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De Dorlodot Jean-Baptiste et Édouard-Michel

Socio-économique, Entreprise

DE DORLODOT Jean-Baptiste (VIII)

Charleroi 1723, date et lieu de décès inconnus

DE DORLODOT Édouard-Michel (VIII)

Charleroi 29/11/1739 (ou 1734), Charleroi le 30/10/1816

Représentant de la 8e génération des Dorlodot, Jean-Baptiste est fils de Jean (1697- ?) et petit-fils de François de Dorlodot (1664-1727), ces verriers venus d’Argonne développer leurs activités à Charleroi, dans le comté de Namur. De son mariage avec Marguerite Thomas naîtra un fils prénommé Léopold de Dorlodot (1769-1809), mais c’est surtout son petit-fils, porteur du même prénom (1805-1870), qui contribuera à asseoir la renommée de la famille dans l’Entre-Sambre-et-Meuse. Fils de Jean et frère d’Édouard-Michel, Jean-Baptiste de Dorlodot donne ainsi naissance à une branche familiale qui restera active dans le secteur du verre.
Son frère, Édouard dit Édouard-Michel, restera lui aussi occupé dans le secteur verrier. À l’entame du XIXe siècle, il tient toujours l’exploitation de verreries dans le Faubourg de Charleroi, sur l’emplacement ou dans le voisinage de la fournaise fondée à la fin du XVIIe siècle par son ancêtre François de Dorlodot. De son mariage en 1781 avec Philippine de Beelen Bertholff (1762-1835) naîtront plusieurs enfants qui aideront leur mère à tenir l’exploitation après la disparition du père, en 1816. Avec son cousin Léopold, Édouard (1784- ?), le plus jeune, poursuivra la tradition familiale dans le secteur du verre, tandis que l’aîné Eugène(-François) deviendra maître de forges et surtout un puissant industriel. Fils de Jean et frère de Jean-Baptiste, Édouard-Michel Dorlodot est à l’origine de la branche familiale qui fera fortune dans l’acier.

 

Sources

Revue du Conseil économique wallon, n°40, septembre 1959, p. 68-69
La Belgique héraldique, t. IV, p. 13-19
Ginette KURGAN, Serge JAUMAIN, Valérie MONTENS, Dictionnaire des patrons en Belgique, Bruxelles, 1996, p. 162-163