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4000

SPW - G. Focant

Pont-levant des Aguesses, à Liège

Le pont-levant des Aguesses se trouve non loin de la darse du canal de l'Ourthe. Dénommé également pont-levant Marcotty, il rappelle la présence, en cet endroit, d’un ancien moulin, installé sur le biez des Aguesses et remblayé dès le début du XXe siècle. 

Ce remarquable ouvrage en métal peint a été construit en 1852. Il est composé d’un tablier mobile partiellement en bois qui peut être levé et actionné à la main. Ce mécanisme fait de ce pont-levant un exemplaire unique en province de Liège. En bordure du pont, les murs de quai talutés en grand appareil de calcaire sont scandés par des piles de calcaire surmontées d’une main courante en métal peint. La maison de l’éclusier est visible aux alentours immédiats du pont-levant.

Rue Joseph Marcotty
4031 Angleur (Liège)

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Classé comme monument le 20 mai 1983

Institut du Patrimoine wallon

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Immeuble, rue Volière n° 47

Cette remarquable habitation a été édifiée vers 1700. 

Sa façade en calcaire peint est répartie en cinq travées. Elle est animée de baies jadis à six jours à gauche et à quatre jours aux autres travées. 

Le dernier étage a conservé ses baies à meneaux et comme le niveau précédent, ses appuis moulurés. Des larmiers saillants moulurés couronnent également les niveaux. 

La façade conserve la trace de quelques remaniements : suppression des croisées, abaissement des appuis du rez-de-chaussée et obturation par une maçonnerie de briques des baies de droite.

La façade arrière est de typologie similaire tout en étant prolongée par une aile perpendiculaire. 

La porte à encadrement mouluré est couronnée par une baie d’imposte. Une toiture en bâtière à coyau reposant sur des blochets abrite l’édifice.

Rue Volière 47
4000 Liège 

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Classé comme monument le 4 juillet 1989

Institut du Patrimoine wallon

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Immeuble, rue Volière n° 35

Cette modeste habitation a été remaniée au XIXe siècle. 

Elle présente une façade de trois niveaux rythmée par trois travées sur un soubassement percé d’une porte de cave. 

Elle conserve au premier étage un plafond stuqué daté de 1709.

Rue Volière 35
4000 Liège 

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Classée comme monument le 17 octobre 1977

Institut du Patrimoine wallon

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Immeuble, rue Volière n° 31

Cette habitation conserve une remarquable façade du milieu du XVIIe siècle rythmée par des ancres. 

Le haut soubassement en grand appareil de calcaire, reposant sur une assise en moellons de grès, présente toutefois des traces de remaniements. Il est percé d’une entrée de cave à encadrement chanfreiné. 

L’accès s’opère au niveau de la travée de droite par une porte précédée d’un perron et surmontée d’une baie d’imposte. 

À gauche, au rez-de-chaussée comme à l’étage, la façade est percée de baies à six jours et de baies à meneau jointives à piédroits chaînés. 

Les appuis, traverses et linteaux sont prolongés en bandeaux. 

Le bâtiment est doté d’une façade postérieure récente et s’abrite sous une toiture moderne posée sur des blochets.

Rue Volière 31
4000 Liège 

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Classé comme monument le 4 juillet 1989

Institut du Patrimoine wallon

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Société libre d'Émulation

Elle est édifiée et inaugurée par le prince-évêque François-Charles de Velbrück en 1773 pour permettre l’expansion de l’esprit artistique et scientifique. Endommagée après le passage de généraux alliés en 1814, le siège de la Société fut restauré par les architectes Duckers et Delsaux, avant d’être complètement anéanti par les troupes allemandes dans la nuit du 20 au 21 août 1914.

Le bâtiment actuel a été reconstruit après 1920 par l’architecte Julien Koenig et terminé en 1934 dans un style éclectique à dominante néoclassique. Le rez-de-chaussée entièrement de calcaire appareillé à refends, est percé de grandes portes cintrées et précédé, au niveau des trois travées centrales, par un portique ouvert d’arcades. Les étages présentent trois travées centrales en ressaut couronnées par un fronton triangulaire sculpté d’une figure féminine entourée d’angelots. Entre les deuxième et troisième étages, deux cartouches portent la devise de la Société « UTILE / DULCI ». Les travées latérales, plus basses, sont éclairées par des baies rectangulaires. Le décor est animé d’une alternance de frontons courbes et triangulaires, d’allèges finement sculptées ou encore de garde-corps en fer forgé. Une toiture mansardée à croupes coiffe la bâtisse. L’intérieur a conservé une belle salle de spectacle à l'italienne. L’ensemble a été entièrement restauré et accueille dans ses locaux historiques et dans l’aile contemporaine qui leur est accolée le Théâtre de la Place, devenu le Théâtre de Liège.

