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Marziale Dominique

Socio-économique, Entreprise

Lieu et date de naissance inconnus, Liège 1962

Des sept enfants d’Antonio Marziale, l’aîné, Dominique, et le cadet, Cosme, reprennent l’activité familiale de fabrication et de vente de crèmes glacées artisanales, bien connues en région liégeoise, sous le nom de Mio. Les Marziale sont notamment présents aux portes des stades de football ; c’est là que naît le nom de sa société : les immigrés italiens hélaient en effet le glacier en criant choco mio, choco mio (choco pour moi).

Après l’arrêt des activités dû aux années de guerre, le succès est à nouveau au rendez-vous à la fin des années 1940. Avec l’invention et la vente massive par les Américains du congélateur, le métier de glacier est à un tournant. Démarchant les cinémas, les théâtres, les cercles paroissiaux comme les Maisons du Peuple, l’entreprise des frères Marziale passe au stade du semi-industriel, invente le Baba Mio, glace sans bâtonnet, puis le Choco Mio avec bâtonnet et chocolat ! Dès 1950, des bâtiments flambants neufs prennent leur quartier rue des Grands Prés à Chênée : la saga industrielle de Mio peut commencer. La société dispose de chambres froides et de dépôts dans huit grandes villes de Belgique. À la mort de Dominique Marziale (sans descendant), Mio a pris une place enviable sur le marché belge que son frère va étendre à l’international.

Sources

Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse, dont La Wallonie, juillet 1997