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Église Saint-Jean-l'Évangéliste de Beaufays

Route de l'Abbaye 102, 4050 Chaudfontaine (Beaufays)

Classée comme monument le 15 janvier 1936 (tour) et 30 janvier 1948 (église)

L’église Saint-Jean-l’Évangéliste fait partie intégrante du prieuré de Beaufays. Existant depuis 1123 sur le territoire, le prieuré  forme un ensemble entouré de douves composé de plusieurs cours (cour conventuelle et cour de ferme). Confisqué en 1798 par les républicains, il passe ensuite de propriétaire en propriétaire pour finalement revenir à la famille Laloux en 1890.

L’église Saint-Jean-l’Évangéliste se situe à l’extrémité sud-est de cet ensemble. Église conventuelle devenue paroissiale, l’édifice est mononef et se termine par un chevet plat. Construite en 1701 selon les plans de G. Cramion, frère de l’ordre de Saint-François-de-Paul, l’église est reconstruite après la Seconde Guerre mondiale ainsi qu’après 1983, suite à un tremblement de terre dont l’épicentre se trouvait à Liège. La tour carrée date du XVIIe siècle et s’appuie sur le chevet plat, prolongeant la façade sud vers l’est. Elle est surmontée d’un couronnement bulbeux octogonal, relevé après 1950, et d’un lanternon. La nef baroque est couverte d’une voûte surbaissée sur doubleaux et ogives (décorés de stucs Louis XIV) et retombe sur des pilastres d’ordre toscan.

Remarquons le mobilier caractérisé par un maître-autel à colonnes en bois peint, des statues de l’école de Delcour, des lambris et stalles en chêne du XVIIIe siècle ainsi que par une chaire de vérité et des confessionnaux Louis XIV. La tribune du jubé accueille un buffet d’orgues réalisé par le facteur liégeois J.-B. Le Picard en 1742.

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Chapelle Notre-Dame de Chèvremont

Rue de Chèvremont 96, 4050 Chaudfontaine (Vaux-sous-Chèvremont)

Classée comme monument le 9 octobre 1985

Située en léger contrebas de la basilique de Chèvremont, la chapelle Notre-Dame a été construite en 1688 par des Jésuites anglais. Il s’agit d’une petite construction de plan carré, en moellons et briques. La chapelle est éclairée de petites baies à linteau droit et aux piédroits harpés. Le toit est pourvu de coyaux et est composé d’éternit. Une première construction est tout d’abord sortie de terre en 1688 mais est devenue bien vite trop petite. Elle a donc été adjointe d’une seconde partie en 1697.  Le lieu est devenu au fil du temps un endroit de dévotion à la Vierge ainsi qu’un pèlerinage pour les sportifs, ce qui explique la présence de trophées multiples : coupes, maillots de cyclistes, ballons, etc. De la chapelle s’étale, en direction de Vaux, sept étapes du calvaire symbolisées par de petits oratoires en pierre représentant les sept douleurs de la Vierge.

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Église Saint-Christophe de Charleroi

Place Charles II, 6000 Charleroi

Classée comme monument le 25 juillet 1942

L’église Saint-Christophe est un édifice baroque du XVIIIe siècle situé au cœur de la ville. Il a aujourd’hui un plan en croix et sa façade est typiquement baroque. Entre 1955 et 1957, l’architecte J. André modifie l’église. De l’édifice du XVIIIe siècle reste le chœur à chevet plat (daté de 1722-1723) et une partie de la nef (construite entre 1778 et 1781 par l’architecte Flavion). La façade, elle, est restaurée en 1863 par l’architecte A. Cador. On peut y voir un exemple de façade plaquée clairement baroque, c’est à dire très dynamique où les jeux de reliefs sont importants (deux registres de colonnes jumelées encadrant baies, niches et panneaux moulurés ; deux colonnes isolées cantonnant les angles de l’édifice ; entablements à ressauts ; fronton brisé ; pignon courbe). Le tout est orné de pots à feu, caractéristiques du baroque.

