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D'autres traces liées au comté de Namur

De nombreux autres bâtiments et monuments sont liés de près ou de loin à leur passé namurois parmi lesquels ceux cités ci-après.

1. Andenne/Bonneville, château de Bonneville, siège de la seigneurie hautaine de Sclayn-Bonneville dépendant du comté de Namur. Ensemble en L cantonné de trois tours d’angle carrées, principalement du XVIIe siècle. Présence d’une pierre de remploi de 1622 aux armes de Jacques Zuallart, conseiller aux États du comté de Namur.

2. Andenne/Landenne, ferme du château (ou ferme Libois), siège d’une seigneurie namuroise passée entre diverses mains.

3. Andenne/Seilles, château-ferme de Seilles, siège d’une seigneurie hautaine. Nombreux blasons des familles seigneuriales ayant occupé les lieux entre 1463 et 1753.

4. Andenne/Seilles, ferme d’Atrive, ancien siège d’une seigneurie construite entre la seconde moitié du XVIe siècle et 1617. Linteau orné des blasons du seigneur Philippe d’Orjo et de son épouse Marguerite de Nève.

5. Andenne/Thon, château-ferme de Thon, ancien siège d’une seigneurie foncière réunie à la seigneurie hautaine par les Rahier au XVIIIe siècle. Vaste ensemble clôturé flanqué de tours carrées qui s’est développé à partir d’un donjon médiéval aux XVIe et XVIIe siècles.

6. Andenne/Thon (Samson), dominant la route de Gramptinne, quelques vestiges d’un château féodal, siège du baillage de Samson.

7. Andenne/Vezin (Melroy), château et ferme de Melroy, ancienne seigneurie engagée à partir de 1580 et dont les bâtiments ont été reconstruits au XVIIIe siècle.

8. Anhée (Warnant), ferme de Corbais, dépendance de la seigneurie d’Ohey. Seigneurie hautaine éclissée du domaine du comte de Namur et vendue en engagère en 1630. Ensemble semi-clôturé des XVIIe et XVIIIe siècles.

9. Anhée/Annevoie, château d’Annevoie, siège d’une seigneurie hautaine et foncière dépendant du baillage de Montaigle. La seigneurie appartient à plusieurs familles sous l’Ancien Régime parmi lesquelles celle de Montpellier dont Charles-Alexis (1707-1807) fut le dernier bailli de Montaigle. Élégante demeure sise dans les célèbres jardins d’Annevoie, intérieur décoré de stucs réalisés par les Moretti.

10. Anhée/Bioul, château de Bioul, siège d’une seigneurie hautaine dépendant du baillage de Bouvignes. Profondément remanié au XVIIIe siècle par le maître de forges Guillaume de Bilquin.

11. Anhée/Bioul, église Saint-Barthélemy. Au sol, au fond du collatéral nord, dalle de François del Forge « en son temps lieutenant bailli et maieur de Montaigle » (1575).

12. Anhée/Denée (Maredsous), ferme de Maharenne, quadrilatère fortifié, ancienne seigneurie ressortissant au baillage de Montaigle. Plusieurs fois modifiée et reconstruite, la ferme conserve toutefois des bâtiments du XVIIe siècle.

13. Assesse (Arville), château d’Arville, siège d’une seigneurie hautaine.

14. Assesse/Maillen, ferme de la tour, siège probable d’une seigneurie dépendant de la prévôté de Poilvache.

15. Assesse/Maillen (Arche), château et ferme d’Arche, ancien fief de la prévôté de Poilvache. Vaste ensemble fortifié du début du XVIIe siècle.

16. Assesse/Maillen (Ronchinne), château et ferme de Ronchinne, ancien fief de la prévôté de Poilvache. Blasons martelés de la famille de Spontin.

17. Assesse/Maillen (Yvoy), ferme d’Yvoy, ancien fief de la prévôté de Poilvache relevé en 1658 par le seigneur de Courrière.

18. Braives/Fumal, église Saint-Martin. Dalles funéraires des baillis Jean et Guillaume de Fumal.

19. Braives/Latinne (Hosdent), ancien château de Hosdent (ou ferme du Cortil), siège de la seigneurie de Hosdent qui relevait de la cour féodale de Namur. Dalle funéraire imposante d’Eustache Charles de Salmier, baron de Hosden.

20. Braives/Latinne (Hosdent), ancienne Cour de justice, possession du seigneur de Hosden. Cartouche armorié « Salmier » daté de 1685.

21. Châtelet/Châtelineau, ancienne ferme no 12, rue Gendebien datant de 1630. Aurait été liée au château détruit à la fin du XVIIIe siècle et qui était alors une seigneurie hautaine du comté de Namur.

22. Dinant/Bouvignes, ancienne maison du baillage (aujourd’hui maison du patrimoine médiéval mosan), également appelée « maison espagnole », construite dans le dernier tiers du XVIe siècle dans l’esprit Renaissance.

23. Dinant/Bouvignes, église Saint-Lambert. Au mur du transept sud, épitaphe des frères Harroy : « Cy gist Piere de Harroy, escuier, seigneur dudit lieu, en partie capitaine du chasteau et maieur de la ville de Bovigne qui après la ruine dudit par le François et pour lui avoir avecqz ses fidels bourgeois valeureusement résisté (…) » (1574). Au sol, dans le local sous les orgues, dalle de Marie de Neffe « espeuze a Waulthier, bailly et maieur de Waulsor et Hastuers et eschevin de ceste ville » et de son époux « Jean Waulthier, receveur des domaines du roy (…) et leur fils Antoine Waulthier, licencié en droits, avocat au Conseil de Namur (…) » (1618).

24. Dinant/Falmignoul, ruines de Château-Thierry, siège d’une seigneurie luxembourgeoise de la prévôté de Poilvache devenue namuroise en 1344. Mentionné pour la première fois en 1260, le château fort est assiégé et incendié par les Dinantais en 1390, reconstruit et à nouveau détruit par les troupes d’Henri II en 1554. À nouveau relevé de ses ruines et adapté à l’artillerie, il sera définitivement ruiné par les Français en 1675. Vestiges notamment d’un donjon et d’une tour circulaire du XVe siècle.

25. Dinant/Sorinnes, église Saint-Martin. Au sol, dalle de Noël de Villenfagne « Seigneur des deux Sorinnes et javelan capitaine de grenadier au service de sa majesté très chrétienne (…) » (1744).

26. Éghezée/Aische-en-Refail, château et ferme d’Aische, logis seigneurial cité dès 1289. Donjon imposant, ferme et portail de style classique aux armes de Simon-Charles de Neuf, seigneur d’Aische-en-Refail.

27. Éghezée/Bolinne, château de Harlue, siège d’une seigneurie hautaine. Ensemble architectural exceptionnel composé du château, de sa ferme, d’une église et de son presbytère, le tout daté des XVIIe et XVIIIe siècles et sis dans un vaste parc arboré.

28. Éghezée (Frocourt), château de Frocourt, construit au début du XVIIe siècle par Louis de Beaurieu, seigneur hautain du lieu.

29. Éghezée/Hanret (Montigny), ferme de Montigny, ancienne seigneurie hautaine citée depuis le XIVe siècle et engagée à partir de 1621. Ensemble fortifié des XVIIe et XVIIIe siècles presque entièrement ceinturé de douves.

30. Éghezée/Liernu, ferme de la Rigauderie, ancien fief (seigneurie hautaine) cité depuis la première moitié du XIVe siècle.

31. Éghezée/Leuze (Roissia), ferme de Roissia, ancien siège d’une seigneurie engagée notamment à Alphonse Chapelle, échevin de la Cour de justice de Namur dont la famille reste propriétaire jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

32. Éghezée/Mehaigne, ferme du Monceau, vendue en 1612 par les archiducs Albert et Isabelle à Maximilien de Jamblinne.

33. Éghezée/Meux (Mehaignoule), château de Mehaignoule, siège d’une seigneurie hautaine comprenant aussi les hameaux de Matignée et de Tripsée.

34. Éghezée/Saint-Germain, ferme de la Sitine, ancien siège de la seigneurie hautaine du fief « delle motte » remontant au XIVe siècle.

35. Éghezée/Upigny, ferme Saint-Michel ou de la Tour, siège d’une seigneurie hautaine citée pour la première fois en 1358. Ensemble homogène reconstruit par le seigneur du lieu en 1749.

36. Fernelmont/Franc-Waret, château de Franc-Waret, seigneurie du comté de Namur depuis le XIIIe siècle. Ensemble imposant dans une vaste propriété boisée reconstruit à partir du début du XVIIe siècle sur les plans de l’architecte Jean-Baptiste Chermanne.

37. Fernelmont/Noville-les-Bois, château de Fernelmont, ancien siège d’une petite seigneurie du comté de Namur détachée au XIIIe siècle de celle de Noville-les-Bois. Quadrilatère principalement du XVIe siècle construit à partir d’une tour-porche d’origine.

38. Fernelmont/Pontillas, château-ferme de Pontillas, siège d’une seigneurie hautaine engagée pour la première fois en 1626.

39. Fernelmont/Tillier, château de Tillier, ancien fief de la Motte, siège d’une seigneurie hautaine depuis 1626. Logis seigneurial de la seconde moitié du XVIe siècle côtoyant des bâtiments postérieurs.

40. Fleurus/Wangenies, ferme du château, tirant son nom de la proximité du château détruit au XVIIIe siècle et siège de la seigneurie hautaine. Portail aux armes de Louis de Hérissem, seigneur de Wangenies. À proximité, dans l’ancien cimetière, pierre tombale avec bas-relief de Guillaume de Gulpe, seigneur de Longchamps.

41. Floreffe/Soye, château, ancien siège d’une seigneurie hautaine donnée en 1396 par le comte Guillaume II de Namur au seigneur de Denée et passée entre diverses mains ensuite ; bâtiments du XVIe au XVIIIe siècle. Ferme du château : ensemble homogène remarquablement conservé construit entre 1664 et 1688 ; armoiries du seigneur François-Philippe d’Yve présentes sur les deux porches d’entrée.

42. Florennes/Flavion, moulin de Flavion, ancien moulin banal cité dès 1265 comme possession du comte de Namur. Racheté et reconstruit en 1679 par François Houtart et remanié par la suite.

43. Florennes/Flavion, ferme du château, propriété construite par Jean de Niverlée, mayeur de la Haute Cour de justice de Flavion en 1560 et seigneur du lieu en 1578.

44. Florennes/Rosée, ferme de la Chevalerie, ancien siège du fief des Chaudrons, un des deux fiefs principaux de la seigneurie de Rosée.

45. Florennes/Rosée, ferme de la Laiterie, mentionnée comme château au XVIIIe siècle, siège de la seigneurie de Rosée. Ensemble peut-être reconstruit par les Jacquier, seigneurs de Rosée qui réunirent en 1688 les seigneuries des Rosées et des Chaudrons.

46. Fosses-la-Ville/Sart-Eustache, château de Sart-Eustache, siège d’une seigneurie hautaine citée en 1664.

47. Gembloux/Beuzet (Ferooz), château de Ferooz, ancien siège d’une seigneurie hautaine. Édifice de la seconde moitié du XVIIIe siècle, remanié par la suite.

48. Gembloux/Bothey, château et ferme d’Acosse, ancien siège d’une seigneurie hautaine. Habitation seigneuriale traditionnelle du XVIIe siècle autour de deux cours pavées et plusieurs fois remaniée. Présence des initiales du seigneur François Pasquet et d’ancres sur la grange.

49. Gembloux/Mazy, château-ferme de Falnuée, siège d’une ancienne seigneurie foncière devenue hautaine en 1626 lorsqu’elle fut engagée par Philippe IV et rattachée à la seigneurie hautaine de Mazy.

