Sciences et Techniques
10 décembre 1868
"Jours de solitude" par Octave Pirmez

Amoureux de la solitude, humaniste, chantre de l’intime, l’écrivain Octave Pirmez entame son œuvre par Les feuillées, pensées et maximes, suite de réflexions morales qui paraît en 1861. Développant une écriture centrée sur sa personne, sa vie sentimentale et une profonde mélancolie, Pirmez se livre à une forte introspection psychologique et apparaît, aux yeux de certains critiques, comme le parangon de l’écrivain wallon. Publié chez Plon en 1869 sous le titre Jours de solitude, ce récit de voyage (dans le sud de la France, en Allemagne et en Italie) qui est en même temps son journal intime s’achève à la date du 10 décembre. Il constitue son œuvre majeure. Malgré l’accueil dithyrambique réservé à son livre, Pirmez qui reste sous l’influence du romantisme n’atteint pas la notoriété des Baudelaire et autre Rimbaud.