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7000

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Maison Gossuin et son parc

Le parc de la maison Gossuin constitue un îlot de verdure à mi-chemin entre la collégiale Sainte-Waudru et la Grand-Place.

Cet espace vert abrite un ancien hôtel particulier, devenu le siège d’une banque, construit dans la seconde moitié du XIXe siècle et constitue un des espaces verts importants de l’intra-muros montois.

Rue Samson 25 
7000 Mons 

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Classée comme site le 21 novembre 1976

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Ancienne Banque nationale de Mons

Construit dans la seconde moitié du XIXe siècle (1892) par l’architecte De Rycker, cet immeuble a été le siège de la Banque nationale de Belgique. 

Sur soubassement en pierre bleue, l’édifice, de plan en L, s’élève sur deux niveaux marqués par des cordons moulurés et saillants. Les deux façades en briques et pierres bleues sont formées de trois et six travées. La travée principale de la façade la plus courte est mise en évidence par l’ajout d’un balcon. Les baies du premier étage sont surmontées de linteaux à triglyphes et métopes. À cela s’ajoutent des frontons triangulaires et brisés ornés de blasons, cornes d’abondances ... L’immeuble est couvert de deux toitures en bâtières d’ardoises percées chacune d’une lucarne. 

Le bâtiment est actuellement occupé par le musée François Duesberg autrement nommé le musée des Arts décoratifs de Mons et abrite une importante collection de pendules aux thèmes exotiques, des bronzes dorés, faïences, gravures, porcelaines, orfèvreries ...

Square Roosevelt 12 
7000 Mons

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Classée comme monument le 2 septembre 1994

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Ancien couvent des Ursulines de Mons

Venue de Givet, une congrégation de sœurs Ursulines s’installe à Mons en 1648 en face de la collégiale Sainte-Waudru. Prospère, la communauté érige un grand quartier d’habitation entre 1659 et 1662. Une seconde campagne de construction s’étend de 1705 à 1728 sur les plans de l’architecte Claude-Joseph de Bettignies.

Précédant la chapelle qui la domine, la longue façade à rue s’élève sur deux niveaux couronnés d’une bâtière d’ardoises à lucarnes. Composée de briques badigeonnées, pierre blanche et bleue, elle est percée d’un portail à refends.

La chapelle est un édifice mono-nef de quatre travées et chevet à trois pans complétés d’une tourelle à lanternon bulbeux. Le portail monumental, plaqué contre la première travée, est décoré de pilastres corinthiens jumelés entourant un arc cintré à clef à volute, sous un fronton courbe mouluré portant le chronogramme de 1711.

La façade en briques et pierre blanche est ouverte d’une grande baie cintrée, d’oculi et de trous de boulins. Une bâtière d’ardoises percée de lucarnes et d’un clocheton octogonal à lanternon à claire-voie couronne l’édifice.

En 1793, le couvent est supprimé mais les Ursulines continuent à occuper les locaux après avoir réussi à se faire reconnaître au titre de communauté enseignante. Le 5 décembre 1797, un arrêté départemental crée officiellement l’école centrale du département de Jemappes et en fixe le siège à Mons. Pour des raisons évidentes d’économie, les administrateurs du département souhaitent réaffecter un bâtiment déjà existant mais la sélection est longue et hésitante. Le choix se porte finalement sur le bâtiment des Ursulines et est acté par un arrêté préfectoral du 4 janvier 1798. Le 4 avril suivant, les religieuses quittent leur couvent et des travaux sont entrepris afin de transformer les bâtiments en école.

L’existence et l’organisation mêmes des écoles centrales ne cessent de susciter la discussion dans les plus hautes sphères de l’État. Sous le Consulat, en 1802, leur suppression pure et simple est décidée. Sur avis favorable du préfet, deux nouvelles écoles d’enseignement secondaire ouvrent à Mons, sous l’égide d’anciens professeurs de l’école centrale. L’une d’elles disparaît dès 1810. La seconde, installée dans les locaux de l’ex-séminaire des Jésuites devenu collège de Houdain, se maintient après la chute de l’Empire.

Le pensionnat de l’établissement est, quant à lui, installé dans l’ancien collège de Houdain, aujourd’hui partie intégrante de l’Université de Mons. Son installation est fixée par un arrêté du 12 janvier 1799 afin d’y loger les élèves de l’école centrale qui ne résidaient pas à Mons.