L’église est couverte d’une toiture à croupe et coyaux.  La croisée entre la nef et le vaisseau transversal est définie par une coupole dont la base est octogonale. Les angles y sont annexés de clochetons où les symboles des évangélistes sont visibles. La nef est composée de six travées dont deux datent encore du XVIIIe siècle. Elle est couverte de voûtes, tandis que le chœur est surmonté d’un plafond sur quart-de-rond stuqué. Le chœur est entouré d’annexes et son chevet est orné d’une niche cintrée dans un entablement à crossettes, volutes et pinacles, coiffée d’un fronton brisé le tout surmonté d’un pot à feu. Le vaisseau transversal est couvert d’un plafond à caissons et est caractérisé par des peintures et mosaïques contemporaines. Cette réalisation de Jean Ransy confère à l’édifice une allure byzantine et représente l’Apocalypse de saint Jean. Remarquons les fresques illustrant les Béatitudes, les vitraux, l’orgue ainsi que la rosace du jubé.

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Bois du Cazier

Rue du Cazier 80, 6001 Charleroi (Marcinelle)

Classé comme monument et site le 28 mai 1990
Patrimoine exceptionnel de Wallonie
Patrimoine mondial (2012)

Fondé en 1822, le Bois du Cazier se développe durant tout le XIXe siècle, notamment en raison de la grande qualité du charbon extrait. Le 8 août 1956, un important incendie éclate au fond de la mine enlevant la vie à 262 mineurs de douze nationalités différentes. Fermé en 1967, le site est classé en 1990. Il compte un musée de l’Industrie, comprenant de véritables machines (laminoir à tôles, dynamos, un tramway électrique de 1904…) et outils, l’espace « 8 août 1956 », qui perpétue le souvenir de la catastrophe de 1956, et un musée du Verre. Le Bois du Cazier conserve deux beaux châssis à molettes restaurés dans un écrin de verdure (26 ha) ceinturé de trois terrils.

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Maison dorée

Rue Tumelaire 15, 6000 Charleroi

Classé comme monument le 11 octobre 1993

La maison dorée (1899), un des témoins majeurs de l’Art nouveau en Wallonie, tire son nom de son décor « doré », en particulier de celui de son imposant sgraffite ornant sa façade principale (architecte A. Frère). L’intérieur de la demeure conserve une grande authenticité. La pièce la plus significative est la salle à manger qui se prolonge par un jardin d’hiver. Portes et lanterneaux sont ornés de vitraux représentant des fleurs et des feuilles s’enroulant en vrilles décoratives. On y distingue des fleurs bleues et orangerouge montées sur des tiges et feuilles vert pomme. Classée depuis 1993, la maison dorée est acquise en 1999 par la ville de Charleroi qui y installe une maison de la presse.

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Hôtel de Ville de Charleroi

Place Charles II, 6000 Charleroi

Classé comme monument le 9 septembre 2001
Patrimoine exceptionnel de Wallonie
Beffroi inscrit sur la liste du patrimoine mondial en 1999

L’hôtel de ville de Charleroi, inauguré en 1936, est un édifice monumental classique, aux accents Art déco grâce à ses lignes géométriques et à ses jeux de matériaux : marbres rouges et noirs, bronze, laiton, fer forgé (architectes Jules Cézar et Joseph André). L’intérieur est décoré de nombreuses statues qui visent à exalter le triomphe de la ville, sa prospérité et sa richesse industrielle. Seule la salle du Conseil communal contient une œuvre picturale en sept panneaux auxquels répondent sept vitraux aux armes des cantons de l’arrondissement de Charleroi. Chef-d’oeuvre d’architecture civile, l’hôtel de ville a son beffroi inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.

