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Paul Delforge – Diffusion Institut Destrée © Sofam

Monument Christine de LALAING

Monument  Christine de Lalaing, réalisé par Aimable Dutrieux, avec l’aide de Fidèle Renier, 21 septembre 1863.


Depuis septembre 1863, la Grand Place de Tournai – quels que soient les plans d’aménagement – accueille en son centre un imposant ensemble statuaire figuratif qui rend hommage à Christine de Lalaing, princesse d’Epinoy (1545, c. 1582) dont chacun s’accorde à reconnaître qu’elle contribua à la défense de la cité tournaisienne, alors important foyer de la Réforme, face aux troupes espagnoles d’Alexandre Farnèse. C’était en 1581, le temps de l’Inquisition. Cheveux aux vents, la dame est présentée dans une attitude résolument guerrière : elle tient une sorte de hache à la main ; elle a revêtu une cuirasse de combat ; son fourreau est vide et son épée gît à ses pieds, à côté de son casque ; elle semble vouloir s’élancer vers l’avant et se défaire de l’imposant piédestal de près de 5 mètres de haut, qui lui permet de dominer l’espace. Réalisée par le sculpteur Aimable Dutrieux (1816-1889), cette  posture correspond parfaitement à la commande du conseiller communal de Tournai.


La décision a en effet été prise en février 1861 de commander une statue pour honorer l’épouse de Pierre de Melun, prince d’Epinoy, baron d’Antoing, sénéchal du Hainaut et gouverneur de Tournai, en raison de son attitude héroïque lors du siège de Tournai, par les troupes espagnoles. Profitant de l’absence de Pierre de Melun en train d’attaquer Gravelines, Farnèse vient mettre le siège devant Tournai malgré la proximité de la saison hivernale. Aux commandes de la ville avec un lieutenant, la princesse catholique Christine de Lalaing contribue à galvaniser les habitants de la cité qui parviennent à résister du 5 octobre au 29 novembre 1581, avant de devoir se résoudre à capituler. La ville échappe au pillage, les protestants sont autorisés à quitter les lieux (ils seront près de 6.000 calvinistes à abandonner les bords de l’Escaut). Quant à Christine de Lalaing, elle a perdu l’un de ses fils dans des combats où la légende va très vite lui attribuer une place particulière et des actions héroïques. Elle-même quitte Tournai pour Gand, puis Anvers où elle s’éteint en 1582.


C’est à un artiste tournaisien qu’a été confiée la commande de l’œuvre. Déjà présent et remarqué dans les tout premiers salons organisés en Belgique dans les années 1830 et lors de diverses expositions universelles du milieu du XIXe siècle, Aimable (ou Amable) Dutrieux a reçu sa formation à l’Académie de sa ville natale avant de gagner Bruxelles où il s’installe. Élève de Guillaume Geefs, il réalise d’emblée des bustes et c’est dans ce genre qu’il ne cessera de se distinguer. Plâtre, marbre, bronze, le sculpteur manie tous les matériaux. Ses réalisations (bustes et statues) pour la famille royale lui assurent une notoriété certaine. Outre les commandes privées, Dutrieux exécute une statue en pierre de France de Léopold Ier (1851 – exposée à Ixelles pendant quelques années avant de disparaître), ainsi qu’un buste en marbre de Léopold II pour l’Exposition universelle de Vienne en 1873. Sa dernière commande a été une statue colossale en bronze, intitulée La Loi, pour le Palais de Justice de Bruxelles (1881). Le monument de Lalaing s’inscrit donc au milieu de la carrière du sculpteur qui apporte ainsi sa contribution à un mouvement impulsé par les jeunes autorités belges.


