Paul Delforge – Diffusion Institut Destrée - Sofam

Monument Arthur WAUTERS

Monument Arthur Wauters, réalisé par Fernand Hubin et, pour le buste, par Louis Dupont, 13 octobre 1963.

Waremme dispose de deux monuments Wauters ; l’un, rue de l’École moyenne, est dédié à Joseph (1875-1929) et remonte à 1931 ; l’autre, place Ernest Rongvaux, à deux pas de la gare, commémore le souvenir d’Arthur (1890-1960) et son inauguration remonte à l’automne 1963.

Licencié en Sciences politiques et sociales et docteur en Sciences économiques de l’Université libre de Bruxelles, volontaire de guerre, Arthur Wauters est tout autant engagé dans le mouvement socialiste que son frère Joseph, son aîné de quinze ans ; quand ce dernier devient ministre du Travail et de l’Industrie (1918-1921), Arthur le rejoint comme chef de Cabinet. Attiré par l’action internationale, auteur de plusieurs rapports sur l’URSS, ainsi que sur la situation au Congo, le fondateur de la maison d’édition L’Églantine (1922) apportera, sa vie durant, des témoignages originaux sur la société russe, voire sur les pays de l’Est et la Chine communiste. Professeur à l’Université libre de Bruxelles (1933), journaliste, il succède à son frère Joseph à la direction du Peuple (1929-1937), ainsi que comme député (1929), avant d’être coopté comme sénateur (1932-1936), puis de revenir à la Chambre (1936-1944), en tant que représentant de l’arrondissement de Huy-Waremme. Lui aussi ministre (1937-1939, 1939, 1939-1940, 1946), il est parmi les tout premiers parlementaires à rejoindre Londres pour y poursuivre la guerre contre l’Allemagne nazie. Nommé à la tête des services de l’Information au ministère des Affaires étrangères, après la Libération, il renonce à son mandat de député, est envoyé comme ministre extraordinaire en Pologne, avant d’être nommé ambassadeur plénipotentiaire de Belgique à Moscou (1952-1955).

Au moment de l’annonce du décès d’Arthur Wauters, le conseil communal de Waremme unanime s’engage à ériger rapidement un monument en son honneur. En 1963, le CLéO de Waremme présente un projet qui est validé par les autorités locales, dont son bourgmestre Edmond Leburton. L’architecte Fernand Hubin est chargé d’exécuter l’ensemble au centre duquel vient prendre place un buste dû au ciseau de Louis Dupont. L’inauguration se déroule en présence de nombreuses personnalités politiques locales, dont le ministre et bourgmestre Leburton, ainsi que les architecte et sculpteur.

Au moment de la préparation du monument, Fernand Hubin (1919-1989) n’est pas encore totalement absorbé par la politique ; certes, comme son père, il milite dans les rangs du Parti socialiste et, depuis 1954, il siège au Conseil provincial de Liège et, depuis 1958, au conseil communal de Huy, mais il est avant tout architecte. Diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Liège, section Urbanisme (1945), le Hutois associé à Jean Dehasque dans leur bureau d’architecture (1946-1984) réalisera notamment l’Hôpital du Bois de l’Abbaye à Seraing. Par la suite, c’est-à-dire à la fin des années 1960, il devient tour à tour échevin puis bourgmestre de la ville de Huy (1979-1982), député (1971-1978) puis sénateur (1979-1985) et membre du Conseil régional wallon (1980-1985) à ses débuts. Mais c’est l’architecte qui réalise les plans du monument Arthur Wauters et ses aménagements, en 1963, et le buste est exécuté, quant à lui, par un sculpteur waremmien à la réputation solidement établie.

