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Beauduin Jules

Socio-économique, Entreprise

Rosoux 1841, Rosoux 20/07/1920

Depuis les années 1820, Jean-Joseph Beauduin (1790-1861) exploite un moulin, ainsi que la ferme du château de Fumal, sur les  terres de la riche Hesbaye, avant de reprendre l'exploitation de la ferme du château de Rosoux puis de construire sa propre ferme au centre de Rosoux. À sa mort, ses trois fils connaissent une destinée exceptionnelle, contribuant à doter de racines wallonnes l'épopée industrielle de la sucrerie de Tirlemont.


Quand le fils aîné, Jean-Joseph, s'associe à des fermiers des environs et fonde la sucrerie de Rosoux (1880), il confie à son frère Jules la gestion de l'entreprise. Tirant parfaitement profit de la situation de l'exploitation (à côté de la voie ferrée, dans une région où l'on cultive la betterave sucrière), il n'hésite pas à spéculer sur le prix du sucre et fait de la sucrerie de Rosoux une entreprise prospère, présente sur le marché international. Parallèlement, son frère, Victor, prend la tête de la sucrerie de Tirlemont en 1874 au moment où est inaugurée la nouvelle raffinerie.

Associée à la Sucrerie centrale de Wanze, la sucrerie de Tirlemont devient une société anonyme dont Victor Beauduin (1845-1904) fut le premier administrateur délégué. Petit-fils du premier Jean-Joseph Beaudouin, Lucien devient quant à lui administrateur délégué de la Raffinerie tirlemontoise promise, grâce à d'autres regroupements, au succès considérable qu'on lui connaît.



Sources

Daniel PIROTTE, Les Beauduin, dans Grands hommes de Hesbaye, Remicourt, éd. du Musée de la Hesbaye, 1997, p. 7-12
Hendrik DEELSTRA, Michel PÉTERS, L'Ecole sucrière belge de Glons, dans Studium 3, 2008, p. 226-230
Y. STINGLHAMBER, Beauduin, Victor-François-Joseph, dans Biographie nationale, t. XXXIX (1976), col. 105-107