Jeune État né d’une révolution, la Belgique cherche à asseoir son autorité auprès des masses en mettant en évidence « ses » héros du passé. Déjà quelques « peintres d’histoire » ont commencé à s’inspirer d’événements du passé « belge » et les parlementaires ont décidé « d’honorer la mémoire des grands hommes belges » en encourageant toute initiative pour que fleurissent des statues dans l’espace public. D’emblée s’imposent comme « héros nationaux » : Pépin de Herstal, Thierry d’Alsace, Baudouin de Constantinople, Jean Ier de Brabant, Philippe le Bon et Charles Quint. Tandis que les hôtels de ville de Bruxelles et de Louvain se couvrent de dizaines de statues, le ministre Charles Rogier insiste auprès de chaque province pour que soit élevé un monument digne des gloires nationales dans son chef-lieu. Soutenu par son successeur, Joseph Piercot, le projet se concrétise lorsque Rogier redevient ministre, entre 1858 et 1868. Aux quatre coins du pays, les édiles municipaux se mobilisent bon gré mal gré (en raison des coûts) dans un projet qui se veut collectif, mais qui révèle à la fois des particularismes locaux et des interrogations sur la définition de « belge ». Au moment où Tongres inaugure une statue d’Ambiorix et Liège celle de Charlemagne, tandis que Gand va accueillir Jacques Van Artevelde, Tournai honore Christine de Lalaing.

Monument  Christine de Lalaing


La dame ne fait cependant pas l’unanimité, non pas parce qu’il s’agit d’une femme, mais en raison de l’interprétation qui est faite de sa posture. Certes, il s’agit de la première femme à être honorée d’un monument aussi impressionnant dans l’espace public de Wallonie, voire de Belgique. Elle restera d’ailleurs longtemps seule de son genre. Officiellement, ce n’est pas cela qui va chagriner les autorités ecclésiastiques tournaisiennes pendant près de trois générations. Par contre, la main tendue de Christine de Lalaing est interprétée comme une provocation délibérée des libéraux. La main s’oriente en effet vers la cathédrale et le geste est considéré comme un acte offensant, résolument anticlérical au point que la procession religieuse annuelle se détourna de la Grand Place pendant des années. La polémique s’estompera avec le temps, les historiens parvenant à faire entendre que Christine de Lalaing partageait la foi catholique et ne pouvait dès lors pas être considérée comme une « icône de la Réforme ».


Comme de nombreux autres monuments, celui de Christine de Lalaing a été délimité pendant longtemps par un périmètre de clôture accompagné de réverbères. Lors des bombardements sur Tournai en mai 1940, la statue a évité presque miraculeusement la destruction ; en 1997, le bronze a été descendu de son socle et a fait l’objet d’un entretien complet. Pour la réalisation du socle, Dutrieux avait fait appel à Fidèle Renier qui avait taillé le piédestal dans la pierre d’Écaussinnes. Depuis l’inauguration, le piédestal porte l’inscription suivante :


LA VILLE DE TOURNAI
A CHRISTINE DE LALAING,
PRINCESSE D'ESPINOY.
SIÈGE DE 1581.
INAUGURÉ EN 1863
sous LE RÈGNE DE LÉOPOLD 1er.



On observera enfin qu’Aimable Dutrieux avait coulé dans le bronze un modèle identique mesurant une cinquantaine de centimètres et actuellement conservé dans une collection privée.

 

Sources
 

Jacky LEGGE, Tournai, tome II : Monuments et statues, Gloucestershire, Éd. Tempus, 2005, coll. Mémoire en images, p. 14-16
Paul PIRON, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Lasne, 2003, t.
Le Tournai artistique, Tournai, Wapica, 2012, p. 157
Charles PIOT, dans Biographie nationale, t. 14, col. 338
Léopold DEVILLERS, dans Biographie nationale, t. 11, col. 124
Jacques VAN LENNEP (dir.), La sculpture belge au 19e siècle, catalogue, t. 1 et 2, Bruxelles, CGER, 1990, p. 55, 65, 67, 69, 71, 157, 165, 387-388, 388, 403, 416, 613

 

 

Grand Place
7500 Tournai

carte

Paul Delforge

IPW

Église Saint-Pierre de Vezon

L’église Saint-Pierre est composée d’une nef, de deux collatéraux et d’un transept saillant. Elle est précédée d’une tour et fermée par un chœur à déambulatoire. L’édifice a été construit au XIIIe siècle et modifié en 1853 par l’architecte L. Dethuin. De l’édifice gothique d’origine ne subsiste que la façade et plusieurs colonnes de la nef.