50. Gerpinnes/Acoz, château. Jadis alleu créé en 1350, la terre d’Acoz devient seigneurie hautaine après son rachat par Jean Marotte en 1543. Titrés chevaliers puis comtes, ses descendants embellissent la propriété aux XVIIe et XVIIIe siècles. Exceptionnel ensemble encore ceinturé de douves et présentant des éléments de nombreuses époques.

51. Gerpinnes/Gougnies, ancienne ferme fortifiée, siège d’une seigneurie hautaine du comté de Namur. Bâtiments des XVIIe et XVIIIe siècles.

52. Gerpinnes/Villers-Poterie, ferme du château, ancienne ferme castrale jadis fortifiée et remontant au XVIe siècle. Siège d’une seigneurie hautaine ; blason de Gérard d’Enghien d’Havré, seigneur de Presles.

53. Gesves, château de Gesves, ancienne avouerie de la prévôté de Poilvache citée en 1333 lorsque le comte de Luxembourg la donne en fief à Éverard de Bolland et passé entre diverses mains depuis. Aujourd’hui, ensemble développé au XVIIe siècle caractérisé par un donjon massif de trois niveaux et une tour ronde percée de meurtrières.

54. Gesves/Faulx-les-Tombes, château de Faulx, siège d’un fief du comté de Namur passé entre diverses mains jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

55. Gesves/Haltinne, château de Haltinne, ancien siège d’une seigneurie hautaine. Vaste quadrilatère cantonné de tours carrées et ceinturé de douves enjambées par un pont-levis.

56. Gesves/Mozet (Goyet), actuel foyer intercommunal Saint-Antoine, autrefois siège d’une seigneurie hautaine acquise en 1760 par Pierre-Joseph Deville.

57. Hamois/Schaltin, château de Schaltin, siège d’une seigneurie hautaine dépendant de la prévôté de Poilvache. Ensemble reconstruit à partir de 1717.

58. Hannut/Merdorp, vestiges de l’ancien château de Merdorp, siège d’une seigneurie hautaine. Le village de Merdorp faisait partie sous l’Ancien Régime du comté de Namur ; la seigneurie hautaine appartenait au souverain du pays. Aujourd’hui subsistent trois tourelles englobées dans le mur d’enceinte de la propriété ; le tout date du XVIIIe siècle.

59. Huy/Ben-Ahin (Solières), borne du XVIIe replacée dans le parc du château de Solière et marquant la limite de juridiction des cours de justice de Marchin, Beaufort et Goesnes.

60. Jemeppe-sur-Sambre/Balâtre, ferme-château, ancien fief tenu depuis le XIIIe siècle.

61. Jemeppe-sur-Sambre/Spy, château de Spy, seigneurie hautaine relevant du comte de Namur et engagée à partir de 1613 au seigneur de Mielmont et passée entre diverses mains tout au long de l’Ancien Régime. Construction du derniers tiers du XVIIIe siècle.

62. La Bruyère/Émines (Hulplanche), ferme d’Hulplanche, seigneurie hautaine. Cense mentionné entre 1601 et 1602 comme propriété du seigneur Nicolas de Ponty.

63. La Bruyère/Émines (Saint-Martin), ferme de Saint-Martin, ancien siège d’une seigneurie hautaine engagée en 1642 à Paul de Berlo, dont la famille reste propriétaire jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

64. La Bruyère/Rhisnes (Arthey), ferme d’Arthey, siège d’une seigneurie hautaine engagée en 1626 au seigneur de Reux.

65. La Bruyère/Rhisnes (La Falize), ferme de La Falize, ensemble fortifié anciennement siège d’une seigneurie hautaine.

66. La Bruyère/Villers-lez-Heest, parc du château, deux piloris de justice, l’un aux armes Cuvelier, provenant de la place du village, l’autre aux armes Gavere provenant d’Aiseau.

67. La Bruyère/Villers-lez-Heest, ferme « la Petite-Tréhet », ancien fief relevant de la Cour féodale de Villers.

68. Mettet/Biesme, château de Biesme, ancien siège de la seigneurie acquise en 1671 par la famille de Gozée et revendue en 1709 aux seigneurs de Sart-Eustache. Ensemble des XVIe et XVIIe siècles flanqué de trois tours d’angle.

69. Mettet/Saint-Gérard, ferme de Libenne, seigneurie hautaine relevée depuis 1343. Incendiée en 1914, elle est partiellement rebâtie. 70. Mettet/Stave, ferme du château, siège d’une seigneurie hautaine.

71. Mettet/Stave, ferme du Coporal et ferme du pays du roy, biens appartenant aux seigneurs de Stave.

72. Namur/Champion, château au fond de la cour du pensionnat des sœurs de la providence, construit entre 1772 et 1778 par Albert-Ignace de Cuvelier, seigneur hautain de Champion. Armoiries du seigneur et de son épouse sur le fronton central.

73. Namur/Dave, château de Dave, remplace une forteresse située sur les hauteurs et siège d’une seigneurie hautaine citée depuis le XIVe siècle relevant de la mairie de Namur. Bâtiments aujourd’hui du début du XVIIe siècle, remaniés au siècle suivant.

74. Namur/Flawinne, château David (ou château de Flawinne), siège d’une seigneurie hautaine achetée en 1686 par Jean-Jacques d’Hinslin, seigneur de Maibes, dont la famille resta propriétaire jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Demeure du premier tiers du XVIIIe siècle, prolongée par des jardins à la Française en terrasses.

75. Namur/Lives-sur-Meuse (Brumagne), château de Brumagne, siège d’une seigneurie foncière dépendant de la Principauté de Liège et devenue en 1500 seigneurie hautaine du comté de Namur.

76. Namur/Loyers (Bossimé), ferme de Bossimé, siège d’une seigneurie hautaine érigée en 1653 au profit de la famille d’Harscamp qui reste propriétaire jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

77. Namur/Marche-les-Dames (Wartet), ferme du château, ancien siège de la seigneurie de la Tour. Ensemble fortifié qui s’est étendu depuis le Bas Moyen Âge jusqu’au XIXe siècle. Chapelle seigneuriale conservant de nombreuses dalles funéraires et gisants des seigneurs du lieu des XVIIe et XVIIIe siècles.

78. Namur, maison nos 5-7 rue des Brasseurs, ancien fief du Barbeau, relevant de la Cour féodale d’Upigny (Éghezée).

79. Namur, maison nos 15-17 rue des Brasseurs, maison de rapport de Georges Zoude, seigneur de Courrière.

80. Namur, église Saint-Loup et bâtiments de l’Athénée, construits avec l’aide des États du comté et des échevins de la ville pendant la première partie du XVIIe siècle.

81. Namur, ancien hospice Saint-Gilles, passé sous la juridiction du comte de Namur puis de l’échevinat de la ville. Aujourd’hui siège du Parlement wallon.

82. Namur/Saint-Marc, château de Saint-Marc, ancien siège d’une seigneurie hautaine. Habitation traditionnelle du second tiers du XVIIIe siècle.

83. Namur/Suarlée, centre d’accueil ou ancien château Zualart, autrefois siège d’une seigneurie hautaine engagée en 1672. Petit château classique édifié dans le troisième quart du XVIIIe siècle.

84. Namur/Vedrin (Berlacomine), ferme de Berlacomine, ancienne seigneurie citée au XVe siècle. Logis seigneurial du milieu du XVIe siècle côtoyant des bâtiments postérieurs.

85. Namur/Vedrin (Frizet), ferme de Frizet, siège d’une seigneurie foncière devenue hautaine après son rachat en 1626 par Jean de Pinchart.

86. Namur/Wierde, ferme no 14 rue de Jausse, arrière-fief du comté de Namur cité à la fin du XIVe siècle.

87. Namur/Wierde (Andoy), château d’Andoy, ancien siège d’une seigneurie hautaine.

88. Ohey/Goesnes, ferme du perron, ancien siège d’une seigneurie de la prévôté de Poilvache. Point de départ en 1274 de la Guerre de la Vache au cours de laquelle elle fut détruite. Édifice entièrement reconstruit en 1687 par les seigneurs de Warnant-Waha comme l’indique une dalle armoriée sur le porche d’entrée.

89. Ohey/Goesnes (Filée), ferme de la tour, ancienne propriété des seigneurs de Goesnes et siège d’une cour de justice. Donjon-porche du XIIIe siècle et ferme du XVIe siècle construite par les Warnant.

90. Ohey/Jallet (Houdoumont), château d’Houdoumont, ancienne dépendance de la seigneurie de Goesnes. Ensemble composé du logis seigneurial et d’une ferme fortifiée qui s’est développée à partir d’un donjon médiéval.

91. Ohey (Wallay), ferme de Wallay, route de Gesves, siège d’un fief de Poilvache.

92. Onhaye/Anthée, château de la Forge, siège d’une seigneurie hautaine du comté de Namur. Accolé au château, vaste ensemble de bâtiments de ferme.

93. Onhaye/Anthée, église Saint-Materne. Dans un local annexe, au nord du choeur, épitaphe de Pierre de Senselle « escuier en son temps, seigneur de Saint Martin, bailli de Namur et capitaine du chasteau dudict Namur (…) » (1559).

94. Onhaye/Falaën, château-ferme de Falaën. Le château est le centre de la terre de Falaën, ancienne fraction de Montaigle engagée à partir de 1628. Vaste quadrilatère homogène hérissé de quatre tours. Présence du pilori dans la cour, symbole de la justice du domaine de Montaigle et siège du baillage après l’abandon de la forteresse.

95. Onhaye/Falaën, église Saint-Léger. Sur le mur nord du choeur, épitaphe de Pierre Polchet « en son vivant cheualier seigneur de Montaigle la ville, sergeant maior au seruice de sa majesté catholique (…) » (1705).

96. Onhaye (Chestrevin), ferme de Chestrevin, siège primitif de la seigneurie du même nom, ensemble traditionnel en U de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

97. Onhaye/Sommière, château-ferme de Hontoir, fief* dépendant du baillage de Bouvignes et siège d’une seigneurie hautaine détenue par le comte de Namur et ses successeurs jusqu’en 1626 lorsqu’elle est vendue et aliénée par Philippe IV.

98. Onhaye/Weillen, château de Weillen, siège d’une seigneurie hautaine du comté de Namur dépendant du baillage de Bouvignes.

99. Philippeville/Roly, château-ferme de Roly, seigneurie partagée entre Liège et Namur mais dont le manoir était namurois. Imposant complexe castral encore partiellement entouré de fossés présentant un donjon du XIIIe siècle et des bâtiments des XVIe et XVIIe siècles.

100. Pont-à-Celles/Viesville, ancienne ferme clôturée dite ferme du bailli. Bâtiments du dernier tiers du XVIIIe siècle, porche-colombier daté de 1779.

101. Profondeville/Arbre, château d’en-haut, construit dans le dernier tiers du XVIIIe siècle par Hyacinthe Bivort, seigneur hautain d’Arbre et de Rivière.

102. Profondeville/Arbre, château d’en-bas, construit en 1776 par Hyacinthe Bivort, seigneur hautain d’Arbre et de Rivière.

103. Profondeville/Lesve, ferme de la Bouverie, ancien siège de la seigneurie hautaine. Quadrilatère en grès groupant autour d’une cour rectangulaire des bâtiments du XVIIe au XIXe siècle.

104. Profondeville/Lesve, château et ferme de Lesve, ancien siège d’une seigneurie hautaine.

105. Sombreffe/Tongrinne, site du château de Tongrenelle, siège d’une seigneurie hautaine de Namur dont ne subsistent que la ferme et les douves.

106. Somme-Leuze/Baillonville, église Saint-Hubert. Contre le mur sud du chœur, dalle funéraire de Claude de Waha « seigneur de Bailhonville, de Grandchampt et de Vecmonz, en son temps prevost de Poilevache (…) » (1558-1560).

