Depuis l’adoption des décrets sur l’eau, dit décrets Cools, en 1990, les autorités régionales ont accumulé les retards par rapport au respect de leurs propres engagements et par rapport aux directives européennes : les travaux nécessaires à la construction des stations d’épuration, à la protection des captages et à l’aménagement des collecteurs et des égouts s’accumulent et leur coût atteint des montants de plusieurs milliards d’€, soit plus que le budget annuel de la Région. Se fixant des objectifs précis à moyen terme et se donnant les moyens de ses défis, les autorités wallonnes constituent une société anonyme de droit public, la Société publique de gestion de l’eau (SPGE), chargée de rattraper les retards en matière d’épuration et de protection des captages à l’horizon 2004-2005. Mise sur les rails dès avril 1999, installée à Verviers, la SPGE est placée sous la présidence de Jean-Claude Marcourt.