Dans les années 1630, le mécontentement des habitants des Pays-Bas contre les Espagnols devient tel que l’idée d’un bouleversement de l’ordre établi traverse l’esprit de la noblesse, plus prudente cependant que le comte de Wafursée ou Henri de Bergh. Une révolte « des Belges » voire une conjuration de la noblesse sont des scénarios envisagés. Des émissaires français de Richelieu sont envoyés pour apprécier la situation, mais l’idée d’une conjuration fait long feu quand sont convoqués, en juillet, les États généraux, pour la première fois depuis 1619. Leur réunion, le 7 septembre 1632, scelle tacitement le rétablissement de la confiance entre les Espagnols et leurs sujets, même si, le 11 août 1633, les États généraux des Provinces-Unies lancent un appel à la révolte des sujets des Pays-Bas contre les Espagnols. La conjuration de la noblesse belge sera révélée quelques mois plus tard par un diplomate anglais en quête d’argent. Quelques condamnations sont prononcées par l’Espagne qui, en annonçant une amnistie, se montre habilement clémente.