107. Villers-la-Ville/Marbais, donjon et vestiges médiévaux du château du Châtelet ou Vieux-Châtelet, possession de la famille chevaleresque du Châtelet dès le XIe siècle. Forteresse entrée dans la haute vassalité du comte de Namur au XIIIe siècle.

108. Walcourt/Thy-le-Château, château de Thy, seigneurie hautaine du comté de Namur et possession du comte de Namur Henri l’Aveugle. Importante forteresse citée à partir du XIIe siècle, de nombreuses fois détruite et remaniée au fil des siècles.

109. Wasseiges, maison du bailli. Wasseiges était le siège d’un des 7 baillages du comté de Namur. La seigneurie hautaine appartenait directement au comte de Namur jusqu’à son engagement en 1755. Bâtiment de la seconde moitié du XVIIIe siècle flanqué de deux cours et présentant un beau décor intérieur.

110. Yvoir/Évrehailles, château d’Évrehailles, siège d’un fief cité depuis le XIIIe siècle et d’une seigneurie hautaine. Reconstruit par la famille seigneuriale du lieu à la fin du XVIe siècle et remanié ensuite ; plafond stuqué aux armes des Maillart.

111. Yvoir/Évrehailles, ferme de la Bouverie, propriété des seigneurs d’Évrehailles et liée au château ci-dessus.

112. Yvoir/Godinne, vieille ferme, siège d’une seigneurie foncière aux mains des Maillen depuis 1512 et dont François de Maillen acquit la seigneurie hautaine en 1612. Portail en plein cintre surmonté de ses armoiries et témoin de la reconstruction du lieu en 1623.

113. Yvoir/Houx, tour de Géronsart, maison forte. Siège d’un fief relevant de Poilvache à partir du XVe siècle, érigée à la pointe d’un éperon abrupt et séparée de la forteresse de Poilvache par un ravin encaissé. Maison forte en ruine du début du XVe siècle et siège du fief dit « de la Tour de Houx sous Poilvache ».

114. Yvoir/Spontin, château de Spontin, siège d’une puissante seigneurie luxembourgeoise entrée en 1344 dans les possessions du comté de Namur et relevant alors de la prévôté de Poilvache. Imposant ensemble composé d’un château médiéval en quadrilatère cerné de douves en face de longs bâtiments de ferme. Le site exceptionnel conserve son enceinte, un châtelet d’entrée, le logis seigneurial, une ferme et une tour-porche.

Frédéric MARCHESANI, 2013

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D'autres traces liées au comté de Hainaut

De nombreux autres bâtiments et monuments sont liés de près ou de loin à leur passé hennuyer parmi lesquels ceux cités ci-après.

1. Ath, vestiges de la porte d’Enghien, seconde enceinte médiévale.

2. Ath, vestiges des fortifications françaises de 1668-1673 (butte Rousseau et pont à la herse).

3. Ath, ancien moulin banal du comte de Hainaut, aujourd’hui poste et appartements. Très fortement remanié mais intégrant quelques éléments de l’ancien bâtiment cité dès le XIIIe siècle et presque intégralement reconstruit en 1764.

4. Ath/Irchonwelz, château d’Irchonwelz, siège d’une seigneurie, bastion de la châtellenie d’Ath. Double entrée primitive remarquablement conservée, enceinte irrégulière du XIIIe siècle et habitation des XVIe-XVIIe siècles.

5. Beaumont, ancienne maison du bailli. Édifice remontant au XVIe siècle mais remanié ensuite.

6. Beaumont, ancien château des Caraman-Chimay, successeur de la forteresse médiévale érigée par la comtesse de Hainaut Richilde vers le milieu du XIe siècle et reconstruit par les Croÿ à partir de 1549. Modifié au XIXe par les Caraman-Chimay. Le porche d’entrée constitue le seul vestige du château Renaissance.

7. Beaumont, ancien moulin banal de Beaumont, reconstruit au début du XVIIe siècle par Charles de Croÿ.

8. Beaumont/Barbençon, église Saint-Lambert, armes et devise des seigneurs de Barbençon (porte sud).

9. Beaumont/Barbençon, château de Barbençon, résidence des seigneurs du lieu, pairs du Hainaut. Le seul vestige conservé de nos jours est le châtelet d’entrée du XIIIe siècle.

10. Beaumont/Barbençon, château-ferme de Jette feuille, liée au château de Barbençon.

11. Bernissart, pilori installé contre une dépendance la maison communale, élevé en 1716 et portant le blason des Croÿ et le collier de la Toison d’Or.

12. Bernissart/Harchies, ferme du Préau, fief cité depuis le XIIIe siècle, tenu par les Enghien puis par les sénéchaux du comté de Hainaut. Plusieurs fois modifié, corps d’entrée probablement du XVe siècle.

13. Binche/Buvrinnes, ancienne seigneurie de Walhain, aujourd’hui vaste ferme clôturée. Dalle aux armes d’Amélie de Lattre (1761) dont la famille détenait la seigneurie au XVIIIe siècle.

14. Binche/Buvrinnes, ferme de Fantignies, vestiges du château des seigneurs de Fantignies dont plusieurs furent prévôts de Binche et hauts justiciers du comté de Hainaut.

15. Binche/Buvrinnes, « Bois le Comte », tirant son nom du fait qu’il appartenait aux comtes de Hainaut au Moyen Âge.

16. Binche/Épinois, château d’Épinois, ancien siège d’une seigneurie tenue par diverses familles. Armoiries et inscription « 1708 – le comte Despinoy ».

17. Binche/Waudrez, ancien château de Clerfayt, siège d’une seigneurie indépendante du village de Waudrez attestée comme fief de Beloeil de 1357 à la Révolution. Reconstruit vers 1770 par le comte François-Sébastien de Clerfayt, feld-maréchal des armées impériales.

18. Binche/Waudrez, ferme d’En-Bas, ancienne dépendance du château de Clerfayt. Panneau de pierre aux armes des Croix de Dumez, comtes de Clerfayt.

19. Boussu, ruines du château de Boussu construit en 1539 par Jacques du Broeucq pour le comte de Boussu, pair du Hainaut et où résida Louis XIV en 1665. Détruit en 1944 par l’explosion d’un dépôt de munitions.

20. Braine-le-Château, ancienne brasserie banale de Braine et Haut-Ittre dont les parties les plus anciennes remontent au XVIIe siècle.

21. Braine-le-Château, moulin banal (actuel musée de la meunerie) cité depuis 1225 et dont les bâtiments actuels ont été construits entre les XVIe et XIXe siècles.

22. Braine-le-Château, tour Deschamps, vestige de la seigneurie des champs, fief le plus important dépendant de la seigneurie de Braine-le-Comte. Tour d’habitation du XVe siècle.

23. Braine-le-Château, ancien cimetière. Tombe armoriée de Justinien Thienpont, régisseur du domaine et dernier bailli de Braine-le-Château ; pierre tombale d’Arnould Cauwe, bailli de Braine-le-Château et Haut-Ittre ; pierre tombale de François de Bomme, bailli de Braine-le-Château et Haut-Ittre.

24. Braine-le-Château, ferme Binchefort ou ferme rose, propriété des comtes de Hornes mentionnée à partir de 1587. Arc en plein cintre au blason des Hornes.

25. Braine-le-Comte, ferme de Bourbecq ou del tour, siège d’une mairie relevant du chapitre de Sainte-Waudru de Mons mais devant dénombrement au comte de Hainaut. Quadrilatère largement reconstruit au début du XIXe siècle et situé à l’emplacement de la seigneurie médiévale de Bourbecq ; intégration de vestiges d’une tour-donjon présumée du XIIIe siècle.

26. Braine-le-Comte, hôtel d’Arenberg, résidence des seigneurs de Braine-le-Comte. Probablement construit dans la seconde moitié du XVIe siècle, acquis par les ducs d’Arenberg en 1652 et loué aux magistrats de Braine à partir de 1720 suite à la destruction de la halle. Édifice en pierre bleue d’inspiration Renaissance surmontée d’un campanile.

27. Brugelette/Attre, parc du château, tour Vignou, ruines de la maison seigneuriale à l’origine de la seigneurie hennuyère d’Attre ; « la grotte noire », pavillon de chasse construit en l’honneur de l’archiduchesse Marie-Christine dans le dernier quart du XVIIIe siècle dans l’ancien parc du château de Brugelette.

28. Celles/Pottes, château de Pottes, ancien siège de la seigneurie de Guermignies, propriété successive de plusieurs familles parmi lesquelles les Croÿ et les Marnix. Déjà mentionné en 1388, édifice reconstruit en 1624 par Jean de Marnix et plusieurs fois remanié par la suite ; armoiries de Marnix presque effacées sur le porche.

29. Cerfontaine/Daussois, église Saint-Vaast. Monument de Toussaint de Robaulx, baron de Pesche dans la châtellenie de Couvin, bailli de l’Entre-Sambre-et-Meuse.

30. Cerfontaine/Senzeilles, château de Senzeilles, propriété des riches seigneurs de Senzeilles, passé aux mains des Croÿ, princes de Chimay, qui y établirent leurs baillis. Important ensemble gothique principalement érigé au XVIe siècle, augmenté et remanié par la suite.

31. Cerfontaine/Senzeilles, église Saint-Martin. Dalle d’Anne d’Orjo, femme de Toussaint de Robaulx, lieutenant bailli d’Entre-Sambre-et-Meuse, de Pesche et de Couvin.

32. Cerfontaine/Soumoy, château et ferme de Robaulx de Soumoy, siège de la seigneurie acquise en 1616 par J. de Robaulx et constituant une terre franche relevant de la seigneurie hennuyère de Senzeilles (prévôté de Maubeuge). Important ensemble de la première moitié du XVIIe siècle, situé non loin de l’ancienne chapelle castrale dédiée à saint André, devenue aujourd’hui église paroissiale.

33. Cerfontaine/Soumoy, église Saint-André, construite par Jacques de Robaulx, seigneur de Soumoy. Ancienne chapelle castrale. Dalle funéraire de J. de Robaulx « sire de Sommoy, gouverneur de Beaumont, 1657 ».

34. Chièvres, ancien château édifié vers 1560 pour Charles de Croÿ.

35. Chièvres, église Saint-Martin. Monuments funéraires des Croÿ, anciens seigneurs de Chièvres (dont Guillaume de Croÿ, sire de Chièvres, parrain et maître d’armes de Charles Quint).

36. Chimay, château des princes de Chimay, vestiges d’une forteresse construite à partir de 1607 par Charles de Croÿ sur des structures plus anciennes (donjon du XIIe siècle).

37. Chimay/Lompret, vestiges du château féodal.

38. Chimay/Virelles, château, siège de la seigneurie de Virelles. Installé sur un escarpement rocheux, édifice du XVIe siècle profondément remanié au XIXe siècle.

39. Écaussinnes/Écaussinnes-d’Enghien, château de la Follie, siège d’une seigneurie acquise en 1366 par Englebert d’Enghien / 1428 : Englebert II est autorisé à perfectionner sa forteresse par Philippe le Bon. Transformé en demeure de plaisance au XVIe siècle par Isabeau de Withem, veuve de l’échanson de Philippe le Beau.

40. Écaussinnes/Écaussinnes-d’Enghien, ancien moulin banal (dit moulin Brûlé) de la seigneurie de la Follie, à l’abandon.

41. Écaussinnes/Écaussinnes-Lalaing, ancien moulin du fief, moulin banal de la seigneurie d’Écaussinnes-Lalaing déjà cité en 1381 et situé non loin du château. Aujourd’hui reconvertis, les bâtiments remontent sans doute à la seconde moitié du XVIIe siècle.

