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Choquet Karl

Socio-économique, Entreprise

Granglise (Beloeil) 2/11/1926, Charleroi 8/06/2010

Après des études à l’École moyenne de Peruwelz, puis à l’Athénée de Mons, malgré la guerre, Karl Choquet se lance dans des études d’ingénieur civil en métallurgie. Diplômé de la Faculté polytechnique de Mons (1949), il est engagé dès 1950 à la Fabrique de Fer de Charleroi et si la société intègre le Groupe Boël (1954), Choquet restera tout au long de sa carrière fidèle à la seule Fafer. Ingénieur chef de service des Aciéries (avril 1955), directeur technique (décembre 1966), directeur général (juillet 1970), administrateur-directeur général (septembre 1976), il devient l’administrateur délégué de la société de Marchienne-au-Pont en décembre 1991 et exerce cette fonction jusqu’au 19 novembre 1996, au moment même où la société reçoit un grand Oscar à l’exportation 1996.

À l’heure où une fusion de Hainaut-Sambre et de Cockerill apparaît comme la seule solution pour sauver la sidérurgie wallonne sous l’égide du Plan Gandois, la Fabrique de Fer est restée en dehors de toute discussion notamment en raison de son capitaine d’industrie qui a entretenu des relations étroites avec les centres de recherche des universités afin d’améliorer les produits.

Président de l’Union des Anciens à la Faculté polytechnique de Mons (à ce titre, il avait suggéré d’instaurer des super-études universitaires d’ingénieur en sept ans, qui auraient conduit aux deux qualifications d’ingénieur et d’économiste), Karl Choquet a occupé d’autres fonctions d’administrateur de sociétés, généralement dans le Groupe de la famille Boël dont il a gagné la confiance. Ainsi est-il administrateur aux usines Gustave Boël et exerce-t-il la présidence du Groupement de la Sidérurgie belge. Président général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Charleroi, il a exercé une fonction de premier vice-président (1997-2000) au sein de l’Union wallonne des Entreprises.


Sources

Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse