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Chronologie
04/09/476|29/05/1453
c. 1172
Châsse de Saint-Mengold

Parmi les œuvres remarquables réalisées le long de la Meuse entre le Xe et le XIIIe siècle, sont encore conservées une quinzaine de châsses dont la qualité témoigne du savoir-faire acquis par les orfèvres mosans. Dans l’ancienne « bonne ville » de Huy, quatre reliquaires se disputent les faveurs des esthètes et font partie des collections du Trésor de la Collégiale de Notre-Dame. La châsse de Saint-Mengold a été exécutée entre 1172 et 1189 par un orfèvre dont le nom a traversé les siècles : Godefroid de Huy.

c. 1170
Triptyque-reliquaire dit de la Sainte Croix

© Sofam

Triptyque dit de la Sainte Croix, circa 1170, coll. du Grand Curtius – Diffusion Institut Destrée

c. 1169
Autel portatif de Stavelot

© 2013 Services Publics Fédéraux Belges

L’autel portatif de Stavelot, circa 1169

c. 1166
Évangéliaire de Notger

© Sofam

Evangéliaire de Notger, coll. Musée Grand Curtius – Diffusion Institut Destrée

c. 1165(-1180)
Évangéliaire d'Averbode

Malgré les guerres fratricides qui opposent les descendants de Charlemagne et de Louis le Pieux, les ateliers de copie et d’enluminure poursuivent leurs activités. Liège connaît une sorte de renaissance sous Eracle, puis surtout avec Notger.

1160
Médaillon de l'Arbre de vie

© Traumrune /  Wikimedia Commons /  CC-BY-3.0

Trésor de la collégiale Notre-Dame, Huy - médaillon émaillé de l’Arbre de Vie, art mosan circa 1160.

Inscription sur le pourtour : « de la Miséricorde et Veritas universae viae Domini » (Ps. XXIV verset 10) ; sur le phylactère : Qui vicerit dabo illi edere de ligno vitae (Apoc. II 7).

1157
Triptyque de la Vraie Croix de Stavelot

De retour d’une mission à Constantinople, l’abbé Wibald de Stavelot rapporte deux petits reliquaires byzantins en or émaillé contenant des « reliques de la passion ». Il confie à un artisan wallon le soin de créer un triptyque unique en son genre puisque, dans le panneau central recouvert d’or, sont enchâssés les deux reliquaires byzantins ainsi qu’un reliquaire mosan. Autour, l’iconographie évoque la Dernière Scène. Il semble être le reliquaire de la Vraie Croix le plus ancien dans son genre parmi ceux encore conservés.

c. 1155
La Bible de Floreffe

Malgré les guerres fratricides qui opposent les descendants de Charlemagne et de Louis le Pieux, les ateliers de copie et d’enluminure poursuivent leurs activités. Liège connaît une sorte de renaissance sous Eracle, puis surtout avec Notger.

c. 1150
Phylactères

Au XIIe siècle, les orfèvres-émailleurs mosans innovent en réalisant des reliquaires originaux par leur taille (petite) et leur forme (quadrilobée). Peut-être destinés à être suspendus au-dessus de l’autel, ces reliquaires ont pris le nom de phylactères au XIXe siècle. Une petite cavité dans l’épaisseur du bois accueille la relique, tandis que les artistes ornent les plaques en réservant au centre la scène principal et aux côtés les sujets secondaires.

 

1139
Durbuy, position stratégique

Dans le système militaire défensif mis en place au XIIe siècle pour contrer les prétentions de voisins trop fougueux, Durbuy devient un lieu stratégique par rapport tant à la principauté de Liège, qu’à la principauté abbatiale de Stavelot-Malmedy, voire au comté de Namur et au duché de Luxembourg. Avec son château construit sur un promontoire rocheux entouré par l’Ourthe, le comté de Durbuy n’a d’autre solution que de s’imposer à ses voisins ou d’être soumis par eux. Aux XIe et  XIIe siècles, avec son petit voisin du comté de La Roche, le comté de Durbuy dépend des comtes de Namur.