Les bâtiments situés à l’arrière de l’édifice et accessibles par la rue Charles Magnette ont pour leur part été préservés. Partie intégrante de l’ancien couvent des soeurs du Val Sainte-Anne ou Soeurs-de-Hasque, ils appartiennent aujourd’hui à la société libre d’Émulation. Le très bel édifice de style mosan a été édifié vers 1618 et restauré en 1921. De plan rectangulaire, il est flanqué d’une tourelle polygonale encadrée de chaînages et surmontée d’un pavillon à bulbe. La façade principale est ornée d’une niche abritant une Vierge à l’enfant. C’est à cet endroit qu’est organisé un concert en présence du général Dumouriez et de son état-major, le 2 décembre 1792.

Essoufflée et quelque peu oubliée après la Révolution, la société libre d’Émulation fut recréée en 1809 sous l’égide du préfet de l’Ourthe Micoud d’Umons et divisée en plusieurs branches : le comité des sciences physiques et médicales, le comité pour la littérature et les beaux-arts, le comité pour l’agriculture et l’économie rurale et le comité pour les arts, manufactures et l’amélioration de l’industrie.

La société devient l’un des hauts lieux de la science médicale à l’époque dans nos régions. Elle dispense des cours d’anatomie, de physiologie ; de nombreux médecins et chirurgiens en deviennent membres correspondants.

Le 19 novembre 1809, l’institution change de nom et devint la « Société libre d’Émulation et d’encouragement pour les sciences et les arts ». Parmi les membres de cette société de prestige, on retrouve bon nombre de personnalités du département : les industriels Biolley et Simonis, le mécanicien John Cockerill, le banquier Gérard Nagelmackers, des exploitants de houillères et des fabricants en tout genre.

Afin de concrétiser sa politique de développement industriel, la société a recours à des prix et des expositions. Le 16 février 1813, la société est également à l’origine de la création d’un athénée des arts, successeur de l’académie de dessin créée par Velbrück sous l’Ancien Régime. Cette école ne survit toutefois pas longtemps et ferme ses portes dès la chute de l’Empire. Le renouveau insufflé par le préfet ne s’éteint toutefois pas avec la fin du régime français, la société d’Émulation poursuit ses activités au gré du développement de la Révolution industrielle.

Place du Vingt Août 16
4000 Liège 

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 Classée comme monument le 9 février 1998

Institut du Patrimoine wallon

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Université de Liège

Installé dès 1817 à l’emplacement de l’ancien collège des Jésuites wallons, ce bâtiment très complexe conserve des portions de cet établissement. Les différentes ailes sont comprises entre la place du Vingt Août, la place Cockerill et le quai Roosevelt.

L’imposant bâtiment principal d’inspiration néoclassique, inauguré en 1892, a été édifié d'après les plans de Laurent Demany pour abriter la faculté de Droit. Il propose une façade en calcaire au rez-de-chaussée appareillé à refends où se détache un avant-corps monumental de cinq travées, rythmé par des colonnes composites et accessible par trois portails en plein cintre. Couronnant l’avant-corps se dressent quatre statues allégoriques en bronze. Cet avant-corps est bordé d’ailes de trois niveaux percées de baies cintrées au rez-de-chaussée et rectangulaires aux étages, à encadrement mouluré. Des balustrades en calcaire surmontent les corniches des ailes. 

À droite, l’ancien institut de Chimie prolonge le bâtiment principal. Sa façade de calcaire, longue de dix-sept travées, forme avec le bâtiment central une toile de fond monumentale à la place du Vingt Août. Derrière le bâtiment central se trouve une cour entourée d’ailes remontant encore en partie au XVIIIe siècle. Au centre de la cour, accolée à la façade arrière du bâtiment central, se trouve la salle académique, inscrite au patrimoine exceptionnel de Wallonie.

