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7000

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Maison, rue du Parc n° 24

Cette vaste habitation d’angle de la seconde moitié du XVIIIe siècle, s’inscrit dans la continuité typologique de la place du Parc. On y retrouve le soubassement appareillé de pierre et les deux niveaux de briques séparés par des bandeaux sous une toiture d’ardoises. Le bâtiment a bénéficié, comme d’autres habitations de la rue du Parc, d’une restauration réalisée en 1982 par un même trio d’architectes.

Rue du Parc 24
7000 Mons

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Classée comme monument le 19 avril 1982

Institut du Patrimoine wallon

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Ancien puits de la place du Parc à Mons

Œuvre du sculpteur A. Fonson, ce puits en pierre bleue, initialement dressé au Marché-aux-Poulets, jadis dénommé Marché-aux-Poissons, porte le millésime de 1776. Celui-ci prend la forme d’un haut pilier triangulaire à pans coupés et panneaux incurvés. L’eau jaillissait de cracheurs à masque léonin situés dans la partie inférieure de chaque face, au-dessus d’une vasque incurvée. En 1825, la statue de saint Pierre, patron des poissonniers, a été remplacée par un vase. L’ensemble a été restauré en 1926.

Aménagée dans le premier tiers du XIXe siècle, la place du Parc dessine un pentagone irrégulier reconnu pour ses qualités urbanistiques, qualités qui s’appliquent également à la rue des Fillettes. Elle accueille notamment un monument aux morts de la première moitié du XXe siècle ainsi qu’un monument commémoratif dédié à Antoine Clesse, poète et chansonnier wallon, dû en 1908 au sculpteur J. Dubois.

Place du Parc 31 (à droite)
7000 Mons

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Classé comme monument le 10 novembre 1955 (puits) et place classée comme site (trottoirs compris) le 26 juillet 1977, extension du site à la rue des Fillettes le 22 juillet 1981

Institut du Patrimoine wallon

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Anciennes archives de l'État à Mons

Occupé par l’Université de Mons, l’ancien couvent des Filles de Sainte-Marie ou de la Visitation, fut fondé en 1650. Ses bâtiments, désaffectés en 1796, sont utilisés comme prison jusqu’en 1870. Incendié lors de la dernière guerre et restauré de 1948 à 1950, il accueille les Archives de l’État jusqu’en 2006. 

L’ensemble est composé de trois ailes du XVIIe siècle disposées autour d’un cloître, le long de la place, d’une chapelle et d’un bâtiment de la première moitié du XVIIIe siècle. Construite de 1715 à 1718, la chapelle à nef unique se termine par une abside flanquée d’une tourelle octogonale. Sa façade baroque de briques et pierre bleue est rythmée par une succession de pilastres ioniques et corinthiens jumelés, sur trois niveaux. Un portail précédé d’un escalier forme un arc cintré à clé en volute auquel se superpose un fronton courbe. 

La porte est coiffée d’un tympan de bois richement sculpté pourvu d’un cartouche muet. Une fenêtre à linteau cintré lui répond au premier étage tandis que le dernier niveau, occupé par un œil-de-bœuf, est flanqué d’ailerons amortis par des pots à feu et surmonté d’un fronton millésimé de 1717. 

Placée perpendiculairement, une construction en briques du XVIIe siècle constitue probablement le sanctuaire primitif. À gauche, une aile de deux niveaux de type tournaisien fait la jonction avec le reste de l’ensemble qui comprend entre autres une aile Renaissance tardive de trois niveaux où alternent des baies à frontons triangulaires ou courbes.

Place du Parc 23-24
7000 Mons

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Classées comme monument le 28 août 1984

Institut du Patrimoine wallon

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Maison, place du Parc n° 22

Cette vaste habitation du XVIIe siècle en briques et de pierre bleue bouchardée présente deux niveaux de onze travées inégales sur un soubassement refait. Des croisées de pierre devaient à l’origine diviser les fenêtres aux montants en matériaux alternés. Les remaniements qu’a connu cette façade concernent également les seuils saillants et le portail de gauche, hormis pour la partie appareillée des piédroits, les linteaux des deuxième et troisième travées de droite ou la travée d’angle, modifiée ou percée plus tardivement (XIXe siècle). Une bâtière d’ardoises à lucarnes surmonte le tout. 

Le bâtiment fait actuellement partie du campus des Sciences humaines de l’Université de Mons.

Place du Parc 22
7000 Mons

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Classée comme monument le 19 avril 1982

Institut du Patrimoine wallon

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Maison, place du Parc n° 20

Très semblable aux habitations voisines, l’actuel n° 20 présente une façade de quatorze travées de type tournaisien. Construite dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, elle montre deux niveaux séparés par des bandeaux sur soubassement appareillé, recouverts d’une bâtière d’ardoises soutenue par des corbeaux. Toutefois, on y distingue encore les caractéristiques propres des anciens n°19 et 20 : portail à encadrement cintré à bossages et clé frappée d’une pointe de diamant et baies à linteaux bombés ou portail rectangulaire, seuils et linteaux droits résultant d’une transformation du XIXe siècle. 