42. Écaussinnes/Écaussinnes-Lalaing, église Sainte-Aldegonde. Gisant de Michel de Croÿ. Au-dessus de la figure du défunt se trouvent deux anges entourant ses armoiries et le collier de la Toison d’Or.

43. Enghien, maison du bailli (ou maison dite « le gouvernement »), siège du baillage d’Enghien.

44. Enghien, entrée primitive du château d’Enghien, reconstruite vers 1541-1543 sous Charles de Carondelet, gouverneur d’Enghien au service de Marie de Luxembourg.

45. Enghien, maison Jonathas, reconnue comme ancien donjon d’habitation d’Hugues d’Enghien, fondateur de la ville et en partie démolie par le comte de Hainaut en 1194.

46. Enghien, parc des princes d’Arenberg. Pilori élevé en 1777 par le duc d’Arenberg.

47. Enghien, maison des orphelins, fondée par Anne de Croÿ. Inscription et armes effacées d’Anne de Croÿ sur le portail.

48. Enghien, maison Saint-Augustin, actuel collège. Armes du duc Léopold d’Arenberg, rénovateur du bâtiment. Armes de la duchesse Anne d’Arenberg, fondatrice du collège.

49. Enghien, chapelle Saint-François. Mausolée de Guillaume de Croÿ, primat d’Espagne ; tableau illustré des portraits de soixante-cinq membres des familles d’Arenberg et de Croÿ.

50. Enghien, église Saint-Nicolas. Plafond en stuc peint orné des armoiries du duc Philippe-François d’Arenberg.

51. Enghien/Petit-Enghien, château de Warelles, siège d’une seigneurie depuis le XIIIe siècle passé entre les mains des ducs d’Arenberg et des Croÿ. Vaste ensemble, principalement du XVIIIe siècle comprenant un château sur un plan en U et une basse-cour en quadrilatère.

52. Enghien/Petit-Enghien, « le grand rosier », ancienne dépendance des seigneurs de Warelles. Vaste quadrilatère daté de 1726 et 1738 ; cartouche aux armoiries de la famille d’Yve au centre de la façade.

53. Erquelinnes/Hantes-Wihéries, ancien château de Robaulx, ancienne demeure des seigneurs de Hantes érigée en 1715 mais fortement remaniée suite à un incendie survenu en 1914.

54. Estinnes/Vellereille-les-Brayeux, abbaye de Bonne-Espérance. Tombe de Jean de Fantignies, seigneur de Fantignies et prévôt de Binche (mort en 1453).

55. Fontaine-l’Évêque, château de Fontaine, objet de convoitises entre le prince-évêque de Liège et le comte de Hainaut durant des siècles et rattaché définitivement au Hainaut en 1757 par l’impératrice Marie-Thérèse. Reconstruit en grande partie après les campagnes d’Henri II en 1554, le château conserve toutefois son enceinte du XIIIe siècle et sa chapelle gothique. Le reste des bâtiments date des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.

56. Frameries, église Sainte-Waudru, blason de l’archiduchesse Isabelle sur le cadre d’un tableau de Gérard Seghers.

57. Frameries/Sars-la-Bruyère, donjon et ferme de la poterie, vestiges de l’ancienne propriété des seigneurs de Sars ; seigneurie importante devenue marquisat en 1689. Vestiges d’un donjon des XIIe et XIIIe siècles, assez remanié.

58. Frasnes-lez-Anvaing/Arc-Wattripont, château des seigneurs de Wattripont, détruit en 1477 et rebâti au XVIIIe siècle.

59. Frasnes-lez-Anvaing/Arc-Wattripont, église Saint-Nicolas. Panneau armorié aux armes des seigneurs de Wattripont au-dessus de l’entrée ; ensemble de dalles funéraires des familles seigneuriales de Wattripont (XVIe-XVIIIe siècles).

60. Frasnes-lez-Anvaing/Frasnes-lez-Buissenal, château des mottes. Texte peint au dos des vantaux de l’entrée : « (…) ce château fut l’asile de Charles Quint l’an 1516 (…) ».

61. Froidchapelle/Boussu-lez-Walcourt, partie des dépendances agricoles du château des seigneurs de Boussu, détruit à la fin du XVIIe siècle et siège d’une seigneurie locale tenue depuis le XIIIe siècle par des Barbençon dits de Boussu. Portail nord, armoiries et devise des Barbençon de Boussu.

62. Honnelles/Fayt-le-Franc, ferme fortifiée de Rampemont, ancien siège de la seigneurie de Rampemont (prévôté de Mons). Le village appartient à l’origine aux comtes de Hainaut puis au comte de Boussu qui l’échangea avec l’abbaye de Saint-Ghislain.

63. Jurbise/Herchies, château d’Egmont, propriété des seigneurs de Lens et d’Herchies, pairs du Hainaut. Vestiges d’un important château fort du Bas Moyen Âge, plusieurs fois transformé par la suite. Blason du seigneur Charles de Berlaymont et de son épouse Adrienne de Ligne (XVIe siècle).

64. Le Roeulx, maison dite « Saint-Nicolas », propriété vers 1700 d’Antoine Cuvelier, bailli de Trivières puis conseiller-régent au conseil suprême de l’impératrice Marie-Thérèse, trésorier général et surintendant directeur général de Tournai et du Tournaisis. À la fin du XVIIIe siècle, maison en possession de Théodore Larcin, bailli du Roeulx.

65. Le Roeulx, vestiges des fortifications de la ville. Porte nivelloise et murs du château, tour du bailli et tour Cauveau.

66. Lessines/Bois-de-Lessines, château de Lestriverie, fief aux confins de la Flandre et du Hainaut cité depuis le XIIIe siècle. Seigneurie tenue par la famille de Lestriverie et passée définitivement aux d’Yve à la fin du XVIIIe siècle. Maison forte du XVe siècle construite probablement à l’emplacement d’une ancienne motte féodale et agrandie en château de type traditionnel par la suite.

67. Lessines, vestiges d’une tour médiévale de l’enceinte fortifiée dans la cour de l’école moyenne. Traces de quelques fragments de murailles et de tourelles rue des moulins. Vestiges des fortifications érigées à partir de 1230-1240 pour protéger la cité des conflits opposant les comtes de Flandre et de Hainaut de 1280 à l’intégration des possessions au duché de Bourgogne.

68. Leuze-en-Hainaut/Blicquy, château de la Catoire, ancienne maison et cense de Cattoire-lez-Blicqui relevant des seigneurs de Dameries. Résidence des marquis de Chasteler au XVIIIe siècle.

69. Momignies/Beauwelz, blason du prince de Chimay Philippe II de Henin (porte de l’église de la Sainte-Vierge).

70. Mons, actuel externat Saint-Joseph, vestiges de la basse-cour de l’enceinte castrale.

71. Mons/Havré, ruines du château d’Havré. La seigneurie d’Havré, contiguë à Mons, appartenait à l’origine aux comtes de Hainaut avant d’être cédée aux châtelains de Mons puis à diverses familles dont les Croÿ en 1518. Philippe II érige la seigneurie en marquisat en 1574, Philippe IV en duché en 1627. Les ruines actuelles évoquent la forteresse des XIVe et XVe siècles, adaptée au cours des deux siècles suivants.

72. Mons/Havré, chapelle du Bon Vouloir, bâtie entre 1625 et 1632 par les princes de Croÿ, seigneurs d’Havré. Audessus du porche, cartouche aux armes d’une princesse de Croÿ ; les armes des seigneurs du lieu sont également présentes sur le banc de communion.

73. Mons/Nouvelles, ferme du Haras, rue Briffaut, ancienne ferme seigneuriale construite en 1647 par Hugues Ghodemart, receveur général des aides du Hainaut. Armoiries de la famille Ghodemart.

74. Péruwelz/Brasmenil, château de Maisnil, ancienne terre des princes d’Épinoy passée à diverses familles à partir de 1620. Ceinturée d’un vaste parc, demeure érigée en 1695 et remaniée par la suite.

75. Péruwelz/Bury, château de Bitremont, terre des seigneurs d’Antoing depuis le XIIIe siècle puis propriété des familles d’Enghien, d’Argenteau et de Mérode. De l’ensemble d’origine ne subsistent que le donjon-porche de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle à côté de la propriété construite par les Antoing en 1800.

76. Péruwelz, château de Péruwelz, siège d’une seigneurie dépendant du comte de Hainaut et reconstruit vers 1642 lorsque les Croÿ acquièrent la terre et la seigneurie. Bâtiments des XVIIe et XVIIIe siècles.

77. Péruwelz, maison du moulin. Dalle portant les armes de Marie de Milendonck, veuve d’Alexandre Emmanuel de Croÿ et attestant ses droits sur l’édifice.

78. Péruwelz/Wasmes (Briffoeil), vestiges du château de Briffoeil, siège d’une seigneurie appartenant aux Antoing puis à diverses familles (chapelle castrale et donjon conservés).

79. Péruwelz/Wiers, château du Biez, ancien siège d’une seigneurie propriété des Épinoy, de Melun et de Croÿ. Porche baroque aux armes de Guillaume de Melun.

80. Philippeville/Fagnolle, ancienne maison du bailli. Autrefois cense du seigneur acquise par la famille de Niverlée qui occupe le poste de bailli de la seconde moitié du XVIe siècle à la fin du XVIIe siècle ; la bâtisse sert de presbytère depuis 1827.

81. Quévy/Genly, pont bisé, construit en 1733 à la demande du seigneur du lieu (au nord de la cure).

82. Saint-Ghislain/Baudour, château (parc communal), ancien relais de chasse des comtes de Hainaut acquis en 1335, passé à la maison de Bourgogne puis à Charles Quint. Baudour était au Moyen Âge une des douze pairies du comté de Hainaut ayant appartenu à l’origine aux comtes eux-mêmes puis à diverses familles dont celle du duc de Croÿ-Havré et aux Ligne qui la conservent jusqu’à la Révolution.

83. Seneffe/Feluy, château de la Rocq (ou château de Feluy), fief relevant du comté de Hainaut et établi à la limite du duché de Brabant. Vaste ensemble érigé entre le XVIe et le XIXe siècle et encore ceinturé de douves.

84. Seneffe/Feluy, maison du Croquet, considéré comme le siège de l’ancienne seigneurie du Croquet, fief relevant de la Cour féodale de Fontaine-l’Évêque. Corps de logis du XIXe siècle conservant des éléments plus anciens ; dépendances des XVIe et XVIIe siècles.

85. Soignies/Louvignies, château de Louvignies, siège d’une seigneurie avec haute, moyenne et basse justice depuis 1389 aux mains de plusieurs propriétaires dont Rodrigue Martinez, gouverneur de Charleroi de 1706 à 1730.

86. Tournai/Mourcourt, château de Baudignies, siège d’un fief cité depuis le XIIIe siècle et composé de constructions d’époques diverses comprenant notamment un donjon probablement d’origine.

Frédéric MARCHESANI, 2013

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Lieux de mémoire liés au Comté de Dalhem

Plusieurs bâtiments et monuments sont liés de près ou de loin à leur passé dalhemois parmi lesquels ceux cités ci-après:

1. Aubel (Buschaye), château d’Altena, siège du fief de Donsart, relevant de la Cour féodale de Dalhem. Seigneurie aux mains des Gulpen jusqu’en 1665. Cartouche aux armes de Léonard de Gulpen au-dessus de la porte d’entrée. Ensemble fortifié autrefois entouré de douves construit à partir de 1620.

2. Aubel (Donsart), ferme du château de Donsart, siège du fief du même nom et détruit au XIXe siècle. La ferme a conservé un très intéressant logis du XVIIe siècle de style mosan ; linteau aux armes du seigneur Guillaume van der Heyden (1670). Château classique remanié en 1767.

