Guy Focant (SPW)

Castel de Pont-à-Lesse

C’est en 1948 que les Métallurgistes FGTB de la province de Liège acquièrent près de Dinant, sur la commune d’Anseremme, le château Brugman, édifice néoclassique en L, en brique peinte, du premier tiers du XIXe siècle, doté de dépendances néobaroques en calcaire de la fin du XIXe siècle. Ils le transforment en « Castel des syndicats » pour permettre aux travailleurs de profiter le mieux possible de leurs congés payés. Cet ancien établissement de tourisme social, aujourd’hui reconverti en hôtel privé exploité par le groupe Accor sous l’enseigne Mercure, a accueilli durant des décennies quantité de formations, de conférences et de réunions de la FGTB wallonne.

1950, 1962 : André Renard dans la question wallonne. Plusieurs témoignages font état d’un projet de gouvernement provisoire wallon à la fin de juillet 1950, au plus fort de la crise royale, dans lequel le leader des Métallos FGTB liégeois était impliqué. Selon un autre syndicaliste, Robert Moreau (qui deviendra plus tard Secrétaire d’État RW en 1974), André Renard était au Castel de Pont-à-Lesse le 29 juillet 1950 pour y rédiger avec d’autres syndicalistes, non liégeois, une déclaration d’autonomie de la Wallonie. Douze ans plus tard, c’est en tout cas à Pont-à-Lesse que Renard, le 24 juin 1962 – moins d’un mois avant son décès le 20 juillet suivant –, eut sa dernière réunion avec les cinquante cadres du MPW, dans la foulée de la grande manifestation organisée par celui-ci le 15 avril à Liège, pour arrêter un programme de développement du Mouvement constitué sous son impulsion sept mois plus tôt.

Pont-à-Lesse, 31
5500 Dinant

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Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

Maison syndicale André Genot

La Maison syndicale namuroise de la CGSP porte le nom d’un des plus célèbres promoteurs du syndicalisme wallon : André Genot (1913-1978).

Né en 1913 dans une famille ouvrière, autodidacte, il adopte une approche politique et syndicale à la fois radicale et pragmatique. Prisonnier de guerre puis résistant, il fait la rencontre d’André Renard à cette époque. Très rapidement sensibilisé à la question wallonne, il fera partager cette préoccupation à ce dernier et mènera avec lui tous les grands combats wallons de l’après-guerre.

Défenseur d’un fédéralisme basé sur trois Régions, il participe, peu après les grèves de l’hiver 1960-1961, à la fondation du Mouvement populaire wallon (MPW). En juillet 1962, André Genot a la lourde tâche de remplacer le leader liégeois décédé subitement. Lors de la fixation de la frontière linguistique, il marque son soutien au combat des Fouronnais. Il plaidera également sans relâche pour la constitution d’une Interrégionale wallonne au sein de la FGTB.

André Genot restera un militant wallon actif jusqu’au milieu des années 1970, peu avant son décès.

Il fut élevé au rang d’Officier du Mérite wallon, à titre posthume, en 2012. 

Rue Armée Grouchy 41
5000 Namur

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Genot André

Militantisme wallon, Socio-économique, Syndicat

Namur 15/03/1913, Namur 02/09/1978

Militant syndical et wallon, André Genot a milité de concert en faveur du fédéralisme, de la démocratie et des réformes de structures économiques destinées à améliorer le tissu industriel wallon et le bien-être de ses travailleurs et habitants.