Le bâtiment fait actuellement partie du campus des Sciences humaines de l’Université de Mons.

Place du Parc 20
7000 Mons

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Classée comme monument le 19 avril 1982

Institut du Patrimoine wallon

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Maison, place du Parc n° 17

Caractéristiques du patrimoine architectural de la place du Parc, ces habitations jumelles de deux niveaux auxquelles appartient le n°17 sont caractéristiques du type tournaisien du deuxième tiers du XVIIIe siècle. On y retrouve en effet l’alternance de briques et de des bandeaux de pierre, ainsi qu’un soubassement en moellons appareillés légèrement différent de celui de l’habitation voisine. La façade est coiffée d’une bâtière en tuiles mécaniques, s’appuyant sur des corbeaux semblables à ceux du n° 15.

Place du Parc 17
7000 Mons

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Classée comme monument le 19 avril 1982

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© SPW -  F. Dor

Maison, place du Parc n° 16

Ces habitations voisines et jumelles de deux niveaux sont caractéristiques du type tournaisien du deuxième tiers du XVIIIe siècle, par leur alternance de briques et de pierre. Ces niveaux sont séparés par des bandeaux de pierre et reposent sur un soubassement en moellons, simplement équarris. La façade est coiffée d’une bâtière en tuiles, s’appuyant sur des corbeaux semblables à ceux du n° 15.

Place du Parc 16
7000 Mons

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Classée comme monument le 19 avril 1982

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Maison, place du Parc n° 15

Ces quelques habitations de la place du Parc présentent un bel exemple de constructions en style tournaisien du XVIIIe siècle, alternant briques et bandeaux de pierre. Contrairement aux habitations voisines, le n° 15 présente des linteaux droits qui pourraient avoir remplacé les linteaux à arc surbaissé visibles ailleurs. Une remarque que l’on pourrait appliquer également aux appuis très saillants des fenêtres. La toiture est supportée par une corniche sur corbeaux semblable à celle des habitations contiguës.

Place du Parc 15
7000 Mons

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Classée comme monument le 19 avril 1982

Institut du Patrimoine wallon

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Maison, place du Parc n° 14

Ces quelques habitations de la place du Parc présentent un bel exemple de constructions en style tournaisien du XVIIIe siècle, alternant briques et bandeaux de pierre, dissimulée ici sous un enduit. Plus basse que les habitations voisines, le n° 14 présente des linteaux droits et des appuis de fenêtres très saillants, sans doute la marque de transformations ultérieures.

Place du Parc 14
7000 Mons

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Classée comme monument le 19 avril 1982

Institut du Patrimoine wallon

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Ancien Mont-de-Piété de Mons

Ce bâtiment en briques enduites et pierre bleue, érigé en 1623-1625 sous la direction du surintendant général des Monts, Wenceslas Cobergher, occupe l’emplacement de l’ancien hôtel d’Enghien, attesté dès 1365. Organisme de prêt sur gage en faveur entre autres des plus démunis, la suppression définitive du Mont-de-Piété ne remonte qu’à 1923. 

En léger retrait derrière un haut mur qui conserve encore une fenêtre à meneau fermée d’une grille, cette importante bâtisse comporte trois niveaux de huit travées bordées de chaînages d’angle harpés, sur un soubassement appareillé. À ceux-ci se superpose une rangée de grandes lucarnes quadrangulaires éclairant les combles. Ces dernières, comme d’ailleurs l’ensemble des baies à linteau droit et encadrement harpé, sont munies de barreaux. Le volume principal est adjoint d’une cage d’escalier formant une étroite aile de quatre niveaux, à l’arrière de l’édifice, du côté du Jardin du Mayeur. Le bâtiment est notamment accessible par la travée située à son extrême droite, percée de part et d’autre d’une porte cochère en plein cintre sous larmier dont les vantaux conservent leurs cloutages. Les bandeaux au niveau des seuils et des linteaux des baies constituent le principal décor de la façade, avec les codons-larmiers surmontant les linteaux. Ils ceinturent entièrement le bâtiment. 

Ayant abrité le musée du Centenaire, l’édifice a connu une restauration d’envergure pour accueillir le futur centre d’interprétation du mythe de Saint-Georges et du dragon, élément essentiel de la Ducasse, élevée au rang de patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Rue du Onze-Novembre 8
7000 Mons

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Classé comme monument le 25 juillet 1942

Institut du Patrimoine wallon