3. Aubel (Gorhez), château de Gorhez, siège d’une seigneurie relevant du comté de Dalhem, propriété de l’abbaye de Val-Dieu depuis la donation d’un alleu en 1224. Domaine devenu avouerie des ducs de Brabant en 1282.

4. Aubel (Gorhez), ancienne cour de justice de la seigneurie de Gorhez (bâtiments du XVIIe siècle).

5. Blegny/Housse, ferme du château, vestiges des possessions seigneuriales de la famille de Frorgteau et qui était un fief sans juridiction relevant de la Cour féodale de Dalhem.

6. Blegny/Housse, ferme de Leval, possession de l’abbaye de Val-Dieu dont le duc de Brabant était l’avoué jusque 1672. Après la fusion des deux cours de justice de Housse, seul le château de Housse abrita le siège de la juridiction.

7. Dalhem/Berneau, château de Longchamps, construit vers 1555 à partir d’un donjon médiéval par Jacques de Gulpen, seigneur de Berneau. Armes de Jacques de Gulpen au-dessus de la porte.

8. Dalhem/Berneau, château de Berneau, occupé par les seigneurs de Berneau depuis le XIVe siècle. Dalle aux armes de Frambach de Gulpen.

9. Dalhem/Feneur, ferme de la cour, rue du village, ancienne cour de justice. Feneur fut une immunité ecclésiastique liégeoise jusqu’en 1548.

10. Dalhem/Neufchâteau (Aubin), église Saint-Laurent, chapelle funéraire des comtes de Hoen-Neufchâteau.

11. Visé/Cheratte, château Saroléa, premièrement engagé aux Argenteau par Philippe II d’Espagne puis reconstruit par Gilles de Saroléa en 1643, siège du ban de Cheratte. Monogrammes de Gilles de Saroléa (linteau de l’entrée, grille du parc).

Frédéric MARCHESANI, 2013

G. Focant - SPW

Traces liées à la principauté épiscopale de Liège

De nombreux autres bâtiments et monuments sont liés de près ou de loin au passé principautaire liégeois, parmi lesquels ceux cités ci-après.

1. Amay, tour romane, résidence de l’avoué, vassal du prince-évêque et transmise sans interruption aux détenteurs de cette charge jusqu’en 1789. Autrefois isolée de la ville, située dans la plaine alluviale de la Meuse et entourée d’eau, tour médiévale exceptionnelle de la seconde moitié du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle.

2. Amay, borne de seigneurie de 1617 aux armes de la famille de Mérode (propriétaire de la seigneurie de Jehay) et du chapitre de Saint-Lambert.

3. Anhée/Denée, château-ferme de Denée, siège d’une seigneurie liégeoise depuis 1229. Ensemble construit à partir de la seconde moitié du XVIe siècle. Étable aux armes des Looz-Corswarem d’Aix, seigneurs de Denée, datée de 1771.

4. Anthisnes/Tavier (Ouchenée), château d’Ouchenée, seigneurie relevant de la Cour féodale de Liège. Le territoire de Tavier, cité en 814-816 pour la première fois était partagé entre plusieurs seigneuries relevant soit du duché de Limbourg soit de la principauté de Liège. Mentionné dès 1317, le château est remanié au XVIIIe siècle et présente encore de nos jours un vaste quadrilatère englobant un donjon et une ferme.

5. Assesse/Crupet, donjon de Crupet, ancienne seigneurie luxembourgeoise dépendant de la principauté depuis 1304. Donjon médiéval du XIIIe siècle flanqué d’une tourelle d’angle ; porche d’entrée fortifié aux armes de Guillaume de Carondelet, seigneur de Crupet (1595).

6. Awans/Fooz, vestiges de la motte féodale, sert de refuge au prince-évêque Louis de Bourbon en 1468 avant le sac de Liège. Une garnison s’y installe au début du XIIIe siècle, lors de la guerre des Awans et des Waroux.

7. Beauraing/Javingue (Sevry), tour de Sevry, siège d’une seigneurie liégeoise. Tour carrée sur trois niveaux de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle, remaniée par la suite.

8. Berloz, château de Berloz, propriété de la famille des comtes de Berloz du XIIe à la fin du XVIIIe siècle, personnages qui ont occupé les postes les plus éminents du pays de Liège. Ferme castrale, érigée vers 1616 sur les fondations de l’ancien château fort.

9. Blegny/Saive (Pixho), ferme de Pixho, seigneurie de l’avouerie de Fléron mentionnée à partir du XVIe siècle. Très belle ferme clôturée ouverte par un portail en calcaire ; présence d’une dalle millésimée de 1629 mentionnant un seigneur de Saive.

10. Cerfontaine, église Saint-Lambert. Dalle d’Adrien de Wéry, bailli de Pesche.

11. Charleroi/Marchienne-au-Pont, chapelle du château Bilquin de Cartier. Inscription « Noble seigneur messire Nicolas de Gherin, chevalier du Saint-Empire, seigneur de Flémalle et commissaire de Liège (…) anno 1710 ». Située dans l’enceinte de l’ancien château de Cartier dont subsistent le porche aux armes des Bilquin et une partie du logis.

12. Charleroi/Monceau-sur-Sambre, château de Monceau. Mentionné comme forteresse dès le XIVe siècle, il passe dans diverses familles tout au long de l’Ancien Régime.

13. Chaudfontaine/Chèvremont, ruines du château de Chèvremont, détruit en 987 par Notger. Seule une infime partie de l’enceinte subsiste encore.

14. Ciney/Achêne, vieux château, siège d’une seigneurie hautaine liégeoise engagée en 1619 au seigneur de Taviet. Important quadrilatère de ferme d’origine médiévale et modifié aux XVIIe et XVIIIe siècles.

15. Ciney (Biron), ferme-sur-le-mont, siège d’une seigneurie hautaine de la principauté de Liège, indépendante de la mairie de Ciney mais adjointe à celle-ci comme « lieu adjacent » pour la perception des aides du prince. Imposant logis de type traditionnel de la seconde moitié du XVIIe siècle (dépendances postérieures).

16. Ciney, ancienne maison du prévôt. Habitation résultant de trois phases de construction du XVIIe siècle (façade recomposée par la suite).

17. Clavier/Ochain, château d’Ochain, siège d’une seigneurie, lieu de plusieurs grands événements de l’histoire de la principauté telle la réunion des comtes de Flandre et de Zutphen et des ducs de Gueldre et de Juliers invités par Adolphe de la Marck en 1335. Le château fut aussi le lieu de la réconciliation entre Louis de Bourbon et le seigneur Guillaume d’Argenteau après la mort du Téméraire.

18. Clavier/Terwagne, ferme-manoir dite « de la tour », siège d’une seigneurie relevant en fief de la principauté mais dont les droits seigneuriaux étaient exercés par l’abbaye de Saint-Hubert. Plusieurs membres de la famille de Terwagne furent avoués du lieu. Donjon de plan carré du XIVe siècle côtoyant des bâtiments plus récents.

19. Couvin/Boussu-en-Fagne, château de Boussu-en-Fagne. Seigneurie dépendant de la châtellenie de Couvin, propriété de la famille de Boussu au Moyen Âge dont les membres furent prévôts de la châtellenie de 1218 au début du XVIe siècle puis passé entre diverses mains. Armes et devise des seigneurs du lieu sur le porche d’entrée. Bâtiments du XVIIe siècle remaniés au cours des trois siècles suivants.

20. Couvin/Boussu-en-Fagne, moulin de Boussu. Ancien moulin banal du seigneur des lieux (lié au château ci-dessus).

21. Couvin/Pesche, ancienne maison du Bailli, résidence de Toussaint de Robaulx, bailli de Pesche de 1574 à 1618 et de ses descendants qui l’occupent jusqu’à la Révolution. Construction du début du XVIIe siècle, remaniée ensuite.

22. Crisnée/Fize-le-Marsal, borne seigneuriale marquant une des limites de la seigneurie de Thys, héritière d’un bornage effectué en 1746.

23. Dinant (Walzin), château de Walzin, dépendance de Dréhance, fief de la principauté de Liège. Sur un promontoire rocheux dominant la Lesse, ensemble architectural édifié du XVe au XXe siècle. À côté, ruines de Cavrenne, donjon lié au fief de Walzin, donné au princeévêque de Liège qui inféode ensuite le bien. Au XVe ou XVIe siècle, il disparaît au profit de son voisin de Walzin. Aujourd’hui, ruines d’un donjon complété de fortifications pouvant remonter au XIIIe siècle.

24. Dinant/Furfooz, ferme de Sûre, ancien siège d’une seigneurie hautaine relevant de la principauté de Liège et inféodée depuis le milieu du XIVe siècle. Vaste ensemble semi-clôturé de construction plus récente dans lequel subsiste une tour forte médiévale, peut-être du XIIIe siècle.

25 Dinant/Thynes, ferme du château, siège d’une seigneurie hautaine liégeoise. Imposant ensemble qui s’est développé depuis le XVIIe siècle à partir d’un donjon et d’un logis seigneurial du Moyen Âge aux mains de la famille noble puis chevaleresque de Thynes.

26. Donceel/Haneffe, ancien château de Haneffe, siège d’une des trente-deux seigneuries banneresses du pays de Liège, élevée au rang de baronnie en 1611. Bel ensemble architectural concentré autour de l’église et caractérisé par une ancienne forteresse reconvertie en ferme et construite au XIVe siècle pour servir de refuge au seigneur lors de la guerre des Awans et des Waroux. En 1627, la seigneurie est relevée par René de Rosey, grand bailli de Hesbaye.

27. Donceel/Haneffe, ancienne brasserie banale dans laquelle le seigneur avait également sa prison.

28. Donceel/Jeneffe, église de la Nativité Notre-Dame. Dalle d’Ermentrude de Jeneffe, châtelaine de Waremme décédée en 1257.

29. Donceel/Limont, maison forte ou donjon de Limont. Peut-être construit à partir du XIIIe siècle et aujourd’hui englobé dans des bâtiments agricoles et totalement en ruines.

30. Engis/Hermalle-sous-Huy, château de Hermalle, siège d’une seigneurie relevant de la Cour féodale de Liège et citée depuis 1100. Imposant ensemble entouré d’un vaste parc composé d’un château du XVIIe siècle bordé de douves, d’une cour et d’une avant-cour bordée de remises, d’écuries et d’une ferme castrale.

31. Faimes, motte seigneuriale, témoin de l’installation du seigneur de Celles, avoué du prince-évêque de Liège. Fouillée au début du XXe siècle, elle était probablement surmontée d’une petite construction datant du Haut Moyen Âge.

32. Farciennes, château de Farciennes, bien inféodé à la principauté depuis le XIVe siècle. Édifice succédant à une forteresse médiévale signalée en 1344 et actuellement en ruines. De l’ensemble construit par le seigneur de Farciennes dans le premier quart du XVIIe siècle subsiste l’aile occidentale flanquée de ses deux tours.

33. Fernelmont/Forville (Seron), « maison du comte », ancien siège d’une seigneurie hautaine dépendant de la principauté et construite dans l’esprit liégeois dans la première moitié du XVIIe siècle par Richard Ier de Hemricourt de Ramioul. Écoinçons et armoiries dudit seigneur sous les arcs de la galerie toscane du rez-de-chaussée.

34. Flémalle/Aux Awirs, château d’Aigremont, résidence des seigneurs d’Aigremont, avoués de Hesbaye au Moyen Âge. Ferme d’époque ayant subsisté après la reconstruction du château de 1717 à 1725.

35. Flémalle/Chokier, château de Chokier, siège d’une seigneurie figurant parmi les fiefs relevant de l’avouerie de Hesbaye. Le lieu sert de place forte au Moyen Âge et passe entre diverses mains avant d’être transformé en demeure de plaisance dans la seconde moitié du
XVIIIe siècle.

