En décembre 1899, la Ligue wallonne de Liège, présidée par Julien Delaite, ouvre un concours destiné à couronner un chant capable de servir de ralliement aux Wallons. Le concours est double ; il comprend une épreuve littéraire, ensuite une épreuve musicale. 48 textes sont proposés au jury qui ne rend son verdict que le 17 mai 1900 : aucune des œuvres ne parvient à emporter le premier prix ; par conséquent, c’est le travail de Théophile Bovy, écrit en wallon de Liège et intitulé Strindans-nos bin (Soutenons-nous bien), classé deuxième, qui entre dans l’histoire en devenant le Chant des Wallons. Après bien des avatars, les paroles sont finalement adoptées par le Parlement wallon en 1998.