Dès l’âge de 14 ans, André Genot doit pourvoir aux besoins d’une famille privée d’un père en 1921. Poursuivant des cours du soir à Namur, il est d’abord aide-électricien avant de travailler à l’Office national des Transports. Déjà, il milite dans les rangs socialistes. Secrétaire général des Jeunes Gardes (1933), secrétaire national adjoint (1935-1939), il devient délégué syndical chez les Métallos (1931), puis secrétaire syndical des métallurgistes namurois (1932) et participe activement aux grèves de 1936. Lors de la Campagne des Dix-huit Jours, le jeune milicien est fait prisonnier dès les premiers jours de guerre, mais parvient à s’évader (juillet 1940). Militant antifasciste avant-guerre, il entre immédiatement dans la clandestinité. Membre du Service d’Action, résistant dans les milieux socialistes, il a trouvé du travail à la Régie des télégraphes et téléphones, ce qui lui permet notamment de distribuer des journaux clandestins… tout en jouant un rôle actif dans les services de renseignements et d’action. 

Membre du Front de l’Indépendance, André Genot dirige l’Union syndicale de Namur au sortir de la Guerre, et est secrétaire des sections wallonnes du SGSP. Par les milieux de la Résistance, il est en contact avec André Renard qui, vraisemblablement, oriente définitivement Genot vers un syndicalisme de combat, indépendant des partis politiques. Ensemble, ils fondent le Mouvement syndical unifié, puis la Centrale générale des Services publics. Ensemble, ils luttent contre le retour de Léopold III, formulent la doctrine du syndicalisme de l’après-guerre et s’engagent dans le combat wallon, Renard à Liège, Genot à Namur. Président du Mouvement syndical unifié de la province de Namur (1946), secrétaire du syndicat des Métallos de Namur, secrétaire général de la CGSP (1945-1950), président de la CGSP Namur (1949), Genot entre à la direction nationale de la FGTB (1949), est nommé secrétaire adjoint (1950) puis secrétaire national (1953-1961), y remplaçant André Renard, devenu secrétaire général adjoint.

Avec André Renard, Jacques Yerna et Ernest Mandel notamment, André Genot figure parmi les animateurs du groupe de travail et de réflexion qui rédige le programme de réformes de structures, adopté par les congrès FGTB de 1954 et de 1956. Rédacteur à La Gauche (1958), Genot apparaît comme l’un des théoriciens du renardisme et l’un des plus vindicatifs au sein du Parti socialiste belge. Adepte d’un fédéralisme à trois et de réformes économiques claires, Genot est l’un des principaux acteurs de la grève wallonne contre la loi unique (hiver 1960-1961). Tirant les leçons des événements, André Genot démissionne de la présidence de la fédération namuroise du Parti socialiste belge, ainsi que du secrétariat national de la FGTB (à l’instar de Renard), mais reste à la tête de la régionale namuroise de la FGTB, ainsi qu’au secrétariat régional de la CGSP, et au bureau exécutif national de la CGSP (1961-1968).

Co-fondateur du Mouvement populaire wallon en 1961, président du comité national d’action socialiste wallonne, A. Genot devient le président du Mouvement populaire wallon à la mort d’André Renard en juillet 1962. C’est à ce titre qu’il siège au sein du Collège exécutif de Wallonie (1963-1964) et contribue au succès du pétitionnement de l’automne 1963 qui rassemble 645.499 signatures autour du principe du referendum et contre l’adaptation des sièges parlementaires sans révision constitutionnelle simultanée. Il prend aussi parti en faveur du retour à Liège des communes de la Voer.

Dès 1965, il contribue patiemment au rapprochement des régionales wallonnes de la FGTB et à renouer les liens avec la FGTB nationale. L’idée d’une Interrégionale wallonne de la FGTB s’impose (1968) et Genot quitte le Mouvement populaire wallon pour entrer à la direction de l’Interrégionale. Dans le même temps, il réintègre la FGTB par la grande porte, en tant que secrétaire national, représentant la Wallonie au sommet de l’organisation.