Monument Arthur Wauters (Waremme)

Natif de Waremme, élève d’Adrien de Witte, Louis Dupont (1896-1967) a toute sa carrière derrière lui quand lui est confié le buste d’Arthur Wauters. Dans les années 1920, il avait déjà signé le bas-relief Hubert Stiernet (1925), le buste Jean Varin (1928), le médaillon Georges Antoine (1929) et surtout les bustes Ysaÿe (1936) et César Thompson (1939). Boursier du gouvernement (1921), Prix Trianon (1928), il a collaboré avec Adelin Salle et Robert Massart sur l’important chantier des bas-reliefs du Lycée de Waha (1937), il a signé le Métallurgiste pour le monument Albert Ier à l’île Monsin (1939) et au-delà d’autres bas-reliefs, il a réalisé le monument national de la Résistance (1955), ainsi que des allégories sur les bâtiments de la faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Liège (1958). Dessinateur, médailliste et statuaire, professeur de sculpture à l’Académie de Liège (1949-1967), Louis Dupont avait reçu en 1954 le Prix de Sculpture décerné par la province de Liège pour l’ensemble d’une œuvre à laquelle s’ajoutait, en 1963, le buste d’Arthur Wauters, inauguré dans sa ville natale.

 

Lionel JONKERS, 1914-2014. Cent ans de mayorat à Waremme, s.l., s.d. [2014], p. 128-129
Hubert LABY, Joseph Wauters, dans Grands hommes de Hesbaye, Remicourt, éd. du Musée de la Hesbaye, 1997, p. 83-86
Paul VAN MOLLE, Le Parlement belge 1894-1972, Ledeberg-Gand, Erasme, 1972, p. 380-381
Paul DELFORGE, Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010
Louis Dupont : exposition du 29 avril au 21 mai 1983, Liège, Province de Liège, Service des affaires culturelles, 1983
Salon de la libération : musée des beaux-arts, du 1er juin au 15 juillet 1946... (hommage à la résistance liégeoise) : la peinture française, de David à Picasso, art wallon contemporain, le peintre Jacques Ochs, les sculpteurs Louis Dupont, Robert Massart, Adelin Salle, Liège, imprimerie Bénard, 1946
Paul PIRON, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Lasne, 2003, t. I, p. 532-533
Musée en plein air du Sart Tilman, Art&Fact asbl, Parcours d’art public. Ville de Liège, Liège, échevinat de l’Environnement et Musée en plein air du Sart Tilman, 1996
La Vie wallonne, janvier 1930, CXIII, p. 165-173

Place Ernest Rongvaux 
4300 Waremme

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Paul Delforge

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Terwagne Freddy

Militantisme wallon, Politique

Amay 26/03/1925, Liège 15/02/1971


Le nom de Freddy Terwagne est étroitement lié à la loi du 15 juillet 1970 portant organisation de la planification et de la décentralisation économique (Conseils économiques régionaux de Droit public, Sociétés de Développement régional, Bureau du Plan et Office de Promotion industrielle). Ministre des Relations communautaires dans le gouvernement Eyskens (1968-1971), il est surtout celui qui parvient à faire inscrire la Wallonie dans la Constitution.
Comme nombre de jeunes Wallons de sa génération, Freddy Terwagne voit ses études perturbées par l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale. Quand il achève sa rhétorique à l’Athénée de Huy (1943), il parvient à échapper au Service du Travail obligatoire et poursuit ses activités dans l’Armée secrète entamées en septembre 1942. Officier de l’AS, il recevra la Croix de guerre ainsi que la médaille de la Résistance.

Inscrit à l’Université de Liège à la rentrée académique 1944, Freddy Terwagne y poursuit des études de Droit, tout en étant actif dans les milieux des jeunes socialistes. Collaborateur des pages politiques du journal La Wallonie (1948-1949), il écrit aussi dans le journal estudiantin La Penne qui publie régulièrement des prises de position wallonne. Docteur en Droit (1949), le jeune avocat accomplit son stage au Cabinet de Me Georges Housiaux, par ailleurs député socialiste de Huy-Waremme, avant d’installer son bureau d’avocat à Amay.

Membre du Comité permanent du Congrès national wallon (1955-1971), conseiller communal d’Amay (1952-1971), député suppléant (1954-1958), il décroche un mandat de député au scrutin de 1958 : cette année-là, le PSB décroche trois des quatre mandats de l’arrondissement de Huy-Waremme et le jeune Terwagne rejoint ainsi Edmond Leburton et Georges Housiaux. Membre actif de diverses commissions, il dépose un ambitieux projet de loi sur la protection de la jeunesse (1960) qui inspirera le texte définitif de la loi du 8 avril 1965. 