La façade appareillée est caractérisée par la présence de deux contreforts imposants. Elle est percée d’un portail brisé couronné d’archivoltes et d’un grand arc en tiers-point. Le clocheton est percé d’ouïes et abrite le carillon. Il est surmonté d’une flèche octogonale d’ardoises et remplace probablement un clocher-mur qui devait être soutenu par le grand arc en tiers-point.

La nef centrale en briques badigeonnées est éclairée de grandes baies gothiques en arc brisé sans remplage. Les encadrements sont constitués d’une alternance entre pierre et briques. L’horizontalité est soulignée par le prolongement des seuils au moyen d’un bandeau non saillant.

À l’intérieur, les colonnes sont dotées de bases circulaires romaines et de chapiteaux gothiques formés d’un tailloir sur corbeille décorée de feuilles nervurées à crochets. Il s’agit de colonnes tournaisiennes de transition (XII-XIIIe siècles) en style gothique tournaisien datées du XIVe siècle.

Place de l’Église
7538 Tournai (Vezon)

carte

Classée comme monument le 15 janvier 1936

Institut du Patrimoine wallon

IPW

Ruines de l'ancien château de Vaulx à Vaulx-lez-Tournai

L’ancien château de Vaulx dit « Château César » est une construction militaire de la fin du XIIIe siècle installée à un endroit stratégique : sur un promontoire rocheux et en bordure de l’Escaut. Il surplombait ainsi le paysage local tout en bénéficiant d’un point d’eau.

Le château  est composé d’un quadrilatère en pierre de Tournai. Chaque angle du carré accueille une tour cylindrique. Une d’entre elles était plus imposante, il s’agissait probablement du logis seigneurial. Les tours et les courtines étaient percées d’archères permettant la défense de cette forteresse. Des annexes sont visibles au nord de la cour, au pied de la tour sud-ouest, etc. L’appareil des tours est de plus grande qualité que celui des courtines. À l’époque l’on construisait deux parements parallèles et l’on remplissait l’espace vide par un amas de cailloux et de mortier, formant le  « blocage ».

Abandonné pendant des années, le château a servi de carrière de pierres. Aujourd’hui une grande partie des courtines est et ouest ainsi que quelques mètres d’élévation des tours sud-est et sud-ouest a pu être conservée et une association organise régulièrement des activités autour de ce vestige imposant.

Place de Vaulx
7536 Tournai (Vaulx-lez-Tournai) 

carte

Classé comme monument le 21 juin 1943

Institut du Patrimoine wallon

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Château de Templeuve

Le château dit également ancien château de Formanoir de la Cazerie, est un ensemble assez impressionnant. Remontant au XVIIe siècle, les bâtiments mêlent le type tournaisien aux styles traditionnels. Il doit son nom à la famille Formanoir, propriétaire du site dès le XIXe siècle. Cédé à la Commune en 1948, l’ensemble est restauré dès 1954.

Ce vaste quadrilatère, jadis ceinturé d’eau, est précédé d’un pont de trois arches et d’un châtelet d’entrée à deux tourelles rondes. Le château se compose d’un corps de logis en L, de l’aile d’entrée et de grange, remises à voitures, etc., et était autrefois entouré de jardins à la française.

Le porche, rebâti, comporte un soubassement en pierre appareillée. De plan rectangulaire, ses deux niveaux de briques sont couverts d’un pavillon d’ardoises à la Mansart ajouré de lucarnes à croupe. Sa façade avant, rythmée par des pilastres toscans, est percée d’un portail cintré. La façade sur cour de type tournaisien est caractérisée par son portail en anse de panier.