S’il ne verra pas naître la Région wallonne issue des lois d’août 1980, André Genot va contribuer inlassablement à son émergence. Ainsi, est-il fort actif au sein du Conseil économique régional de Wallonie que met en place le secrétaire d’État à l’économie wallonne Fernand Delmotte (octobre 1971). Toujours en application de la Loi Terwagne, les Wallons décident de créer une Société de Développement régional unique pour la Wallonie et c’est André Genot qui prend la présidence du groupe de travail qui va élaborer les statuts de la SDRW. Au milieu des années septante, le secrétaire national de la FGTB est éloigné de plus en plus de ses fonctions par la maladie. Il fera son dernier discours politique, à Seraing, en 1974, lors d’une assemblée des régionales wallonnes du PSB, confirmant tous ses engagements passés. Atteint d’un cancer, il a été admis à la retraite depuis trois mois lorsque la mort l’emporte le 2 septembre 1978.

En septembre 2012, André Genot fut élevé au rang d’officier du Mérite wallon, à titre posthume.

Sources

Paul DELFORGE, André Genot, dans Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, Institut Destrée, 2001, t. II, p. 710-712
Rik HEMMERIIJCKX, André Genot, dans Nouvelle Biographie nationale, t. 4, Bruxelles, 1997, p. 170-172

Mandat politique

Conseiller communal de Namur (1946-1964)

La grève wallonne de l’hiver 1960-1961 : journée de mobilisation du 14 décembre 1960

Au nom d’un gouvernement tout récemment remanié, Gaston Eyskens annonce le dépôt de mesures de restriction budgétaire, ce qui deviendra la Loi unique, ainsi que l’abandon du volet linguistique qui accompagne le recensement décennal de la population (27 septembre 1960). Dans l’opposition, le parti socialiste s’allie au syndicat FGTB pour mener dès l’automne une campagne de mobilisation (Opération Vérité). Avec le soutien d’André Renard, une série d’actions (meetings, réunions, manifestations) sont organisées pour montrer l’opposition des travailleurs à la politique jugée antisociale du gouvernement et populariser les réformes de structure. « Notre action se déroulera suivant un plan strict », déclare A. Renard à Liège le jour où le Parlement reçoit le texte du gouvernement (9 novembre). Après une douzaine d’assemblées d’information et un arrêt de travail (21 novembre), le 14 décembre est choisi comme journée de mobilisation afin de mesurer les forces en présence. Déjà, la mobilisation des effectifs FGTB est plus forte en Wallonie qu’en Flandre, confortant les régionales wallonnes de la FGTB à établir une coordination entre elles. Quelques années plus tard, cette coordination donnera naissance à l’Interrégionale wallonne de la FGTB.

Références
Gubbels33


Institut Destrée (Paul Delforge et Marie Dewez) - Segefa (Pierre Christopanos, Gilles Condé et Martin Gilson)

Renard André

Militantisme wallon, Socio-économique

Valenciennes 21/05/1911, Liège 20/07/1962

C’est dans le contexte de la crise économique mondiale de 1929 et de ses répercussions dans le bassin industriel wallon qu’André Renard entame sa vie professionnelle. Jeune ouvrier, il prend rapidement conscience de l’importance d’une structuration syndicale. Victime de rétorsions patronales, Renard maintient le cap, luttant en faveur des congés payés, de la semaine des 40 heures, puis contre le fascisme et en faveur de l’Espagne républicaine. Repéré par Isi Delvigne, il intègre la Fédération des métallurgistes de Liège, comme responsable du service d’études et de documentation (fin 1937).

Mobilisé au moment de la Drôle de Guerre, combattant durant la Campagne des Dix-Huit Jours, Renard est fait prisonnier de guerre, déporté en Allemagne, avant de bénéficier d’une libération pour raison médicale (1942). Dès son retour, il s’engage dans la Résistance, prend des responsabilités au sein du Service Socrate et contribue au rassemblement de son ancien syndicat avec des Comités de lutte syndicale au sein du Mouvement métallurgique unifié (MMU) qui devient le Mouvement syndical unifié (MSU), dont Renard assure la direction. Cet organisme autonome au programme radical contribuera à la naissance de la FGTB dans un processus de fusion (28 et 29 avril 1945) : le MSU parvient à conserver la presque totalité des principes de sa Déclaration originelle, dont l’indépendance syndicale et le non-cumul des mandats politiques et syndicaux. Les syndicats chrétiens ayant rejeté l’idée d’une fusion au sein de la FGTB, l’unité syndicale souhaitée par Renard n’est pas atteinte.

