Patrimoine rural

Site et bâtiments agricoles du plateau de Berlacomine

Ferme de Berlacomine
Rue du Rond Chêne 174, 5020 Vedrin (Namur) Belgique

Classé comme site (terres, prairies et bâtiments agricoles) le 16 janvier 2002

Isolée au milieu des champs, la ferme de Berlacomine est sans conteste le complexe agricole le plus important de Vedrin. Dévolu à l’agriculture, le plateau a conservé cette vocation au fil du temps puisqu’il a accueilli une exploitation gallo-romaine avant que ne s’installe ce quadrilatère fortifié, jadis défendu par un pont-levis et des fossés. Les bâtiments actuels, massés autour d’une cour pavée, datent principalement du XVIIe siècle, à l’exception d’un logis du milieu du XVIe siècle construit en grand appareil calcaire. Adjoint d’annexes aux XIXe et XXe siècles, ce complexe replié sur lui-même conserve encore le caractère massif que lui donnent ses hauts bâtiments de briques et pierre ainsi que les tours qui en soulignent plusieurs des angles.

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Ferme en long de Malonne

Sur le Crestia 50, 5020 Malonne (Namur) Belgique

Classée comme ensemble architectural (ferme et dépendances) et comme site (ensemble des bâtiments et terrains environnants) le 22 juin 1992

Cette ancienne ferme en long est particulièrement représentative du bâti de cette partie de Malonne et du lieu-dit « Sur le Crestia » en particulier. Construit principalement en grès dans la seconde moitié du XIXe siècle et au XXe siècle, ce patrimoine rural a perdu sa vocation première d’unité agricole pour, au gré des modifications nécessaires, devenir un ensemble d’habitations.

Représentatif de cette évolution, ce corps de logis tout en longueur montre un volume relativement simple où se détachent quelques ouvertures quadrangulaires sous une toiture en bâtière. Indépendantes de ce bâtiment principal, des annexes de petite taille occupent les abords immédiats, témoins des anciennes fonctions agricoles de l’ensemble.

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Ancienne ferme d'Anhaive

Chaussée de Liège 313, 5100 Jambes Belgique

Classée comme monument et site (ferme et terrains environnants) le 12 juin 1981

De l’ancienne ferme jouxtant jadis le donjon et la maison seigneuriale d’Anhaive, il ne subsiste qu’une dépendance, remontant probablement au XVIIe siècle. Au XIXe siècle,  cette ferme en calcaire a été subdivisée et les ouvertures fermées du côté de l’ancien manoir. Le logis, l’étable et la grange sont rassemblés sous une même bâtière. La façade présente un double corps de trois travées de percements à linteau droit. À l'intérieur, les quatre cheminées en pierre bleue d’origine sont également classées. Un deuxième logis a été aménagé dans la partie gauche, accessible par une entrée latérale portant le millésime de 1930 tracé dans le cimentage.

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Ancienne converterie de Daussoulx

Rue de la Converterie 14, 5020 Daussoulx (Namur) Belgique

Classée comme monument (pourprise, abreuvoir et puits) et comme site (ensemble des bâtiments et terrains environnants) le 3 mars 1965

Cette cense en quadrilatère est citée dès 1253 comme propriété de l’abbaye norbertine d’Heylissem. Dans son état actuel, la cour est accessible à l’est par un porche en moellons de calcaire et de briques, coiffé d’un toit à la Mansart. Le vantail gauche est daté par cloutage de 1780, donnant ainsi la date vraisemblable de ce porche, surmonté des armes de l’abbaye.

Des porcheries, postérieures, encadrent ce porche de la seconde moitié du XVIIIe siècle. L’aile nord est occupée par un logis bas en moellons de calcaire, relativement modeste, de la fin du XVIIe siècle. Il conserve encore une porte à traverse et linteau droits sur piédroits à queue de pierre, des chanfreins et des congés. L’annexe située à sa droite date de la fin du XVIIIe siècle mais a subi des transformations aux XIXe et XXe siècles. L’aile sud est réservée à de longues étables en moellons de grès, sans doute contemporaines du porche. À l’ouest se trouve une grange en large, probablement du XIXe siècle. La cour est occupée par un haut puits couvert d’un appentis et entouré d’un abreuvoir.

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Ferme de Ponty à Bouge

Chaussée de Louvain 513, 5004 Bouge (Namur) Belgique

Classée comme monument et site (ensemble formé par la ferme et les terrains environnants) le 4 août 1983

La ferme de Ponty a appartenu, depuis au moins 1370, au Grand-Hôpital de Namur, comme le rappelle une pierre représentant un lépreux, insérée à gauche du logis et libellée « Cest graingne e maison e cheruvaige / appartient a l’hospitalx des grandemalades / de la ville de Namur faic lan 1587 ».

Les bâtiments actuels dessinent un vaste quadrilatère en moellons calcaires, sans doute de la première moitié du XVIIIe siècle. On y accède à l’est par un portail cintré à clé, dont les montants chainés ont sans doute été exhaussés. À droite côté cour, le logis de deux niveaux est reconnaissable à un étage en briques remplaçant un étage en moellons. Autres éléments modifiés au cours du temps, les percements et l’extension perpendiculaire qui datent du XXe siècle. D’anciennes étables subsistent au nord et à l’ouest mais là également, des percements plus récents ont été pratiqués. Un passage charretier traverse cette aile ouest, dans l’axe de l’entrée. Une grange en long a été élevée au XIXe siècle côté sud. Les remises agricoles sont en revanche d’origine, à l’exception de leurs façades côté cour, aménagées au XIXe siècle. Un fournil en moellons chaulés du XVIIIe siècle dont la porte présente des jambages à queues de pierre complète les installations, en dehors du périmètre de l’ensemble.