Le corps de logis présente une façade à rue en briques millésimée 1606. Ses deux niveaux de briques sur soubassement en dalles de pierre portent encore les traces d’anciennes baies traditionnelles. Il est doté à chaque angle d’une mince tourelle ronde. Ces dernières s’élèvent sur trois niveaux de briques et sont couvertes d’une toiture en ardoises à huit pans brisés. On remarquera enfin les croix de Malte ainsi que le troisième étage en encorbellement évoquant un crénelage.

Rue de Tournai
7520 Tournai (Templeuve) 

carte

Classé comme monument le 2 mai 1949
 

Institut du Patrimoine wallon

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Grand-Place de Saint-Maur

La Grand-Place du village de Saint-Maur est l’une des plus grandes places de Belgique. De forme trapézoïdale, cette place de plusieurs hectares est couverte d’une pelouse et accueille en son centre l’église dédiée à saint Maur. Bordée des maisons du village, la place était autrefois plantée de tilleuls remarquables disparus en 1805 à l’exception d’un unique spécimen tricentenaire, classé et protégé depuis 1976. La place de Saint-Maur est aujourd’hui encerclée de trente-sept nouveaux tilleuls plantés en 1989 par la Ville de Tournai. Cette plantation permet de restituer l’aspect que devait avoir la place depuis le XVIIe siècle.

Grand-Place
7500 Tournai (Saint-Maur)

carte

Classée comme site le 23 novembre 1976 (ensemble de la place, y compris le tilleul)

Institut du Patrimoine wallon

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Chapelle Notre-Dame de la Paix à Orcq

La chapelle Notre-Dame de la Paix est un petit édifice construit en 1669 (date figurant sur une des pierres). Entourée de deux tilleuls, la chapelle est composée de briques et de chaînages d’angles. Elle est surmontée d’un pignon incurvé, percé d’une petite niche étroite, couvert d’une bâtière de tuiles.

Au centre d’un encadrement appareillé, la niche principale est surmontée d’un arc déprimé orné d’une clé trapézoïdale. Elle est ouverte sur les deux faces de la chapelle et est fermée d’une grille moderne. La verticalité de la chapelle est soulignée par le prolongement de l’encadrement de la baie, interrompu à mi-hauteur par un bandeau  situé au même niveau que le seuil mouluré de la niche.

Chaussée de Lille
7501 Tournai (Orcq) 

carte

Classée comme site le 3 février 1953 (chapelle et tilleuls)

Institut du Patrimoine wallon

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Château de Baudignies à Mourcourt

Le château de Baudignies est un ensemble comprenant des constructions d’époques diverses prenant une forme de L. Situé entre jardin, pré et potager et entouré par des douves, le château est composé d’un donjon, corps de logis, dépendances et d’un ancien fournil.

Le donjon rectangulaire du XIIIe siècle a été exhaussé au XVIe ou XVIIe siècle d’un dernier niveau en briques. Ses murs épais en moellons, ses chaînages d’angles harpés et son contrefort lui confère un aspect massif. Les murs sud-ouest et nord-ouest sont composés de baies à croisée obturées, le mur sud-est comporte, lui, une baie à meneau obturée. Le donjon est couronné d’une bâtière d’éternit à croupes et coyau, supportée par des corbeaux de bois sculptés et percée de deux lucarnes à croupe.

Le corps de logis a été construit probablement lors du surhaussement du donjon. Il est composé d’un niveau de briques peintes et d’une toiture en bâtière de tuiles. Les faces de ce bâtiment porte des traces des anciens percements notamment au nord-ouest où l’on peut observer des encadrements et croisées en bois. Remarquez l’ancien fournil, petite construction en briques contemporaine du corps de logis.