Président de la Fédération des Syndicats de la région de Liège (1944), secrétaire national de la Fédération des Métallurgistes (1945), secrétaire national de la FGTB (1946-1948, 1949-1953), André Renard apparaît, dès la Libération, comme un leader important. S’appuyant sur les métallos et bénéficiant d’un charisme incontestable, il renforce son leadership par son sens de la négociation et par l’énoncé de revendications claires. Barré par Louis Major dans la succession de Paul Finet au secrétariat général de la FGTB (1953), André Renard accepte de devenir secrétaire général adjoint, exerçant compétence sur les régionales wallonnes. Durant les années ‘50, Renard développe également de fortes activités au niveau de la construction européenne. Par ailleurs, entouré de nombreux intellectuels et experts, il fait émerger un nouveau programme socio-économique reposant sur des réformes de structure fondamentales destinées à introduire de la planification souple et à contrôler les secteurs-clés de l’économie. Les Congrès extraordinaires de la FGTB de 1954 et 1956 adoptent ces formules qui deviennent la doctrine officielle renouvelée du syndicat socialiste. Dans les faits, il n’y a pas unanimité au sein de la FGTB et la ligne de fracture se superpose à une ligne de partage régionaliste. C’est aussi le cas au sein du PSB qui adopte pourtant à la fois le programme économique des réformes de structure du syndicat et l’idée d’une fédéralisation des structures du Parti (1959).

C’est à l’occasion de la Question royale que Renard a manifesté publiquement pour la première fois son attachement à la défense de l’idée fédéraliste, afin de prendre en considération les intérêts de la Wallonie, très mal représentée dans toutes les structures nationales. Dix années plus tard, lors de la Grande Grève contre la Loi unique (hiver ‘60-’61) qui paralyse l’ensemble du bassin industriel wallon, Renard, coordinateur du mouvement, associe réformes de structure et fédéralisme. Ce sont les deux axes principaux du programme du Mouvement populaire wallon que crée Renard dans la foulée de la grève. À ce moment, il a démissionné de tous ses mandats syndicaux. Considérant avoir été abandonné tant par la direction nationale de la FGTB que par celle du PSB lors de la Grève, il entend faire pression sur les forces de gauche et contribuer à un changement radical de société, en commençant par le territoire du pays wallon.

Dans un article de Combat intitulé « J’ai démissionné », il explique que « les structures unitaires tant étatiques que syndicales sont l’obstacle et au socialisme et à l’expansion économique, les deux étant plus que jamais condition l’un de l’autre. Je veux être libre (...) pour militer (...) pour une Wallonie démocratique et prospère. (...) Seul le fédéralisme peut créer les conditions favorables aux réformes de structure économique qui créeront elles-mêmes les conditions de l’expansion économique dans le progrès social ».

En 1961 et 1962, la vie d’André Renard se confond avec celle du Mouvement populaire wallon. À la tête du journal La Wallonie (1952-1962) et de Combat (1961-1962), le président du MPW ne peut cependant compter que sur la mobilisation populaire. Meetings, cortèges et congrès se succèdent jusqu’à l’été 1962. La disparition soudaine d’André Renard brise des milliers d’espérances et oblige ses compagnons de route à développer de nouvelles stratégies.