36. Flémalle/Chokier, église Saint-Marcellin. Dalle et armoiries de Godefroid de Fressez, mayeur de la Cour de justice de Chokier. Autel du bas-côté gauche, mausolée de la famille de Berlo, ayant fourni de nombreux seigneurs de Chokier de 1636 à la fin de l’Ancien Régime.

37. Fontaine-l’Évêque/Leernes, château de la Jonchière, haute vouerie liégeoise construite par l’avoué Denis de Liège en 1611. De l’ensemble ceinturé de douves ne subsistent que la base d’une tour d’angle et le mur pignon du corps d’habitation.

38. Fosses-la-Ville, château et ferme de Taravisée, ancien fief relevant de la Cour féodale de Liège déjà cité au XVIe siècle.

39. Geer/Hollogne-sur-Geer, brasserie castrale construite par le seigneur de Hollogne (relevant de la Cour féodale de Namur, la seigneurie était placée sous la souveraineté du prince-évêque de Liège). Dépendance de l’ancien château, construite en 1753 par le baron de Hollogne et remanié par la suite. Armoiries et devise des Seraing-Soumagne, seigneurs de Hollogne dans un cartouche (1753).

40. Geer/Hollogne-sur-Geer, moulin castral, autre dépendance des seigneurs de Hollogne et érigé en 1646 par le seigneur du lieu. Armoiries et devise des Seraing-Ponty, seigneurs de Hollogne (dans un cartouche – 1646).

41. Geer/Hollogne-sur-Geer, église Saint-Brice, mausolée de Godefroid de Seraing et Isabelle de Ponty, seigneurs de Hollogne.

42. Geer/Hollogne-sur-Geer, ruines du château de Hollogne. À l’écart du village actuel, vestiges de l’ancienne demeure seigneuriale du XVIe siècle aujourd’hui disparue.

43. Ham-sur-Heure-Nalinnes/Ham-sur-Heure, château de Ham-sur-Heure, arrière-fief de la principauté de Liège depuis le XIIe siècle. Pierre aux armes de Philippe et Anne de Mérode, membres de la famille tenant le château de 1487 à 1941 ; pierre armoriée de l’ancien pont avec texte gravé et armoiries. Bâtiments des XVe, XVIe, XVIIIe et XIXe siècles.

44. Ham-sur-Heure-Nalinnes/Jamioulx, ancien château-ferme des sires de Jamioulx. Bâtisse du XVIIIe siècle partiellement remaniée et groupant quatre habitations.

45. Ham-sur-Heure-Nalinnes/Nalinnes, château Monnom, ancienne demeure des seigneurs de Morialmé. Édifice d’origine médiévale reconstruit au XVIIIe siècle.

46. Hannut/Trognée, château-ferme, siège d’une seigneurie liégeoise relevant de la Cour féodale de Morialmé et dont le premier seigneur fut bailli de Fosses, de Thuin et de Couvin. L’ensemble des bâtiments actuels (corps de logis et bâtiments agricoles) a été érigé à partir de la fin du XVIe siècle.

47. Havelange/Flostoy (Barsy), château-ferme de Froidefontaine, cité en fief de la principauté de Liège depuis 1351. Plusieurs bâtiments construits du XVIe au XIXe siècle.

48. Havelange/Flostoy, château d’Emeville, ancien fief dépendant de la principauté de Liège alors que le reste du hameau était une seigneurie allodiale. Maison forte citée depuis 1349 et reconstruite dans la première moitié du XVIIe siècle.

49. Havelange/Verlée, château-ferme de Chantraine, seigneurie hautaine liégeoise. Ensemble traditionnel de la fin du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle; pierre tombale d’un seigneur de Chantraine et Verlée (†1593).

50. Herstal, pompe publique place Licour installée par le prince-évêque François-Charles de Velbrück.

51. Hotton/Fronville (Deulin), château de Deulin, siège sous l’Ancien Régime d’un petit fief indépendant de l’avouerie de Fronville.

52. Hotton/Fronville, ferme du XIXe siècle au sud de l’église conservant un logis médiéval, ancien siège de l’avouerie du lieu tenue en fief par l’Église de Liège depuis le début du XIe siècle jusqu’au XVIIIe siècle.

53. Houyet/Celles, château de Vêves, inféodé à la principauté à la fin du XIVe siècle. Le château était compris dans une importante seigneurie hautaine qui couvrait les villages de Celles, Furfooz, Gendron et Foy. Au sommet d’un éperon rocheux, château médiéval caractérisé par ses six tours et fruit de plusieurs campagnes de construction étalées entre le XIIIe et le XVIIIe siècle.

54. Liège/Angleur, château de Colonster, passé entre les mains d’Érard de la Marck au début du XVIe siècle puis aux Horion de 1524 à la fin de l’Ancien Régime 55. Liège, hôtel Desoër de Solières (du nom des derniers propriétaires), bâti de 1555 à 1561 par Guillaume d’Elderen, président du Conseil privé et de la Chambre des comptes du prince-évêque Robert de Berghes.

56. Liège, société littéraire, fondée en 1779 par François-Charles de Velbrück.

57. Liège, société libre d’émulation, fondée en 1773 par François-Charles de Velbrück. Façade reconstruite après l’incendie de la Première Guerre mondiale.

58. Liège, maison nos 7-9, Mont-Saint-Martin, demeure à la fin du XVIIIe siècle de François-Antoine de Méan, alors évêque suffragant de Liège et prévôt de Saint-Martin, dernier prince-évêque de Liège de 1792 à 1794.

59. Liège/Sclessin, château de Beaumont, résidence de plaisance construite pour François-Charles de Velbrück au lieu-dit « Petit-Bourgogne ».

60. Liège/Sclessin, château de Sclessin cité depuis 1254, résidence des comtes de Berloz, seigneurs de Sclessin et avoués héréditaires d’Ougrée. Seuls subsistent deux pavillons carrés du début du XVIIIe siècle et les trois travées centrales qui les relient.

61. Marche-en-Famenne/Waha, église Saint-Étienne. Choeur, pierre dédicatoire relatant la consécration de l’édifice en 1050 par le prince-évêque Théoduin de Bavière (Waha se trouve dans le duché de Luxembourg mais, au XIe siècle, dans le diocèse de Liège).
 

Portrait du prince-évêque de Liège Jean-Théodore de Bavière conservé au palais des princes-évêques. Photo G. Focant © SPWPatrimoine

62. Marchin, château des comtes de Marchin, à l’origine seigneurie ecclésiastique reconstruite au début du XVIIIe siècle par Guillaume van Buel, conseiller aux États du pays de Liège. Témoin de son activité politique liégeoise, série de portraits de princes-évêques de 1688 à 1763 : Jean-Louis d’Elderen, Joseph-Clément de Bavière, Georges-Louis de Berghes et Jean-Théodore de Bavière. L’aile nord abritait le siège de l’ancienne Cour de justice de Marchin.

63. Marchin (Les Forges), rue Entre-deux-Thiers, borne seigneuriale HUY/MARCHIN datée de 1700.

64. Modave, château de Modave, propriété depuis 1642 des comtes de Marchin, capitaine des armées des Pays-Bas, chef suprême du Conseil de guerre des rois d’Espagne. Seigneurie aliénée en 1682 en faveur de Maximilien-Henri de Bavière. Armes et couronne comtale des Marchin sur le porche ; généalogie des comtes de Marchin (blasons), plafond du hall.

65. Nandrin, donjon ou tour de Nandrin, siège de la seigneurie de Nandrin, possession de l’évêque de Liège et siège de l’avouerie.

66. Ohey/Évelette (Libois), ferme de l’Avouerie, ancienne possession de l’avoué Pierre de Rossius.

67. Oreye, église Saint-Clément. Tombe de Godefroid de Bocholtz, membre du Conseil privé de son altesse l’électeur de Cologne, vers 1650 (= Ferdinand ou Maximilien-Henri de Bavière).

68. Ouffet, ancienne Cour de justice du ban d’Ouffet, possession liégeoise détachée de la terre de Durbuy depuis 1155 et construite pour la première fois par le prince-évêque Henri de Leez. Détruite à deux reprises, elle fut chaque fois reconstruite et encore mentionnée en service au XVIe siècle.

69. Philippeville/Jamagne, ferme no 31, rue général Hontoy, datée de 1679 et réminiscence de la maison seigneuriale du Moyen Âge. Jamagne fut longuement contestée entre le comte de Namur et le seigneur de Florennes, vassal du prince-évêque de Liège.

70. Philippeville/Merlemont, château de Merlermont, castrum cité depuis 1155 dépendant de la principauté de Liège. Installé sur un promontoire rocheux, château d’allure médiévale bien que construit au début du XVIIe siècle et transformé en 1884.

71. Remicourt/Lamine, motte seigneuriale, témoin du castrum de l’avoué de Hesbaye.

72. Remicourt/Momalle, église Notre-Dame. Dalle de Jacques Matonet, lieutenant-bailli de Hesbaye.

73. Saint-Nicolas/Montegnée, maison et ferme dite de la Grosse Houille, construite au début du XVIIIe siècle pour Gilles-Paul de Germeau, lieutenant bailli de la cathédrale Saint-Lambert.

74. Sambreville/Tamines, ancienne tour seigneuriale de la seconde moitié du XVe siècle située en terres liégeoises et comprise depuis 1503 dans une cense détruite en 1914.

75. Somme-Leuze (Somal), château-ferme de Somal, siège d’une seigneurie hautaine liégeoise. Ensemble clôturé constitué au départ d’un manoir fortifié du XVIe siècle englobé dans une ferme du siècle suivant.

76. Tinlot/Tavier, château de Xhos, avouerie liégeoise dépendant du ban d’Ouffet.

77. Verlaine/Seraing-le-Château, château de Seraing, siège d’une seigneurie relevant de la Cour féodale de Liège. Présence d’une tour forte vers 1304 jouant un rôle stratégique sur la route de Liège et abritant les cours féodale et censale en plus de la Haute Cour de justice. Fortement remanié et reconstruit suite à un incendie survenu la nuit de la Saint-Sylvestre 1868-1869.

78. Villers-le-Bouillet, ferme des voués d’Amay, résidence des avoués depuis le XIVe siècle jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. La seigneurie de Villers-le-Bouillet était à l’origine propriété des comtes de Louvain qui cédèrent leur terre à l’évêque de Liège au XIe siècle.

79. Viroinval/Dourbes, ancien moulin banal de la seigneurie liégeoise de Dourbes-le-Val. Ensemble aujourd’hui daté des XVIIIe et XIXe siècles.

80. Viroinval/Nismes, maison des baillis. Résidence des baillis de la châtellenie de Couvin, implantée au pied du château et de l’ancienne église. Peut-être érigé par Sébastien de Martin (†1616), lieutenant-bailli, à partir d’un noyau plus ancien.

81. Visé/Lixhe (Nivelle), ferme de la Vouerie, siège de la seigneurie de Nivelle, possession de l’église de Liège et mentionnée depuis le XIIe siècle. Reconstruit en 1608.

82. Visé/Lixhe, maison de la Tour, édifiée entre 1731 et 1734 par le dernier avoué de Nivelle, également bourgmestre de Liège. Fronton aux armes des de la Tour, avoués de Nivelle.

83. Wanze/Bas-Oha, château rouge, héritier d’une forteresse du comté de Moha, considérablement reconstruit en 1627 par Henry de Leyten, lieutenant-bailli de Moha puis acquis par Lambert de Liverlo, chancelier de Maximilien-Henri de Bavière.

84. Wanze/Huccorgne (Longpré), château de Fosseroule, fief du comté de Moha devenu liégeois en 1225. Mentionnée à partir de 1323, la tour forte passe pour être un des bastions périphériques du château de Moha. Aujourd’hui, bâtiments agricoles et résidentiels construits entre le XVIIe et le XIXe siècle.

