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Chronologie
04/09/476|29/05/1453
c. 1270
Statue-reliquaire de Saint-Blaise

Primitivement attribuée à Saint-Nicaise, la statue-reliquaire de Saint-Blaise a été réalisée entre 1260 et 1280 dans l’Entre-Sambre-et-Meuse. D’une hauteur de 52,5 cm, elle a été offerte par Jeanne d’Harcourt à la collégiale Saint-Pierre-au-Château de Namur au début du XVe siècle et fait partie du Trésor de la Cathédrale Saint-Aubain. Conservée au Musée diocésain, cette pièce d’orfèvrerie a été classée parmi les biens exceptionnels de Wallonie par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

(NB : date présumée)

 

c. 1270
Croix de Salzinnes

Fondée au XIIe siècle, l’abbaye de Salzinnes a possédé parmi ses pièces remarquables une « croix reliquaire fleurdelysée » tout à fait originale. En effet, la Croix de Salzinnes pourrait bien être le sommet d’une croix processionnelle en argent qui a été remonté au XIVe siècle sur un socle épais, à six lobes. En cuivre, le christ daterait des années 1270, comme peut-être les émaux, les nielles et les cabochons, tous sortis d’un atelier namurois.

 

c. 1268
Châsse de Saint-Remacle (Stavelot)

Réalisées par des artisans établis le long de la Meuse entre le Xe et le XIIIe siècle, une quinzaine de châsses sont encore conservées aujourd’hui qui témoignent du savoir-faire acquis par les orfèvres mosans. Achevée entre 1263 et 1268, la châsse dite de Saint-Remacle est parmi les plus grandes de son temps ; par l’abondance et la richesse de sa décoration, ce reliquaire témoigne de la maîtrise de techniques variées de ses orfèvres. Provenant de l’ancienne abbaye, la châsse a été déplacée dans le sanctuaire de l’église Saint-Sébastien de Stavelot.

c. 1266
Le "Psautier de Lambert le Bègue"

Prêtre réformateur du XIIe siècle, le Liégeois Lambert le Bègue (mort avant la fin du XIIe siècle) entend lutter contre les vices de son époque. Par ailleurs, pour rendre plus accessible au peuple les textes du Nouveau Testament, il procède à leur traduction en langue vulgaire.

c. 1265
Châsse de Notre-Dame de Huy

Réalisées par des artisans établis le long de la Meuse entre le Xe et le XIIIe siècle, une quinzaine de châsses sont encore conservées aujourd’hui qui témoignent du savoir-faire acquis par les orfèvres mosans.

c. 1260
"Reliquaire-tourelle de la Vraie Croix" et "Croix-reliquaire à double traverse de Walcourt", église saint Materne

Dans la même église Saint-Materne, à Walcourt, trois œuvres sont classées parmi les biens exceptionnels de Wallonie par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il s’agit de la fameuse Vierge de Walcourt, sculptée vers 1026 et ornée en lames de cuivre doré par l’atelier d’Oignies vers 1260. Du même atelier sortent le « reliquaire-tourelle de la Vraie Croix de Walcourt » et la « Croix-reliquaire à double traverse de Walcourt », qui pourrait être antérieure d’une dizaine d’années aux deux autres chefs d’œuvre de l’art wallon.

(NB : date présumée)
 

1247
Fin des travaux de l'église abbatiale d'Aulne

Fondé par Landelin en 657, le monastère situé sur la commune de Gozée répond d’abord à la règle de Saint-Benoît. Dépendant de Lobbes, l’abbaye d’Aulne n’est pas épargnée par les pillards aux IXe et Xe siècles. Relevant du prince-évêque de Liège à partir de la fin du Xe siècle, elle accueille des moines cisterciens à partir du XIIe siècle. Prospère, la communauté fait construire l’église abbatiale qui est achevée en 1247 et dont il ne subsiste que le porche et les ruines de la nef.

c. 1245
Châsse de Sainte-Ode, Amay

Réalisées par des artisans établis le long de la Meuse entre le Xe et le XIIIe siècle, une quinzaine de châsses sont encore conservées aujourd’hui qui témoignent du savoir-faire acquis par les orfèvres mosans.

juin 1243
Aide aux démunis par l'hôpital Notre-Dame à la Rose

Aux XIIe et XIIIe siècles, Lessines prospère grâce à l’industrie drapière, mais, revers de la médaille, les laissés pour compte augmentent eux aussi. En 1242, Arnould IV d’Audenaerde, seigneur de Lessines et grand bailli de Flandre, succombe des blessures reçues lors de la bataille de Taillebourg. Sur son testament, il a manifesté sa volonté de secourir les pauvres, mendiants et démunis vivant sur ses terres. Dès lors, sa veuve fonde une institution pieuse qui s’inscrit parfaitement dans le mouvement de créations hospitalières de son temps, surtout dans le comté de Flandre.