21 mars 1796
Mise en circulation du franc

Après l’expérience malheureuse des assignats, la République française s’emploie à assainir sa situation monétaire dans les années 1795 et 1796, retire les assignats de la circulation et lance une nouvelle unité monétaire : le franc. Le 21 mars 1796 (1er germinal an IV), elle est d’emblée utilisée dans le pays wallon puisque celui-ci a été annexé officiellement le 1er octobre 1795.

 

Principauté de Liège et Pays-Bas autrichiens à la veille des révolutions de 1789

À la veille des événements révolutionnaires qui vont marquer 1789, la quasi-totalité du territoire de la Wallonie actuelle fait partie du Saint-Empire romain de la nation germanique, mais les divers États qui la composent disposent de statuts et d’organisation fort différents. Les conflits qui opposent les États entre eux ou vis-à-vis des autorités souveraines sont légion, chacun se référant à des droits et libertés acquises au fil du temps.

Références
H80 ; Hahu147


Institut Destrée (Paul Delforge et Marie Dewez) - Segefa (Pierre Christopanos, Gilles Condé et Martin Gilson)

La principauté de Liège, état indépendant du Saint-Empire germanique à la veille des révolutions de 1789

À la veille des événements révolutionnaires qui vont marquer 1789 et les années suivantes, la principauté de Liège fait toujours partie du Saint-Empire romain de la nation germanique et, tout en répondant à des obligations politiques et judiciaires, conserve ses traditions et libertés.

Références
GdA_1789 ; H80 ; StLi_1786 ; VdEss05


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Les Pays-Bas autrichiens à la veille des révolutions de 1789

À la veille des événements révolutionnaires qui vont marquer 1789 et les années suivantes, la branche autrichienne de la famille de Habsbourg dispose de nombreuses possessions à titre personnel et porte depuis de nombreuses années la couronne impériale germanique. Depuis le Traité d’Utrecht (1713), le groupe des États identifiés sous le vocable Pays-Bas continue de faire partie du Saint-Empire romain de la nation germanique et est placé sous la direction politique des autorités viennoises, tout en conservant leurs traditions et libertés.

Références
FH04-146 ; GdA_1789 ; H85A ; HaHu147 ; HHBA25 ; StLi_1786 ; VdEss05


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L’Europe à la veille de la Révolution française de 1789

À la veille de l’année 1789, de grandes familles continuent de se partager l’Europe. Certaines sont puissantes depuis plusieurs générations, comme les Habsbourg, les Romanov, ou les Bourbons, d’autres ont des origines tout aussi anciennes, mais émergent depuis moins longtemps comme les Hohenzollern à partir du Brandebourg et surtout du royaume de Prusse, ou les Hanovre qui ont succédé aux Stuart en Angleterre à l’entame du XVIIIe siècle. Rares exceptions reconnues par les grandes puissances, deux républiques ont émergé, la Confédération helvétique et les Provinces-Unies. Mais d’autres territoires contestent l’autoritarisme et la centralisation. 1789 constituera une première année charnière.


Références
FH04_146 ; GdA_1789 ; GM03-213 ; H85A ; HaHu147 ; MI17-500 ; Sel21 ; VdEss05


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Le cercle impérial de Bourgogne (1788)

En 1581, les Provinces-Unies quittent le Cercle en même temps que le Saint-Empire. Après les traités des Pyrénées (1659), d’Aix-la-Chapelle (1668) et de Nimègue (1678), ce sont l’Artois et des parties de la Flandre et du Hainaut qui sortent de l’Empire et du cercle, en même temps que la Franche-Comté. La composition du Cercle de Bourgogne rend compte de l’évolution territoriale des Pays-Bas espagnols devenus autrichiens.

Références
GrossA02 ; TrauLxb-162 ; www_cm1512 ; www_cm1513


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Dispositions du traité d’Utrecht (1713) relatives à l’espace wallon

Espérant une union étroite entre les trônes de France et d’Espagne, Louis XIV entreprend sa dernière grande guerre, celle de Succession (1701-1714). Il souhaite que son petit-fils, Philippe d’Anjou, soit établi sur le trône de Madrid. L’union des couronnes de France et d’Espagne aurait notamment signifié que Paris pourrait désormais disposer de frontières septentrionales en contact direct avec les Provinces-Unies, les vallées de l’Escaut, de la Meuse et de la Moselle lui étant acquises. Pour en arriver à ce résultat, le roi Soleil doit vaincre une coalition européenne acquise à l’idée qu’un Habsbourg serait préférable à un Bourbon et concéder que le jeune souverain renonce à jamais (ainsi que sa descendance) à celui de Paris.
Les batailles sont multiples, mais non décisives quand l’Europe épuisée se résout à conclure le Traité d’Utrecht (1713). Parmi les nombreuses dispositions, la France conserve toutes ses conquêtes précédentes, mais doit démanteler le port de Dunkerque. Les Habsbourg qui renoncent à la couronne d’Espagne et des Amériques, héritent des Pays-Bas. La Gueldre que détenait l’Espagne est réduite à portion congrue, une partie étant attribuée aux Provinces-Unies (Venlo) et une autre au tout nouveau royaume de Prusse. Par ailleurs, les Pays-Bas retrouvent le Tournaisis, ainsi que le territoire de West-Flandre constitué de Furnes, Roulers, Ypres et Menin.
Après la conclusion de ce traité, les Autrichiens, les Français et la principauté de Liège pratiqueront diverses petites modifications de frontières, dont l’effet principal est de désenclaver le territoire français de Givet. Par rapport au Traité d’Utrecht, le tracé frontalier actuel entre la Wallonie et la France est quasiment identique sur toute sa longueur, hormis quelques enclaves.

Références
Duby126 ; Duby174c ; Er53b ; FH04-235 ; GeniRE98 ; H85A ; Lent347 ; Lent348 ; VdEss04

 


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