Rue du Château de Baudignies
7543 Tournai (Mourcourt) 

carte

Classé comme monument et site (château et abords) le 22 juillet 1981
 

Institut du Patrimoine wallon

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Tour du château de Maulde

Au bout d’une longue drève se situe le château de Maulde. Situé dans un parc de 12 hectares, il a été commandé par le vicomte Cossée de Maulde. Construit  par l’architecte Ph. de Bource en 1755 à l’emplacement d’un ancien château du XVIe siècle, le manoir ne conserve de cette époque qu’une tour ronde. Le domaine actuel comporte un château, une cour d’honneur, l’ancienne tour, la tour du XVIIIe siècle, les remises en briques ainsi qu’une ferme castrale en U à l’ouest.

Le château du XVIIIe siècle est composé d’un corps principal à deux niveaux et de deux avancées. Il a été prolongé vers l’est d’une travée flanquée d’une tour à trois niveaux de plan carré.

La tour du XVIe siècle est de type traditionnel. Elle est située à droite du château et est reliée à celui-ci par une aile de courte dimension construite au XVIIIe siècle. Sur une base en moellons, la tour s’élève sur trois niveaux de briques. Elle est couverte d’une toiture en poivrière d’ardoises plantée d’un épi. Les premiers niveaux sont éclairés de baies rectangulaires à montants harpés et linteau plat en pierre et arc de décharge surbaissé.

Rue Diéffière
7534 Tournai

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Classée comme monument le 31 juillet 1990

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Église Saint-Thomas à Maulde

L’église Saint-Thomas est une construction datant du XVIe ou XVIIe siècle. Le bâtiment subit quelques transformations vers 1770 et est restauré après la Première Guerre mondiale. Il est formé d’une tour occidentale, d’une nef et de deux collatéraux de trois travées ainsi que d’un transept saillant fermé par un chevet à cinq pans. 

La tour carrée compte trois niveaux de briques avec chaînages d’angle. Le premier niveau sur soubassement appareillé est ouvert d’un portail en arc brisé sous archivolte. Le second niveau est éclairé d’une baie gothique et le dernier étage d’ouïes. La tour est couronnée d’une flèche octogonale ardoisée.

Le transept permet l’accès à deux chapelles parallèles au chœur. La première, à droite, est rectangulaire, tandis que la seconde, à gauche, est à trois pans. Perpendiculairement au chœur, se trouve une sacristie récente aux nombreuses influences néogothique. Témoins de l’appauvrissement du chapiteau de style tournaisien, les colonnes garnies de corbeilles pourraient avoir été munies de crochets.

On remarque, de part et d’autre de la tour occidentale, les vestiges en moellons de la façade antérieure ainsi que les traces d’un passage cintré muré qui pourraient être les témoins d’une porte « du paradis ».

Place de Maulde
7534 Tournai (Maulde)

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Classée comme monument le 30 juillet 1987

Institut du Patrimoine wallon

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Chapelle Notre-Dame de la Tombe à Kain

La chapelle Notre-Dame de la Tombe est située au centre de la place. Il s’agit d’un oratoire gothique constitué de pierre calcaire de Tournai et de briques. La chapelle a été construite dès 1490 à l’emplacement du Saulchoir, ancien tumulus accueillant une halte des pèlerins du Mont de la Trinité venus prier auprès d’une statue de la Vierge. Le bâtiment est restauré en 1608. En 1833, la chapelle est agrandie de six mètres. En 1957, elle connaît une seconde campagne de restauration par F. Ladavid, architecte.

Composée d’une mononef, la chapelle comporte deux chapelles à chevet pentagonal simulant la présence d’un transept. Elle est fermée par un chevet à cinq pans et une sacristie étroite. Sur soubassement appareillé, la façade est ouverte d’un portail et d’une petite baie à seuil en pierre. La nef et les sacristies sont ouvertes de baies similaires à encadrement appareillé harpé. L’intérieur est caractérisé par une voûte profonde surbaissée, des consoles ornées de stuc supportant des doubleaux ainsi que par deux autels décorés de rocailles.

Rue de l’Église Notre-Dame de la Tombe
7540 Kain

carte

Classée comme monument le 15 janvier 1936 

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