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Église Saint-Aybert de Bléharies

Rue des Déportés, 7620 Brunehaut (Bléharies)

Classé comme monument le 19 mai 1993

L’église de Bléharies peut être considérée comme une des premières églises de conception moderne en Belgique (architecte Henri Lacoste). L’édifice adopte un plan rectangulaire sans transept, avec un choeur presque carré, plus bas et plus étroit, et une tour octogonale haute de 45 m. La nef unique est couverte d’une charpente en béton qui repose sur des arcs de béton armé espacés de 5 m, de 16 m de portée et de 18 m de haut. Le toit, percé de trois rangs de lucarnes, descend très bas. De nombreux vitraux ornent les façades. Les matériaux ont été disposés en exploitant leurs gammes chromatiques (pierres jaunes et bleues, briques à l’extérieur, béton et granito à l’intérieur).

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Château d'Attre

Avenue du Château, 7941 Brugelette (Attre)

Classés comme monument et site le 17 octobre 1962 et le 19 juillet 2002
Patrimoine exceptionnel

Érigé en 1752 par le seigneur d’Attre, le château éponyme présente une façade enduite de treize travées à deux niveaux avec un avant-corps en faible ressaut surmonté d’un fronton triangulaire. L’intérieur du château est caractérisé par une grande symétrie avec des salons ayant conservé leurs parquets, leurs lambris, leurs cheminées en marbre, leurs revêtements muraux (papiers peints et soieries) et leur stucs raffinés. Dans le parc, le Rocher, qui a sa base dans un étang, propose une grotte et deux couloirs souterrains débouchant sur un cratère situé au pied d’une tour, à laquelle un sentier de crête donne accès. Une terrasse, à plus de 25 m de hauteur, surplombe le tout.

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Château et chapelle du Saint-Sang

Rue Armand de Moor, 1421 Braine-L'Alleud (Ophain-Bois-Seigneur-Isaac)

Classés comme monument le 6 novembre 1969 et le 11 mars 1999
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Le château de Bois-Seigneur-Isaac, héritier d’une forteresse du Moyen Âge, a conservé son plan en angle obtus. Constitué de deux ailes, l’édifice est relié en son centre par un pavillon central, couronné d’un fronton avec une horloge sur les deux façades. Le parc à l’anglaise du XIXe siècle comporte de très beaux arbres et une charmille en forme de tunnel. La chapelle du château est devenue un prieuré au XVe siècle suite au miracle du saint Sang. Reconstruite à la fin du XVIe siècle en style gothique tardif, la chapelle présente un décor intérieur du XVIIIe siècle.

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Châtelet d'entrée du château de Boussu

Rue du Moulin 43, 7300 Boussu

Classé comme monument et site (château et abords) le 20 juin 1988
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

On peut pointer l’origine du château de Boussu à la fin du Xe siècle, lorsqu’un siège conduit par Othon II signale la présence d’une forteresse. Elle sera détruite au XVe siècle et ses vestiges utilisés pour fonder le château du XVIe siècle, lorsque le seigneur de Boussu commande à Jacques Du Brœucq, l’architecte de Marie de Hongrie, la construction d’une résidence de prestige de style Renaissance qui marqua fortement son époque.

Le château est connu grâce aux descriptions des XVIe et XVIIe siècles, aux gouaches d’Adrien de Montigny au tournant de ces mêmes siècles ou aux fouilles menées depuis 1991. Un plan de la fin du XVIIe siècle détaille un édifice entouré de douves, précédé d’un châtelet d’entrée bordé de deux tours et de ponts-levis. Ceux-ci donnent accès à un quadrilatère de près de 100 m de côté construit majoritairement en briques  – laissant l’usage de la pierre aux soubassements, éléments portants ou structuraux – autour d’une cour d’honneur. Des tours quadrangulaires en soulignent extérieurement les angles tandis qu’un bâtiment en U se greffe au sud-est. De cet ensemble, ne subsiste que le châtelet d’entrée et son décor Renaissance : le bâtiment est partiellement démantelé en 1702 et reste pratiquement à l’abandon avant d’être rasé au début du XIXe siècle. Il est alors intégré à une nouvelle demeure détruite, hormis sa remarquable chapelle néogothique de la fin du XIXe siècle, en 1944.

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