Socio-économique
16 décembre 1875
Mystère autour de l’explosion de l’Agrappe n°2 à Frameries

Parmi les grandes catastrophes minières de l’histoire du pays wallon, celle du 16 décembre 1875 à Frameries est sans conteste l’une des plus importantes avant que ne surviennent une autre catastrophe au même endroit en 1879, puis celles de la Boule en 1887, de l’Aulniat en 1892 et du Bois du Cazier en 1956. Du puits n°2 de l’Agrappe, 112 mineurs ne sont jamais ressortis. Principale cause incriminée : le grisou. Pourtant, il se colporte qu’une phrase avait été écrite à la craie sur un chariot, la veille du drame : « demain tout sautera ». Un mineur avait-il pressenti le grisou ? Acte criminel ? On n’ose l’imaginer. Cent victimes habitaient à Frameries. Les enterrements eurent lieu par rue et par coron.