Petit patrimoine populaire

Place du Chapitre, 3 (en face)
7000 Mons

Classé comme monument le 10 novembre 1955

Le puits de la place du Chapitre est une réalisation de style Louis XVI qui date de 1779, lorsque son commanditaire, le chapitre de Sainte-Waudru, le fait dessiner par l’architecte Ouvertus afin de remplacer un précédent puits (XVIe siècle), jugé vétuste. Il est ensuite restauré en 1930.

Fondé sur un emmarchement, le pilier a un plan triangulaire et des faces incurvées dont les angles sont recoupés par des piliers toscans. Son noyau est composé de briques recouvertes de pierre d’Écaussinnes. Une des faces est ornée d’un panneau à guirlande doté d’un cracheur à mufle léonin. L’entablement est rythmé de consoles et couronné d’un amortissement pyramidal complexe dont les angles sont ponctués de socles involutés. Le sommet de l’amortissement est caractérisé par un vase orné de guirlandes. Ces derniers ainsi que le vase sommital sont surmontés d’épi et de bannières aux armes du chapitre.

Rue des Cyclamens, 4500 Huy (Ben-Ahin)

Classé comme monument le 5 décembre 1983

Ce point d’eau, qui semblerait dater du XVIIIe siècle, se compose d’une construction de moellons calcaires en forme de pain de sucre, recouvrant à l’origine le puits proprement dit et son mécanisme. Deux autres puits se remarquent non loin.

Chemin-de-Messe, 4500 Huy (Statte)

Classé comme monument le 1er août 1933

À l’entrée du Chemin-de-Messe, un sentier pavé qui grimpe à flanc de coteau jusqu’à l’ancienne église Saint-Étienne-au-Mont, se dresse un Christ en croix en bois, peut-être du XIVe siècle. Restauré en certains endroits (bras), il repose sur un socle mouluré et est abrité sous un auvent en forme d’arc brisé, surmonté d’une croix de pierre. Cet aménagement pourrait dater de 1886 si on en croit le chronogramme « pItIe MIserICorDe seIg(n)euVr eXaVCez-noVs faIbLes peCheVrs ».

Chaussée de Waremme 142, 4500 Huy

Classé comme monument le 17 août 1993

Les coteaux de Meuse conservent les traces d’une longue tradition viticole. En témoignent encore quelques vide-bouteilles dont celui des Grands-Malades. Ces petites constructions permettaient de ranger tout le matériel lié au travail de la vigne et à la vinification, le protégeant ainsi des aléas du temps.

Situé à flanc de coteaux et, autrefois, au milieu d’un vignoble, ce petit édifice de briques partiellement recouvertes de ciment adopte un plan carré sous une toiture en pavillon, entièrement restaurée. Il est accessible au moyen d’une haute porte surmontée d’une imposte en plein cintre, très semblable à celle qui surmonte les baies aménagées sur chacune de ses faces. Une terrasse aménagée sur une citerne et une cave le prolonge, à l’est.