La bibliothèque de l’école centrale est pour sa part installée dans les bâtiments de l’ancienne abbaye d’Épinlieu, aujourd’hui académie de musique. Fondée par un arrêté du 13 avril 1797, cette bibliothèque est constituée des volumes saisis aux communautés religieuses du département peu après l’annexion. Chaque école centrale doit en effet posséder une bibliothèque centrale. Celle de Mons ouvre au public le 5 mai 1802, quelques jours seulement après la suppression des écoles centrales à Paris et quelques mois avant la fermeture de celle du département de Jemappes. Le sort des bibliothèques n’est ainsi plus lié à celui des écoles centrales. Maintenues, elles sont confiées aux bons soins des administrations municipales entre 1803 et 1804. En 1811, la ville de Mons décide de la transférer dans les locaux de l’ancien collège des Jésuites qui avait quelques années auparavant été le siège de la Société des amis de la liberté et de l’égalité. 

Si ce n’est entre 1962 et 1988, la bibliothèque créée par les Français à la fin du XVIIIe siècle n’a plus quitté les locaux des Jésuites depuis. Le complexe constitue encore de nos jours un ensemble architectural de grande qualité et emblématique du centre historique de Mons. Le long du square Roosevelt se trouve une longue façade de brique et pierre sur deux niveaux de vingt-sept travées, coupées par un portail. À l’arrière se situe la chapelle, construite parallèlement à la façade qu’elle surplombe. 
 

Square F. Roosevelt, 7-11
7000 Mons 

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Classé comme monument le 30 septembre 1980

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Pavillon, rue Terre du Prince à Mons

Ce pavillon de calcaire entièrement travaillé, donnant sur la rue Terre du Prince, se situe sur la terrasse du jardin d’un ancien hôtel particulier du XIXe siècle, sis rue de la Réunion, 7. De forme quadrangulaire, il se compose de piliers sur trois côtés, supportant une toiture à balustrade ajourée, tout comme celles qui séparent les supports. La décoration offre une allure éclectique avec ses éléments qui rappellent les remplages gothiques ou les candélabres d’inspiration Renaissance.

 

Pavillon, rue Terre du Prince - F. Dor © SPW

Rue Terre du Prince 
(à l’arrière du 7, rue de la Réunion)
7000 Mons

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La rue Terre du Prince conserve encore une partie de l’enceinte comtale, dénommée mur de Baudouin (classée comme monument le 22 octobre 1973)
Pavillon classé comme monument le 18 octobre 1955

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Maison, rue de Quatre Fils Aymon n° 14-16

Cet ancien hôtel de maître remonte à la deuxième moitié du XVIIIe siècle. 

Il comprend un vaste bâtiment de type tournaisien, perpendiculaire à la rue, ainsi qu’une aile basse de même type, de part et d’autre d’un portail en léger retrait, ouvert sur une vaste cour. Le portail cintré à refends à crossettes est couronné d’un fronton courbe. Il est flanqué de retours concaves en briques accueillant un panneau central en pierre. Ceux-ci sont surmontés d’un encadrement de pierre à ailerons décorés de guillochages qui rejoignent le fronton central. Portail et retours sont encadrés de refends. 

Dans la cour intérieure, une imposante façade de deux niveaux de sept travées au rez-de-chaussée et six à l’étage se dresse sur un soubassement appareillé. L’intérieur est accessible par une porte Louis XVI précédée d’un haut et large emmarchement. 

La face latérale, longeant la rue, comprend deux niveaux de quatre travées caractéristiques du type tournaisien. Ses deux travées droites sont coiffées d’une toiture en pavillon suivie d’une bâtière plus basse à croupe. L’édifice se poursuit, à gauche et légèrement de biais, par quatre travées de même type. Une aile d’un seul niveau de cinq travées basses sur une assise appareillée, complète cet ensemble, à droite du portail.

Rue des Quatre Fils Aymon 14-16 
7000 Mons

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Classée comme monument le 30 mai 1989

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Immeuble, angle des rues des Quatre Fils Aymon et de Nimy, 43

Cette maison d’angle remonte au dernier tiers du XVIIIe siècle. La façade la plus intéressante donne sur la rue de Nimy et présente un rez-de-chaussée en pierre bleue sur un soubassement appareillé. Elle est percée de fenêtres en arc surbaissé dont l’encadrement à refends et crossettes est frappé d’un mascaron. Un entablement mouluré sépare le rez-de-chaussée de l’étage. Ce dernier est percé de baies dotées de jambages moulurés surmontées d’un linteau droit rehaussé d’une agrafe. Un entablement lisse souligné d’un cordon précède une toiture mansardée percée d’une lucarne à fronton courbe.

L’entrée s’effectue par la rue des Quatre Fils Aymon, au sein d’une simple façade en briques. Six travées de type tournaisien de la première moitié du XVIIIe siècle y sont prises entre un rez-de-chaussée transformé où subsistent deux percements murés et un troisième niveau rehaussé. La façade se prolonge à droite par un mur de clôture percé d’un large portail de type tournaisien en cintre surbaissé.

