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Chastel Olivier

Politique, Député wallon

Liège 22/11/1964

Député wallon : *1998-1999

Licencié en Pharmacie de l’Université libre de Bruxelles (1987), assistant-chercheur dans le service universitaire de Chimie analytique de l’Institut de Pharmacie, chef de service et responsable qualité au sein du Laboratoire d’analyses « Quality Assistance » à Thuin, spécialiste en Assurance de Qualité, pharmacien et expert-consultant auprès de laboratoires d’essais, Olivier Chastel est attiré par la politique.
Remplaçant Eddy Stein au Conseil communal de Charleroi (1993), il anime fortement l’opposition dans la métropole wallonne (1993-2006). Suppléant d’Étienne Knoops au Parlement wallon, il lui succède en octobre 1998 et devient le plus jeune député wallon de l’époque (1998-1999). À partir de juin 1999, c’est à la Chambre fédérale qu’il est régulièrement élu comme représentant de la circonscription de Charleroi-Thuin (1999-2003), puis de celle du Hainaut (2003-). Président de la Fédération MR de Charleroi, membre de la Commission de l’Infrastructure, des Communications et des Entreprises publiques, vice-président de la Commission d’enquête dite Sabena, il hérite de la 2e vice-présidence du bureau de la Chambre (2003-2007) et est membre de la Commission de révision de la Constitution quand, suite à la démission contrainte de Daniel Ducarme, il remplace ce dernier comme ministre de la Communauté française en charge des Arts, des Lettres et de l’Audiovisuel durant les dernières semaines de la législature régionale (2004).
Retrouvant son mandat de député fédéral et la vice-présidence de la Chambre, élu à la présidence de la Fédération hennuyère du MR (novembre 2004), le conseiller communal multiplie les interventions relatives à l’état de la gestion des dossiers carolorégiens par la majorité socialiste. En révélant publiquement un rapport d’audit sur la société de logement La Carolorégienne (septembre 2005), il fait éclater un premier scandale et surtout la majorité socialiste en place à Charleroi depuis la fusion des communes.
Fin 2006, O. Chastel entre au Collège de Charleroi, comme Premier échevin, chargé des Affaires économiques, du Commerce, de l’Emploi et de l’Économie sociale (4 décembre), avant d’en démissionner de manière fracassante fin mai 2007, quand le bourgmestre Léon Casaert est contraint de rendre son mandat. En octobre 2012, le MR dont il est tête de liste enregistre un sérieux recul sur Charleroi. En dépit de la majorité absolue détenue par les socialistes, le pacte de majorité associe PS (30 sièges), cdH (6) et MR (9) ; dans le collège présidé par Paul Magnette, Olivier Chastel détient un échevinat, en charge de l’Environnement, de la Propreté et du Bien-être animal, mais se dit d’emblée empêché par ses fonctions ministérielles et est remplacé par Cyprien Devillers.
Lors de la formation du gouvernement Leterme Ier (printemps 2008), Olivier Chastel a en effet été nommé Secrétaire d’État aux Affaires étrangères chargé de la Préparation de la Présidence belge de l’Union européenne en 2010, mandat dans lequel il a été confirmé en janvier 2009, dans le gouvernement Van Rompuy Ier et, en novembre 2009, dans le gouvernement Leterme II. À la Chambre, il est alors remplacé par Olivier Destrebecq. Depuis la démission de Leterme II, en mai 2010, il est à la fois député et ministre en affaires courantes. Ayant achevé sa mission en matières européennes, il est désigné comme ministre en charge de la Coopération au Développement en février 2011. En décembre de la même année, quand se termine la plus longue crise politique belge, il devient ministre du Budget et de la Simplification administrative dans le gouvernement d’Elio Di Rupo. Il exerce ce mandat jusqu’au terme de la législature (2014). Réélu à la Chambre fédérale (mai), Chastel est parmi les formateurs du gouvernement fédéral associant le MR à trois partis flamands et quand Charles Michel devient Premier Ministre, Olivier Chastel le remplace à la tête du MR. Avec une très large majorité (94,4%), il est officiellement élu à la présidence du MR le 11 décembre 2014. Il ne reprend pas son mandat scabinal à Charleroi.



Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse 2009-2014
Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 96-97

conseiller communal de Charleroi (1993-)
député wallon (1998-1999)
député fédéral (1999-2004)
ministre de la Communauté française (2004)
député fédéral (2004-2008)
échevin (2006-2007)
Secrétaire d’État (2008-2010)
député fédéral (2010-2011)
Secrétaire d’État en affaires courantes (2010-2011)
ministre fédéral en affaires courantes (2011)
ministre fédéral (2011-2014)
échevin empêché (2012-)
député fédéral (2014-