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Maison, rue de Nimy, 51

Rue de Nimy, 51
7000 Mons

Classée comme monument le 30 mai 1989

Millésimée par les ancres de 1647, cette intéressante maison en briques et pierre bleue a été largement remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles. Elle s’appuie sur un soubassement chanfreiné en pierre gravé de marques de tailleurs. Le rez-de-chaussée est accessible par une porte cochère surmontée d’un arc à claveaux en diamant. Elle est surmontée d’une archivolte en larmier terminée en culots sculptés. Elle conserve ses vantaux à cloutages, ce qui est assez rare pour être signalé. Une baie d’imposte à meneau, murée, sous un arc de décharge à clé la surmonte, une caractéristique qui se retrouve à droite, au-dessus d’une baie jadis à croisée de pierre, agrandie aux dépens du soubassement. La porte de style Louis XVI du dernier tiers du XVIIIe siècle est surmontée d’un cintre inscrit dans un panneau rectangulaire sous une corniche. Ses écoinçons sont ornés d’une rosette et son encadrement en gorge interrompu notamment par la clé en coquille. La baie d’imposte est traitée en éventail de petits-bois. Les fenêtres du premier étage sont semblables à celle du rez-de-chaussée. Leurs linteaux, traverse et seuil étaient originellement incorporés dans un bandeau plat, avant que les baies ne soient abaissées vers le XIXe siècle, perçant ainsi les arcs surbaissés, frappés d’une clé et amortis sur des culots en pierre, qui portaient à l’origine un seul étage en encorbellement. Ces modifications ont porté également sur l’ajout du deuxième étage et de la toiture de tuiles à croupe avec lucarne.

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Maison, rue du Maquis, 6

Rue du Maquis 6, 6900 Marche-en-Famenne (Waha)

Classée comme monument (12/12/1984)

Cette ancienne ferme du XVIIe siècle a été construite en colombage et pisé et progressivement pétrifiée par l’usage de la brique. La façade arrière est la mieux conservée de toutes grâce à son enduit ancien qui l’a protégée des intempéries et autres attaques. L’édifice est surmonté d’une toiture en bâtière d’éternit. La ferme a été réaménagée en logement au XIXe siècle. De ce fait, les percements ont été refaits et une annexe a été construite. L’intérieur conserve ses poutres chanfreinées à congés ainsi que sa cheminée de la seconde moitié du XVIIe siècle. Remarquons également les boiseries et la cheminée datant de la première moitié du XIXe siècle.

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Ferme des Blancs Curés

Rue du Maquis 4, 6900 Marche-en-Famenne (Waha)

Classé comme monument (22/10/1991)

La ferme des Blancs Curés est formée de deux volumes en vis-à-vis. Elle est en fait l’ancien presbytère de l’église Saint-Martin, dépendance de l’abbaye de l’ordre de Prémontré à Leffe-Dinant.

Le logis construit dans la première moitié du XVIe siècle a un premier niveau en moellons de calcaire équarris et chaulés et un deuxième niveau en pan-de-bois refait en briques au XXe siècle. Il est couvert d’une toiture en bâtière d’éternit. Notons que l’intérieur conserve deux cheminées, l’une gothique en pierre et l’autre en marbre de Saint-Remy du XVIIIe siècle.

Le second volume abrite les dépendances. Daté du XVIIIe siècle, il est constitué de moellons de calcaires et d’une bâtière d’éternit. On y retrouve une grange, deux étables, un fenil et des porcheries.

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Ferme de Champlon

Rue de la Forêt 74, 6900 Marche-en-Famenne (Waha)

Classée comme monument avec zone de protection  (09/12/1991)

Cette ancienne ferme a été construite entre les XVIIIe et  XXe  siècles. La principale technique de construction utilisée est le colombage. La maison s’élève donc sur une structure en bois habillée de pisé. La façade principale compte un seul niveau, tandis que le pignon en comporte trois.

Les traces les plus anciennes de l’édifice sont détectables sur le pignon. On y décèle, en effet, les limites de la bâtisse primitive du XVIIIe siècle qui a été exhaussée et élargie de part et d’autre par une travée supplémentaire. S’y sont annexés au fil du temps une étable et une grange sous appentis.

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Cense de Solières

Rue du Crucifix 1, 4500 Huy (Ben-Ahin)

Classée comme monument le 21 avril 1982

L’exploitation dite cense de Solières ou ferme du Manoir est citée pour la première fois dans un acte juridique en 1362 en faveur de l’abbaye de Solière, toute proche. Toutefois, le bâtiment actuel, un bel exemple de style mosan en moellons de grès, calcaire et briques, date vraisemblablement du début du XVIIe siècle. Deux tours en égayent les façades, l’une circulaire, à l’angle de la façade principale et l’autre, pentagonale, élevée vraisemblablement lors d’une restauration vers 1930, au centre de la façade arrière. Hormis la tour circulaire entièrement en moellons, le bâtiment de deux étages et demi se compose d’un haut soubassement de moellons séparé des étages de briques par un ou deux cordons-larmiers, le tout chaîné aux angles ainsi qu’autour des baies et recouvert d’une toiture d’ardoises. La façade arrière donne sur une cour bordée d’annexes agricoles remaniées. Des dispositifs intérieurs subsiste une cheminée du XVIIe siècle.

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