Place du Vingt Août 7-9
4000 Liège 

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Classée comme monument le 24 janvier 1983 (salle académique, salle de l’horloge, salle de lecture des périodiques)

Institut du Patrimoine wallon

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Fontaine de la Vierge

La fontaine de la Vierge occupe la partie la plus large du Vinâve d’Île, vers la rue de la Cathédrale. Celle-ci remplace la fontaine du perron, transférée en 1544 de l’emplacement actuel de l’ancienne Halle aux viandes au Vinâve d’Île. Le perron de pierre de cette fontaine avait été agrémenté en 1696 d’une Vierge en bronze de Jean Del Cour. À l'origine, la statue tournait le dos à la collégiale Saint-Paul. La fontaine actuelle a été reconstruite en 1854 sous la direction de l’architecte Rémont, suite au déplacement de cette dernière lors du percement de la rue de la Cathédrale. 

La fontaine de la Vierge se dresse sur un emmarchement de trois degrés circulaires. Son socle en pierre se compose d’une grande vasque carrée aux angles arrondis accolés de vasques plus basses en forme de coquille. Ces vasques sont alimentées par les quatre lions qui surmontent les angles de la vasque principale. Dominant le centre du grand bassin, un pilier quadrangulaire en pierre sert de support à la statue de la Vierge de Del Cour. La face du pilier donnant vers la rue de la Cathédrale est ornée d’une porte en bronze représentant la Religion couronnée par un ange embrassant le perron du bras gauche. À la base du pilier, quatre têtes en bronze crachent de l’eau dans le grand bassin.

Vinâve d’Île
4000 Liège

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Classée comme monument le 24 juillet 1936

Institut du Patrimoine wallon

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Immeuble et deuxième arche du pont des Arches

Impasse du Vieux Pont des Arches 2, 4000 Liège (Belgique)

Arche du pont classée comme monument le 9 décembre 1998

Fermant l’impasse, cette maison de belle facture a été édifiée au XVIIe siècle, toutefois, les ancres datées de 1660 ne paraissent pas d'origine. Le rez-de-chaussée, autrefois rythmé par des baies à traverse et croisée, présente aujourd’hui des baies rectangulaires remaniées. Les étages sont encore animés de baies presque jointives, à traverse, dont les appuis et linteaux se prolongent en bandeaux plats continus. Un pavillon d’ardoises à croupes posé sur blochets coiffe la bâtisse.

Dans le soubassement de la maison se remarque une porte qui donne accès à une cave dans laquelle il est possible d’observer les vestiges d’une pile et de la seconde arche du premier pont des Arches érigé au XIe siècle sous l'épiscopat de Réginard (1025-1037). Les vestiges de cette arche ont bénéficié dernièrement d’une restauration et d’une mise en valeur.

Impasse du Vieux Pont des Arches 2
4000 Liège

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Classée comme monument le 9 décembre 1998 (arche du pont)

Institut du Patrimoine wallon

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Ancien relais de poste de Liège

Cet ancien relais de poste de la fin du XVIIe siècle était situé à l’origine au n° 11 de la rue Saint-Jean-Baptiste. Restauré, il a ensuite été démonté lors des travaux de transformation du quartier Saint-Georges pour être reconstitué impasse des Ursulines tout en l’adaptant à sa nouvelle situation.

Fermant le premier tronçon de l’impasse, la façade en briques et calcaire est éclairée par des baies jointives à croisée et couvert d’une toiture en bâtière. Une enseigne représentant un cornet orne l’allège du premier étage et précise la fonction primitive de l’ensemble. Le pignon droit en briques et colombage est renforcé par de grandes guettes (poutres obliques) et accolé d’une tourelle d’escalier en colombage à croix de Saint–André. La cour est fermée par un petit bâtiment annexe également en colombage et à structure réticulée.

Impasse des Ursulines 3
4000 Liège 

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Classé comme monument le 22 février 1951

Institut du Patrimoine wallon

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Immeuble, rue G. Thone n° 14-16

Ces habitations jumelles ont été édifiées au début du XVIIIe siècle. 

Leurs façades soignées, en calcaire peint, sont animées de baies rectangulaires jointives et les portes, entourées d’une fine moulure et couronnées par une baie d’imposte. Celle du n° 16 a conservé une belle menuiserie du XIXe siècle. 

Au premier étage, les piédroits sont prolongés verticalement par des triglyphes entourant des cartouches rectangulaires. 

La façade arrière du n° 14 est construite en briques et colombage tandis que celle du n° 16, utilisant les mêmes matériaux, est enduite. 

Les deux habitations sont couvertes d’une toiture en bâtière.

Rue G. Thone 14-16
4000 Liège 

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Classés comme monument le 29 novembre 1991

Institut du Patrimoine wallon