85. Wanze/Huccorgne, moulin de Huccorgne, ancien moulin banal présentant des constructions des XVIIIe et XIXe siècles.

86. Wanze/Moha, ruines du château de Moha, fief liégeois et siège d’un comté dont le premier titulaire mentionné est Albert Ier en 1022. Le comté passe entre diverses mains avant d’être cédé en don au prince-évêque de Liège en 1204. Le château est démantelé en 1376 mais le fief continue d’être relevé jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Occupant un éperon rocheux, le site est à l’état de ruines et présente de nombreux vestiges des XIIe et XIIIe siècles.

87. Waremme, église Saint-Pierre. Dalle de Fastré de Longchamps, haut bailli de Hesbaye, vers 1565-1579 ; dalle de Guillaume de Longchamps, lieutenant général de la Hesbaye.

Frédéric MARCHESANI, 2013

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Traces liées à la principauté abbatiale de Stavelot-Malmedy

De nombreux autres bâtiments et monuments sont liés de près ou de loin au passé principautaire stavelotain parmi lesquels ceux cités ci-après.

1. Anthisnes, château d’Ouhar, fief de l’avouerie d’Anthisnes dès 1470 relevé par de nombreuses familles nobles. Construit vers 1647 par Laurent de Charneux, membre du Conseil ordinaire du prince-évêque Maximilien-Henri de Bavière (1650-1688).

2. Anthisnes, fief Baré ou fief d’Omalius, également lié à l’avouerie d’Anthisnes. Résidence entre autres de Jean d’Omalius, greffier de la Haute Cour de Liège. Ensemble clôturé des XVIIe et XVIIIe siècles.

3. Anthisnes, seigneurie de Vien, demeure néoclassique bâtie vers 1770 par un échevin de la Haute Cour de Liège.

4. Ces trois premiers lieux ci-dessus furent souvent les témoins de hauts faits et l’habitation de grands personnages liés à la principauté de Liège. En vertu du contrat d’échange entre Charles-Nicolas d’Oultremont et Jacques de Hubin du 23 avril 1768, il faut toutefois les compter dans les possessions stavelotaines à la fin de l’Ancien Régime.

5. Clavier (Atrin), ancienne ferme d’Atrin ou château d’Atrin, seigneurie relevant de la Cour féodale de Stavelot. Citée pour la première fois en 959, la seigneurie fut la propriété des sires de Houffalize au XIVe siècle et de Jean, roi de Bohème et comte de Luxembourg, à partir de 1338. Conrad de Terwangne de la Tour, seigneur d’Atrin vers 1490, fut gentilhomme de l’Assemblée de l’État de la Principauté tenue en l’abbaye de Bernardfagne. Bien de la famille de Méan de 1660 à la Révolution.

6. Clavier (Atrin), pire al gâte, borne seigneuriale aux blasons effacés.

7. Clavier/Ocquier (Amâs), château d’Amâs, relevant en fief de la Cour féodale de Stavelot. Solide construction comprenant des parties érigées entre le XVIe et le XIXe siècle.

8. Clavier/Ocquier, église Saint-Remacle, dalle funéraire de Nicolas de Vervoz d’Amâs, châtelain de Logne.

9. Comblain-au-Pont, tour de l’ancienne église Saint-Martin, au milieu du cimetière désaffecté encore fermé par une enceinte fortifiée, ancienne tour refuge de l’époque romane.

10. Comblain-au-Pont/Poulseur, tour de Poulseur ou de Renastienne, ancienne seigneurie luxembourgeoise passée au XIVe siècle aux mains de la famille stavelotaine des Weismes, sires de Reinhardstein. Sans doute construction de la fin du XIIIe siècle remaniée par après.

11. Comblain-au-Pont/Poulseur, neuve cense, siège de l’ancien fief du Many cité au XIIIe siècle, qui passa ensuite entre les mains de diverses familles jusqu’au XVIIIe siècle.

12. Ferrières/Xhoris (Saint-Roch), ancien monastère de Bernardfagne, actuel collège Saint-Roch, lieu de réunion de l’assemblée des officiers et gentilshommes du comté de Logne. Fondé en 1155 avec l’appui de l’abbé de Stavelot, il fut entièrement détruit à la fin du XVe siècle et reconstruit par la suite.

13. Grâce-Hollogne/Horion-Hozémont, château de Horion, siège de la seigneurie de Pas-Saint-Martin et de la vouerie de Horion. La commune de Horion-Hozémont réunissait sous l’Ancien Régime les seigneuries de Horion et de Pas-Saint-Martin, faisant partie de la principauté abbatiale de Stavelot-Malmedy et les seigneuries de Hozémont et de Lexhy, faisant partie de la principauté de Liège.

14. Hamoir/Comblain (Fairon), ancienne Cour de justice dépendant du chapitre de Malmedy. Construction du XIXe siècle comprenant des parties anciennes du XVIIe siècle.

15. Hamoir/Filot, ferme et ancien moulin banal des Gottes ou d’Insegotte, propriété des abbés de Stavelot-Malmedy à partir de 1597.

16. Hamoir/Filot, édifice nos 36-38 rue de Logne, ancien lieu de réunion des plaids généraux et des chefs de famille sous l’Ancien Régime.

17. Lierneux/Bra (Noirefontaine), château-ferme de Noirefontaine, ancienne résidence campagnarde d’été des princes-abbés de Stavelot-Malmedy. Peut-être construite pour la première fois en 1540, détruite et relevée de ses ruines au XVIIIe siècle.

18. Olne/Mont-Saint-Hadelin, ancienne maison scabinale ou maison Ancion. Seigneurie de Mont-Saint-Hadelin, appartenant à la principauté abbatiale (quartier de Louveigné) mais enclavée dans le ban d’Olne (pays d’Outremeuse, duché de Brabant).

19. Sprimont/Louveigné, tour Lempereur ou tour forte, siège d’un fief de la principauté de Stavelot. Une avouerie confiée aux seigneurs de Fraipont et une prévôté y dépendaient de la châtellenie de Logne jusque tard dans l’Ancien Régime.

20. Stoumont/Chevron, maison forte, ancien château de Chevron, siège d’une cour de justice ressortissant à la Haute Cour de Stavelot et résidence des mayeurs héréditaires de Chevron du XVe au XVIIIe siècle. Bâtisse reconstruite en 1640 par le mayeur N.-L. de Harre et démolie en 1865 ; seule une ferme subsiste sur laquelle ont été replacées les ancres de l’ancienne maison forte.

21. Stoumont/Chevron, église Notre-Dame, dalle funéraire armoriée de Nicolas-Louis de Harre, « officier héréditaire du ban de Chevron en la Haute Cour féodale de comté de Logne ».

22. Stoumont/Chevron (Les Forges), ancien moulin banal de Chevron, construction probablement du XVe siècle, propriété des princes-abbés de Stavelot-Malmedy à partir du XVIIe siècle.

23. Stoumont/La Gleize, église de l’Assomption de la Sainte-Vierge, dalle funéraire de Guillaume de Froidcourt, seigneur de Froidcourt et châtelain de Logne.

24. Stoumont/La Gleize, cimetière, croix de pierre aux armes des la Vaulx-Renard, seigneurs du ban de Roanne, 1784. 25. Stoumont/La Gleize (La Venne), moulin Mignolet, ancien moulin banal de Lorcé, cité en 1670 et reconstruit au XVIIIe siècle.

26. Stoumont/La Gleize (Moustier), cimetière, croix (maçonnée dans le mur d’enceinte) de Jacques Mathieu de Nouville, échevin du ban de Roanne, 1649 et croix armoriée de Gabriel Depresseux de Heilrimont et son épouse, échevin du ban de Roanne.

27. Stoumont/Rahier, église Saint-Paul, pierre tombale de Gilles de Rahier, « seigneur de Rahier et souverain officier des pays de Stavelot et comté de Logne ».

28. Stoumont/Rahier, vestiges de l’ancienne maison-forte de Rahier.

29. Stoumont, château de Froidcourt, ruines de la forteresse du XVe siècle relevant du prince-abbé. Cheminée aux armes de Gilles-Ferdinand de Rahier, podestat et souverain officier de Stavelot et du comté de Logne, membre de l’État noble de Stavelot, provenant de l’ancienne maison-forte de Rahier.

30. Trooz/Fraipont (Haute-Fraipont), château de Haute-Fraipont, siège de la seigneurie du même nom qui relevait de la Cour féodale de Stavelot. Reconstruit après avoir été incendié par des soldats français en 1677, le château était bâti sur les fondations d’une forteresse médiévale dont une partie des murailles est encore visible à l’intérieur de l’aile sud.

4960 Malmedy
4970 Stavelot

Frédéric MARCHESANI, 2013

G. Focant - SPW Patrimoine

Château fort d’Écaussinnes-Lalaing

La cheminée de la grande salle du rez-de-chaussée du château fort d’Écaussinnes-Lalaing comportant une taque de foyer aux armes et à la devise de Charles Quint © Frans Doperé

Situé au sommet d’un escarpement rocheux, le château fort d’origine médiévale d’Écaussinnes-Lalaing était au Moyen Âge le fief de la seigneurie d’Écaussinnes qui, à l’origine, comprenait également le château voisin de la Follie à Écaussinnes-d’Enghien. Le complexe castral fut érigé aux confins du comté de Hainaut vers le duché de Brabant et peut être considéré comme un ouvrage défensif typique du XIIe siècle. La propriété passa par mariage à Simon de Lalaing en 1357 ; cette famille laissa son nom à la propriété et à la localité, alors différenciée du second château aux mains de la famille d’Enghien. De tous temps, le château et ses propriétaires furent liés au comté et à ses souverains. Au XVe siècle, le bien entra dans les possessions des Croÿ après l’alliance entre Marie de Lalaing et Jean de Croÿ, grand bailli du Hainaut et conseiller intime à la cour des ducs de Bourgogne. Vendue pour la première fois en 1624, la seigneurie fut plusieurs fois engagée jusqu’à la fin de l’Ancien Régime ; elle appartint notamment au duc d’Arenberg.

La cheminée de la salle d’armes du château fort d’Écaussinnes-Lalaing comportant au centre les armoiries de la famille de Croÿ entourées du collier de la Toison d’Or © Frans Doperé

L’ensemble imposant formé par le château est constitué de nombreux bâtiments d’époques diverses, remaniés par les propriétaires successifs. Surplombant la place des Comtes, la tour d’angle nord-ouest de plan pentagonal remonte au Moyen Âge malgré plusieurs transformations mineures. Le complexe conserve son enceinte, composée de tours rondes et de la courtine nord. L’ancien logis seigneurial a été érigé en plusieurs campagnes entre la fin du XVe siècle et le début du XVIIe siècle. Une nouvelle aile est adjointe au logis précédent entre les XVIIe et XVIIIe siècles et comporte notamment des armes millésimées de 1719 des Van der Burch, seigneurs du lieu à cette époque. Le château est accessible par une tour-porche
d’entrée précédée d’un pont à deux arches et possède également une chapelle castrale.

On y retrouve notamment une salle d’armes comprenant une cheminée en pierre bleue sur le linteau de laquelle figure les armoiries de la famille de Croÿ entourées du collier de la Toison d’Or, témoin de la réception de cette décoration par Michel de Croÿ en 1500. Une seconde cheminée, située dans la grande salle du rez-de-chaussée, présente une taque aux armes et à la devise de Charles Quint. Ces deux cheminées sont décorées d’un bâton écôté en bordure de linteau. Ce rameau de branches coupées est un motif traditionnel de l’iconographie bourguignonne remontant à Jean sans Peur et qui est considéré comme une manifestation de la fidélité envers la maison de Bourgogne.