Sources

RENARD André    TILLY Pierre, André Renard, Le Cri, Fondation Renard, Bruxelles-Liège, 2005
DELFORGE Paul, Encyclopédie du Mouvement wallon, t. III, Charleroi, 2001 

Forgé au cours du XIXe siècle, le mot « Wallonie » fut rapidement popularisé tant au sein de la région qu’il désigne que chez ses voisins. Point de départ de l’affirmation de l’unité wallonne, cette dynamique a conduit, voici un siècle, à l’adoption d’un drapeau et d’une fête que le Parlement wallon a consacrés officiellement en 1998. De la revue littéraire d'Albert Mockel jusqu'à la régionalisation, cette leçon met en lumière les grands repères symboliques de l'identité wallonne au travers d'une synthèse et de documents.

Genot André

Officier (Historique)

NAMUR 15.03.1913 – NAMUR 02.09.1978

Né à Namur dans une famille ouvrière, André Genot perd très rapidement son père et abandonne ses études à 14 ans, pour devenir aide électricien. Autodidacte, il suit des cours du soir en sciences commerciales. Engagé dès 16 ans dans les Jeunes Gardes socialistes, il milite également dans le monde syndical où il adopte une approche à la fois radicale et pragmatique.

Lors de l’invasion de mai 1940, ce combattant antifasciste est mobilisé puis fait prisonnier sur le front. Libéré, il entre dans la clandestinité. Il distribue des journaux, abrite des réfractaires et s’implique dans les services de renseignements et d’action. Poursuivant son action syndicale sous l’occupation, il y fait la rencontre d’André Renard, avec lequel il va travailler en binôme jusqu’en 1962, date de la mort de ce dernier.

A la libération, André Genot participe au grand Congrès national wallon de Liège de 1945. Il semble d’ailleurs qu’il ait été, à cette époque, plus rapidement sensible à la question wallonne qu’André Renard, même si c’est généralement ce dernier que l’Histoire retient. Quoi qu’il en soit, les deux hommes participent ensemble aux grands combats wallons de l’après-guerre, au sein d’un syndicat qu’ils veulent unifier comme à l’intérieur du Parti socialiste belge (PSB). C’est d’ailleurs à l’initiative d’André Genot que les socialistes wallons adoptent, le 7 juin 1959, une motion en faveur d’un fédéralisme à trois.

Lors des grèves de l’hiver 1960-1961, il se retrouve rapidement à la pointe de la contestation et fonde, avec André Renard, le Mouvement populaire wallon (MPW). A cette occasion, tous deux démissionnent du secrétariat national de la FGTB, estimant qu’aucune réforme interne n’y est possible. En juillet 1962, André Genot a la lourde tâche de remplacer le leader liégeois subitement décédé. Alors que le gouvernement fige la frontière linguistique, entraînant un activisme flamingant parfois extrémiste dans les Fourons et autour de Bruxelles, André Genot s’insurge contre les violences dans les communes contestées et ne manque pas d’apporter l’appui du MPW à la demande wallonne du retour des Fourons à Liège.

Dénonçant ouvertement l’inertie des gouvernements unitaires, il revendique notamment la création d’une assemblée wallonne spécifique. Cette radicalisation de la direction du MPW déçue de la lenteur des réformes provoque une rupture temporaire entre le mouvement fédéraliste et le PSB, qui, en décembre 1964, décrète une incompatibilité entre le statut de membre du PSB et une fonction dirigeante au sein du MPW. Voyant la FGTB reconnaître officiellement l’union des régionales wallonnes pour laquelle il milite de longue date, André Genot réintègre le syndicat socialiste en 1968 en tant que secrétaire national.

Grand promoteur de l’union des Wallons pour la défense de leurs intérêts, André Genot restera un militant wallon actif jusqu’au milieu des années 1970, peu avant son décès. En guise d’hommage, la Maison syndicale CGSP de Namur porte aujourd’hui son nom.

André Genot fut fait Officier du Mérite wallon, à titre posthume, en 2012.

Orientation bibliographique :

Paul DELFORGE, GENOT André, dans Encyclopédie du Mouvement wallon, notice 2716.
Rik HEMMERIJCKX, GENOT André, dans Nouvelle Biographie nationale, t. 4, Bruxelles, Académie royale, 1997, pp. 170-172.