Par la loi spéciale du 9 août 1988 qui vise surtout à régler le problème de Fourons, l’enclave de Comines-Warneton se voit imposer un statut linguistique spécial en matière électorale, par souci officiel de pacification communautaire. Pour permettre à un élu flamand de siéger au Collège échevinal, il y aura désormais à Comines un Collège composé à la proportionnelle. La mesure entre en application le 1er janvier 1989. Or, depuis 1964, il n’y a plus aucun élu flamand à Comines-Warneton qui doit, dès lors, vivre au quotidien dans l’obligation d’un consensus permanent entre majorité et opposition « francophones », chaque échevin disposant, de facto, d’un droit de veto !