Rues des Quatre Fils Aymon 1 et de Nimy 43 
7000 Mons

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Classé comme monument le 9 octobre 1990

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Cimetière communal de Mons

Le cimetière de Mons, ouvert dès sa création à toutes les confessions, est implanté en 1784 sur le versant méridional du mont Saint-Lazare. Il remplace dès lors les cimetières entourant les différentes églises paroissiales. 

Conçu comme un parc qui abrite d’ailleurs de nombreux arbres remarquables, il s’ouvre sur un portail néoclassique érigé en 1837. Celui-ci n’est autre que la copie conforme du portail du cimetière du Père Lachaise à Paris, dont il reprend la symbolique. Ce cimetière reflète, au travers de la hiérarchisation des parcelles le long de ses allées sinueuses, la société montoise de l’époque ainsi que son évolution. 

Les monuments proposent un large éventail typologique, de la simple croix aux chapelles funéraires, sans oublier quelques exemples aux formes particulières, érigés la plupart du temps en pierre ou parfois en fonte, dans les styles classique, néoclassique, néogothique ou encore Art déco.

 

Cimetière communal de Mons © IPW

Chemin de la Procession 397

7000 Mons Belgique
 

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Monuments funéraires caractéristiques classés comme monument et partie ancienne du cimetière créée en 1784 comme site le 8 avril 1993

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Halle des Pelletiers

Considérée à tort comme l’ancienne halle des Pelletiers, cette habitation en briques et pierre bleue est composée de deux parties : un élément en saillie repris au XVIIIe siècle sur une base du XVIe siècle, à droite, et un autre, en retrait, de type tournaisien, également du XVIIIe siècle. 

Les deux niveaux de la partie droite reposent sur un haut soubassement à angle coupé sous un encorbellement mouluré. Ce niveau est accessible par une entrée cavée surmontée d’un arc en anse de panier. Les niveaux supérieurs, de style classique, font un large usage de la pierre et présentent de grandes fenêtres à linteau clavé. La façade donnant sur la rue des Clercs montre notamment une grande baie modernisée sous une triple arcature d’encorbellement à tympan de briques en épis, au-dessus de laquelle s’ouvrent des fenêtres qui pourraient remonter au XVIIe siècle. Des lucarnes rythment la toiture. L’aile gauche montre deux niveaux de type tournaisien sur un soubassement en pierre, séparés par un bandeau prolongeant les seuils des baies. La porte cintrée est accessible par quelques marches et surmontée d’une rose sculptée (remploi du XVIe siècle). Un pan coupé fait la jonction avec la façade tournée vers la rue de la Poterie. Une corniche à corbeaux en doucine supporte la toiture percée de lucarnes.

Rue de la Poterie 2
7000 Mons

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Classée comme monument le 2 décembre 1959

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Maison, rue du Parc n° 32

Construite dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, cette façade de briques et pierre de deux niveaux de trois travées alterne un rez-de-chaussée de style classique montois et un étage de type tournaisien. 

Bâti entièrement en pierre sur un soubassement appareillé, le rez-de-chaussée est entièrement travaillé en refends. La porte comme les baies, abaissées et dotées d’un seuil en saillie, sont surmontées d’un linteau à panneaux de pierre et clé plate. Les fenêtres de l’étage supérieur, encadrées de jambages alternés et surmontées d’un arc surbaissé, sont précédées d’allèges à panneaux de pierre sur champ de briques. Des panneaux de briques également précèdent la rangée de corbeaux qui supportent une toiture en bâtière percée d’une lucarne à fronton triangulaire. 

L’édifice a été restauré et réhabilité au début des années 1980 en logements pour étudiants.

Rue du Parc 32 (à droite)
7000 Mons

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Classée comme monument le 19 avril 1982

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Maison, rue du Parc n° 28

Cette habitation, de style tournaisien, alternant briques et bandeaux de pierre, a été construite dans la première moitié du XVIIIe siècle comme l’indique la date de 1735 inscrite sur la clé de la porte cochère cintrée qui occupe la partie droite du rez-de-chaussée. 

De proportions trapues, cette façade se compose d’un soubassement appareillé en pierre et de deux niveaux de trois travées en briques et pierre, bordées de chaînages en matériaux alternés. 

L’horizontalité de la façade est accentuée par des bandeaux qui reposent sur les arcs surmontant les fenêtres ou lient les seuils entre eux. Ceux-ci délimitent des allèges de briques décorées de cartouches écornés. Une corniche à corbeaux supporte une bâtière percée d’une lucarne. Une construction de deux travées de même style, quoique plus simple, vient se greffer à gauche de la façade principale.

Cet ensemble a été restauré et réhabilité au début des années 1980 en logements pour étudiants.

Rue du Parc 28
7000 Mons

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Classée comme monument le 19 avril 1982

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