaissants. Ils reposent en paix. Belle-Alliance. 18 juin 1815 ».

L’utilisation du terme « Belle-Alliance » est toute caractéristique : c’est en effet sous cette dénomination que les Prussiens et les Anglais connaissent alors la bataille de Waterloo. 

La croix fut abattue par des soldats français venus prêter main forte à l’armée belge lors du siège d’Anvers en 1832. Le maréchal Gérard, qui avait combattu avec les Prussiens à Wavre, fit cesser ce vandalisme et rétablir la croix au sommet du monument. Celui-ci a ensuite été restauré à plusieurs reprises, dont une dernière fois en 1997. 
 

Chemin de Camuselle
1380 Plancenoit

carte

Classé comme monument et comme site le 12 octobre 1981

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ferme de la Haie Sainte à Plancenoit

Vaste ensemble autrefois en quadrilatère, la ferme de la Haie Sainte a été érigée aux XVIIe et XVIIIe siècles et restaurée au siècle suivant.

Les bâtiments de pierre blanche, pierre bleue et briques chaulées s’articulent autour d’une cour rectangulaire. Au bord de la chaussée de Charleroi se trouve un porche-colombier creusé d’un portail en plein cintre et surmonté d’une toiture d’ardoise.

La ferme, relativement épargnée lors des combats de 1815, se présente aujourd’hui dans un aspect relativement conforme à celui de l’époque.

L’endroit constitue un poste-clé dans le schéma défensif de Wellington au cours de la bataille de Waterloo. Conserver cette position devait permettre de fermer la route de Bruxelles à l’armée française. Les alliés défendent ainsi la ferme de la Haie Sainte contre Ney, Drouet d’Erlon et Napoléon lui-même.

Le combat qui y est mené est sanglant : le lieutenant belge De Moreau est criblé de balles, sans pour autant perdre la vie. Sur les mille hommes des 1er et 2e bataillons de la légion allemande, seuls 42 survivent à cet assaut. Du côté de l’Empire, l’armée française, bien que victorieuse, perd environ deux mille hommes.

Des plaques commémoratives ont par la suite été installées sur les murs de la ferme, en mémoire des combats du 18 juin 1815.

En 1847, une plaque en fer disposée en losange est installée dans le haut pignon situé en bordure de la chaussée. Elle commémore l’action des officiers, sous-officiers et soldats du 2e bataillon de la légion allemande et les figures du major britannique Baring et du colonel allemand Von Ompteda. Elle remplace une plaque de marbre blanc installée à cet endroit dès 1822 par le prince Georges de Hanovre. La plaque porte l’inscription allemande suivante : « Die Officiere Des 2ten Leichte Bataillons Königlich Deutscher Legion, Ihren An der Vertheidigung Dieser Meyerey Am 18ten Juni 1815 Gefallenen Waffenbrüdern Major H.Bösewiel Capita W.Schaumann Fähndrich F. von Robertson Und 46 Unterofficiere Und Jäger vom 2ten Leichte Bataillon. Wiederhergestellt Durch Seine Königliche Hoheit Den Kronprinzen Georg von Hannover am 18 Juni 1847 Und Zugleich Gewidmet Den Ebendaselbst bei Dieser Gelengenheit Gefallenen : Capitain H. von Marschalck vom 1ten Leichte Bataillon Capitain C. von Wurme vom 5ten Linien Bataillon In Anerkennung Des Von Ihnen Bewiesenen Hannöverschen Heldenmuths » (Les Officiers du 2e bataillon léger de la légion royale allemande À leurs frères d’armes tombés à la défense de cette ferme le 18 juin 1815. Major H. Bösewiel, capitaine W. Schaumann, porteur de drapeau F. von Rovertson et 46 sous-officiers et chasseurs du 2e bataillon léger. Ré-établi par son altesse royale le prince royal Georges de Hanovre le 18 juin 1847 et aussitôt dédié par celui-ci même à ceux tombés à cette occasion. Capitaine H. von Marschalk du 1er bataillon léger, capitaine C. von Wurme du 5e bataillon de ligne. En reconnaissance du courage hanovrien héroïque qu’ils ont démontré).

En 1965, la société belge d’études napoléoniennes a placé près du porche une plaque à la mémoire des combattants français à l’occasion du 150e anniversaire de la bataille : « À la mémoire des combattants français qui se sacrifièrent héroïquement devant les murs de la Haie Sainte le 18 juin 1815 ».

Une autre plaque orne depuis 1998 le mur d’une petite annexe située au nord du corps de logis. Elle est dédiée au major britannique Baring et au colonel allemand Von Ompteda par la ville anglaise de Bexhill-on-Sea qui fut une ville de garnison de la King’s German Legion de 1804 à 1814. Elle porte l’inscription anglaise suivante : « To Ma[jor] Baring and the 2nd Light B[a]t[talio[n K[ing] G[erman] L[egion]’s Heroic Defence of La Haie Sainte 18 June 1815. Also to Col[onel] von Ompteda who fell Leading a Brave Counter-Attack After the Fall of The Farm. Dedicated by Bexhill-on-Sea England A King’s German Legion Garrison 1804-1814 » (Au major Baring et au second bataillon de la King German Legion pour leur défense héroïque de la Haie Sainte le 18 juin 1815 ; ainsi qu’au colonel von Ompteda, tombé en menant avec ses braves une attaque après la chute de la ferme. Dédié à la garnison de la King German Legion, installée à Bexhill-on-Sea de 1804 à 1814). Une traduction allemande figure dans la partie inférieure de la plaque qui est décorée de l’écusson de la garnison. Sur fond bleu, on y trouve une couronne entourée d’un sabre et d’un fusil et de la devise de la King German Legion « Take pride in our heritage » (Soyez fiers de notre héritage).

Enfin, une quatrième plaque se situe à droite du portail de la ferme. Elle rend hommage à la prise de la ferme par le maréchal Ney et au 13e léger : « Le 18 Juin 1815 vers 18h30, la ferme de la Haye Sainte fut enlevée par le maréchal Ney grâce aux assauts héroïques des sapeurs du 1er régiment du génie du colonel Lamare, 2e compagnie du 2e bataillon et du 13e régiment d’infanterie légère de la division Donzelot ». Décorée du traditionnel aigle impérial, elle a été apposée à l’initiative de la fondation Napoléon et de l’association franco-européenne de Waterloo.

Chaussée de Charleroi
1380 Plancenoit

carte

Classée comme monument le 15 décembre 1970

Institut du Patrimoine wallon