Rue de Seneffe 1
7191 Ecaussinnes

carte

Frédéric MARCHESANI, 2013

SPW-Patrimoine

Château de Fumal

Les ruines de la forteresse médiévale de Fumal, à quelques mètres du château actuel © IPW

Depuis le Moyen Âge, le territoire de Fumal était partagé entre la principauté de Liège et le comté de Namur. 

La seigneurie, incluant le château, l’enceinte, l’église et les dépendances agricoles formait une enclave namuroise. L’essentiel du village situé tout autour se trouvait en terres liégeoises et relevait du comté de Moha. La seigneurie de Fumal fut citée pour la première fois au XIIe siècle et comprenait alors une tour de défense et une enceinte fortifiée. 

Le site exceptionnel conservé aujourd’hui est l’héritier de cette seigneurie médiévale. Il est situé sur un escarpement rocheux qui domine la vallée de la Mehaigne. On y trouve encore le château, la ferme castrale et l’église Saint-Martin, construits au XVIe siècle et remaniés entre le XVIIe et le XIXe siècle.

L’église Saint-Martin, aujourd’hui paroissiale, était autrefois l’église domaniale comprise dans l’enceinte médiévale du château. L’édifice a été complètement remanié en 1884 en style néogothique par l’architecte Edmond Jamar. 

Construite en moellons de calcaire de Vinalmont, pierre de la région, elle comprend une tour flanquée de deux annexes prolongeant les bas-côtés, trois nefs de deux travées et un chœur à trois pans. À gauche du sanctuaire se trouve la chapelle castrale érigée au XVIIe siècle par le seigneur de Fumal Nicolas Hinnisdael. 

Dans le cimetière attenant, quelques vestiges de l’ancienne tour médiévale du XIIe siècle témoignent de la présence d’un édifice fortifié depuis la première mention de la seigneurie en 1150.

Le château de Fumal est aujourd’hui le principal témoin de l’occupation namuroise en principauté de Liège. 

Destiné à protéger l’enclave, il est signalé dès le milieu du XIVe siècle. L’édifice actuel a été construit à partir de 1622 par Nicolas Hinnisdael mais a été gravement endommagé par un incendie en 1722 et restauré par la suite. 

Il se compose de trois constructions formant un L et intégrant les plus anciens éléments du domaine : l’aile sud date de 1622 ; le grand quartier et le donjon datent du XVIe siècle mais ont été entièrement remaniés en 1622 également ; le nouveau quartier date de 1773, à l’emplacement de bâtiments du XVIe siècle.

 À l’extrémité est de l’éperon rocheux, la cense d’Al Fosse constitue sans doute le plus beau témoin de l’architecture civile du XVIe siècle en Hesbaye. Dotée d’un important logis gothico-renaissance, elle est classée depuis 1933. Le site, remarquable a plus d’un titre, a été classé dans son entièreté en 1976.

Rue de Fumal

4520 Wanze

carte

Frédéric MARCHESANI, 2013

G. Focant - SPW-Patrimoine

Château de Montaigle

Le château de Montaigle est construit sur un massif calcaire au détour d’un méandre de la Molignée.

Occupé dès l’Âge du Fer (450 av. J.-C.), le site ne s’affirme militairement qu’à la fin de l’époque romaine par l’installation d’une petite garnison militaire (270 apr. J.-C.). Durant le Bas-Empire, des militaires d’origine germanique sont casernés dans des cabanes de torchis et de bois. Cette occupation, probablement intermittente, va se prolonger jusqu’au milieu du Ve siècle.

Abandonnée, la seigneurie est achetée en 1215 par Gilles de Berlaymont qui y fait construire une tour carrée. Implanté à la pointe du rocher, ce donjon est acquis en 1298 par le comte de Namur Guy de Dampierre. Le logis résidentiel est alors installé au sommet et défendu par une tour ronde. Les communs et le puits sont abrités dans la haute-cour, tandis que les écuries, granges et prairies se situent autour de la basse-cour. À sa mort, il fait don du domaine à son second fils Guy de Flandre qui construisit le puissant château fort que nous connaissons encore aujourd’hui. Le bien appartint ensuite en douaire à Marguerite de Lorraine, première épouse de Guy de Flandre.

Chef-lieu du baillage de Montaigle dès le XIVe siècle, le château fut de tous temps étroitement lié au pouvoir comtal. La place soutint Bouvignes lors de ses nombreuses luttes avec Dinant et devint une des principales forteresses du système de défense du comté de Namur. Comme la plupart des autres places fortes namuroises, Montaigle fut détruite par les troupes du roi de France en 1554 et délaissée par la suite. Le domaine fut morcelé à l’Époque moderne et la seigneurie fut engagée en 1640 au chevalier Jean Polchet, président du conseil du comté de Namur, dont le fils fit construire la château-ferme de Falaën.

Les vestiges comprennent aujourd’hui un donjon rectangulaire formant l’ancien logis seigneurial, une cour et le logement de la garnison. Fouillées et consolidées, les ruines sont classées depuis 1946 et reconnues patrimoine exceptionnel de Wallonie. Sur le plateau supérieur, le donjon de plan rectangulaire est accessible par un escalier étroit que commande une tour. On y trouve les pièces de vie du seigneur. Une tour de guet, la plus élevée du château, y est adjointe. De l’autre côté de l’ensemble se trouvent la cour et le logement de la garnison qui occupent le plan inférieur.

Rue du Château-Ferme
5520 Onhaye (Falaën)

carte

Classé comme site le 25 octobre 1946 et comme monument 11 septembre 1981
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Frédéric MARCHESANI, 2013

Guy Focant © SPW-Patrimoine

Institut provincial d’hygiène et de bactériologie

Fondé à l’instigation du docteur Descamps, membre du Conseil provincial du Hainaut, l’Institut d’Hygiène et de Bactériologie répondait aux besoins de son temps : la lutte contre les épidémies. 

Inauguré en 1911, au boulevard Sainctelette, il est le résultat du travail des architectes Symons et Dubail. Construit sur un plan en T, l’édifice comprend trois niveaux de hauteur dégressive. 

De tendance néo-renaissante, son style est pourtant bien éclectique et puise son inspiration tant dans l’Art nouveau que dans l’art de la Renaissance : pilastres colossaux, rythme vertical, bossages et décorations antiques.

Le hall d’entrée est le seul élément d’origine avec sa cage d’escalier à double volée en marbre beige, bordé d’une balustrade de fer battu. Pour le reste, rien ne subsiste de la structure du bâtiment dans lequel l’actuel Institut provincial d’Hygiène et de Bactériologie poursuit ses activités.

1913 : l’Assemblée wallonne

L’Assemblée wallonne qui se tient à Mons le 16 mars 1913 constitue sans aucun doute une étape primordiale dans la construction d’une identité wallonne. C’est en effet lors de cette réunion que l’Assemblée s’est définitivement prononcée sur l’adoption d’un drapeau wallon. 

Déjà évoquée lors du Congrès de 1905, la question avait été relancée en 1907 par la revue liégeoise Le Réveil wallon, qui proposait l’emblème du coq. 

L’inauguration du monument de Jemappes en 1911 et le discours qu’y prononça Jules Destrée avaient conforté les membres de l’Assemblée wallonne dans cette idée.

Lors de la réunion du 16 mars 1913, Richard Dupierreux présente un rapport, qui lui avait été demandé lors de l’assemblée de juillet 1912. Il y justifie la nécessité de choisir des emblèmes pour la Wallonie et déclare « qu’un drapeau, un chant et une fête wallonne affirmeront l’unité régionale ».

Il parvint à convaincre ainsi les membres de l’Assemblée qui opteront pour un drapeau wallon sur lequel figure un coq rouge sur fond jaune. 

Le choix définitif se fera à Ixelles le 20 avril 1913 à l’occasion de la troisième réunion de l’Assemblée wallonne. 

L’Assemblée confie alors à l’artiste Pierre Paulus la tâche de dessiner le coq qui figurera sur l’emblème wallon.

C’est en juillet 1998 seulement que le Parlement wallon, à l’initiative de son ancien président Willy Burgeon, adoptera un décret faisant du coq de Paulus l’emblème officiel de la Région, ce qu’il était déjà depuis 1975 pour la Communauté française. 

Boulevard Sainctelette 55
7000 Mons

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Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

Guy Focant

Hôtel Kégeljan

 Après la destruction de l’hôtel de ville place d’Armes en 1914, la Ville de Namur acquit en 1919 l’hôtel particulier construit rue de Fer dans l’esprit « néo-Renaissance flamande » entre 1878 et 1880 pour les époux Kégeljan-Godin, par l’architecte bruxellois Henris Beyaert, dont il s’agit d’une des créations les plus harmonieuses. Exemple parfait du style éclectique dont l’architecte était un important représentant, l’hôtel Kégeljan présente une façade d’une rigoureuse symétrie et richement décorée : nombreux balcons, consoles, balustres, obélisques, chapiteaux corinthiens, coquillages, etc. Bombardé en 1944, reconstruit en 1947, l’hôtel Kégeljan abrita les services communaux jusqu’à la construction d’un plus vaste édifice, entamé dans son prolongement en 1981 en raison de la fusion de communes. Depuis lors, un nouveau bâtiment permet de relier par un couloir ce nouvel Hôtel de Ville et l’hôtel Kégeljan, que la Ville a remis en valeur entre 1997 et 2001.

 

 

1988 : le premier siège namurois de l’Exécutif régional

Après la construction du nouvel hôtel de ville de Namur dans les années 1980, l’hôtel Kégeljan abrita de 1988 à 1992 le siège de la présidence de l’Exécutif régional wallon, jusqu’alors installée à Bruxelles. Celui-ci était dirigé par le socialiste namurois Bernard Anselme et comprenait les socialistes André Baudson, Edgard Hismans et Alain Vanderbiest (tous trois décédés depuis) et les sociauxchrétiens Amand Dalem, Albert Liénard (également décédé) et Guy Lutgen. Alors que les autres cabinets ministériels ne s’implanteraient que progressivement à Namur, celui du Ministre-Président prit partiellement ses quartiers dans les étages de l’hôtel Kégeljan, dont le rez-de-chaussée abritait les bureaux ministériels et la salle de réunion de l’Exécutif. Bien que le nouveau siège de la présidence ait été inauguré en juin 1991, ce n’est que dans le courant de 1992 que le successeur de Bernard Anselme put quitter, avec son cabinet, la rue de Fer pour la rue Mazy et la Maison jamboise. La Ville récupéra son ancien hôtel de ville ultérieurement.

 

"Désigné en mai 1988 Ministre-Président de l’Exécutif de la Région wallonne, je me devais d’engager une course contre la montre pour verrouiller la localisation des institutions. On commença par les symboles. Il fallait que le Conseil des Ministres et le Ministre-Président soient à Namur. Il n’y avait guère d’infrastructures pour les accueillir, certes. Même la Maison jamboise, rebaptisée depuis « Élysette », depuis peu acquise par la Région, avait partiellement brûlé pendant l’ été... La Ville mit à notre disposition l’ancien Hôtel de Ville, rue de Fer. L’installation s’y fit juste avant les Fêtes de Wallonie 1988. L’endroit était sympathique, mais exigu et mal commode. Le bruit des séances du cinéma voisin traversait parfois les murs, et la salle de gouvernement servait aussi de salle à manger, de salle de réunion, de salle de presse, de salle de réception... Pour résoudre les problèmes de place, il avait fallu disperser le cabinet sur deux autres implantations à Jambes. Tout cela ne simplifiait pas le travail quotidien".  Témoignage de Bernard Anselme, in L’Aventure régionale, p. 124 

Rue de Fer, 42
5000 Namur

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Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009