© Patrick Lefèbvre

La Marche Saint-Pierre de Biesmerée

L’origine de la marche en l’honneur de Saint-Pierre est à chercher à la source dite « Fontaine Saint-Pierre » dont l’eau est réputée miraculeuse et remonterait à 1841. Dès lors, le 29 juin, le curé de la Paroisse venait bénir cette source et, le dimanche suivant, la marche avait lieu. Néanmoins, en 1847, le prêtre de la Paroisse l’interdit, soutenu par son évêché. Une micro-révolution éclate alors. Les groupes de marcheurs, attendant l’autorisation d’organiser leur procession, participent à celles des localités voisines jusqu’en 1874, quand la marche est organisée sans l’aval du clergé. Après de nombreuses polémiques et le départ du curé auteur de cette interdiction, la marche est à nouveau autorisée et reprend dès 1875. 

Actuellement, elle commence le samedi quand les marcheurs emmènent, après la messe et la bénédiction des armes, le prêtre à la « Fontaine ». Le dimanche, des tambours réveillent les riverains dès 5 heures et rassemblent le corps d’office. 

Ont ensuite lieu la messe et la procession de la statue de saint Pierre, au son de la fanfare et des salves de tirs de fusils.

Le lundi, est organisée une messe puis un hommage aux divers monuments aux morts, avant le tir au fagot (chaque marcheur tire sur un fagot à une distance de 5 mètres afin de le faire tomber, cela évoquerait la défense des marcheurs contre d’éventuels ennemis tentant d’empêcher la manifestation). L’après-midi, les notables sont visités. Enfin, le mardi, les compagnies se rendent chez les officiers dans l’après-midi et la journée se clôture par une marche aux flambeaux.

Dimanche suivant le 29 juin

carte

Musée international du Carnaval et du Masque, Emilie Botteldoorn et Sabine Maüseler, mai 2013