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Roulin Félix

Culture, Sculpture

Dinant 21/08/1931

Attiré par le savoir-faire qui fit la gloire et la prospérité du cœur mosan de la Wallonie du Xe au XIIIe siècle, Félix Roulin se forme à la dinanderie et à l’orfèvrerie ; travaillant le métal (1952-1959), il moule des formes et multiplie les expériences qui lui permettent de maîtriser la technique et d’entreprendre de véritables œuvres monumentales. Sa première sculpture de dimension (plus de 6 mètres de haut) remporte le prix de la Jeune Sculpture (1961). D’autres récompenses viendront par la suite couronner l’originalité de la démarche de Félix Roulin, titulaire du cours d’art du métal, puis de sculpture monumentale à l’École nationale supérieure des Arts visuels de La Cambre (1962-1996) ; ancien élève de l’École des Métiers d’Arts à Maredsous, il y est revenu comme professeur. 

Ses sculptures émergent de l’acier Corten et de l’acier inoxydable, du bronze ou du laiton nickelé, alors que ses bijoux brillent des reflets de l’or, du vermeil ou de l’argent. Le répertoire des formes demeure identique : des fragments de corps humains moulés sur le vif apparaissent dans les fissures sombres et profondes pratiquées dans la surface polie et brillante du métal. Ambassadeur de l’art wallon, Félix Roulin a participé à plusieurs expositions mondiales importantes. Ses œuvres se retrouvent aussi dans de nombreux espaces publics de Wallonie.
 

Sources

Gerin Céline, Félix Roulin. À la quête d’Aphrodite, Mons, HCD, 2009
DELFORGE Paul, Cent Wallons du Siècle, Liège, 1995
La Wallonie. Le Pays et les hommes (Arts, Lettres, Cultures), Bruxelles, t. III, p. 327, 365