Préoccupé par les questions économiques et sociales, député d’un parti alors dans l’opposition, Freddy Terwagne prend une part active dans la Grande Grève wallonne de l’hiver ’60-’61 contre la Loi unique, et maintient son soutien à André Renard au lendemain des événements. Membre fondateur du Mouvement populaire wallon, Terwagne fréquente Renard depuis plusieurs années, notamment via le journal La Wallonie mais aussi au sein du journal La Gauche. En dépit de divergences de vues sur les moyens d’action, Freddy Terwagne demeurera toujours fidèle au programme du Mouvement populaire wallon, s’occupera de l’organisation du Congrès d’Action wallonne (Namur, 21 mars 1963), et sera membre du Collège exécutif de Wallonie (1963-1964) qui parvient notamment à recueillir 645.499 signatures en faveur du referendum lors du fameux pétitionnement de l’automne 1963. 

Contrairement à d’autres mandataires socialistes, Freddy Terwagne ne démissionne pas du Collège exécutif de Wallonie. Au contraire, il tente de défendre le résultat du pétitionnement de 1963 dans l’hémicycle parlementaire. Il est d’ailleurs déjà intervenu, souvent en contradiction avec la ligne officielle de son parti, dans d’autres dossiers qui concernent directement la Wallonie et la démocratie (Fourons, maintien de l’ordre, etc.). Sanctionné par la direction du Parti socialiste belge pour avoir rompu la discipline de vote, Freddy Terwagne est suspendu pendant deux mois du groupe parlementaire socialiste, comme ses collègues André Cools, Ernest Glinne, Léon Hurez et Fernand Massart qui reçoivent le surnom de rebelles. En décembre 1964, quand il est sommé de choisir entre le Mouvement populaire wallon et le parti, il choisit de rester au sein du PSB afin d’y faire évoluer et – finalement – prévaloir l’idée fédéraliste, concrètement la création d’un Parlement wallon et celle d’un Conseil économique et social.

Son rôle est important dans les travaux des Congrès des socialistes wallons. Pour appliquer la réforme qu’il a contribué à définir, Freddy Terwagne est invité à faire partie du gouvernement Eyskens-Merlot (1968-1969) et se voit confier le portefeuille des Relations communautaires, comme son homologue flamand, Léo Tindemans, lui aussi ministre pour la première fois. C’est aussi la toute première fois qu’un ministre est chargé spécifiquement des Relations communautaires. Après le décès accidentel de J-J. Merlot, Terwagne poursuivra la tâche de celui-ci dans l’équipe Eyskens-Cools (1969-1971). Le projet 125 adopté durant l’été 1970 portera définitivement le nom de Loi Terwagne. 

En plus de ses lourdes tâches ministérielles, Freddy Terwagne brigue le maïorat à Amay, en octobre 1970. Il remporte les élections. Celui qui était échevin de l’Instruction publique depuis 1960 devient le bourgmestre d’Amay. Il venait de prendre la charge de sa nouvelle fonction lorsque des problèmes de santé l’emportent. Au terme de longues et fatigantes négociations, il était néanmoins parvenu à faire inscrire le nom de la Région wallonne dans la Constitution.

 

Mandats politiques

Conseiller communal d’Amay (1952-1971)
Député (1958-1971)
Échevin (1960-1970)
Ministre (1968-1971)
Bourgmestre (1971)
 

Sources

Paul DELFORGE, dans Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, 2001, t. III, p. 1520-1522 
Claude REMY, (préface de Robert COLLIGNON), Freddy Terwagne. Inscrire la Wallonie dans la Constitution, Charleroi, Institut Jules-Destrée, 1991, coll. Écrits politiques wallons, n°5.Wallonie. Atouts et références d’une région, Namur, 2005
Paul DELFORGE, Cent Wallons du Siècle, Liège, 1995
La Wallonie. Le Pays et les hommes (Histoire, Economie, Société), Bruxelles, t. II, p. 436

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Lecoq Eugène (Emile)

Politique, Député wallon

Huy 19/03/1917, Huy 08/10/2007

Député wallon : 1974-1977 ; 1980-1981

Né durant la Grande Guerre, pris dans la tourmente de la Seconde, combattant en mai 1940, résistant par la presse clandestine, Eugène Lecoq a reçu une formation technique qui lui a permis de commencer à travailler comme mécanicien. Employé aux Boulonneries de Huy au moment où éclate la crise de 1929, il se syndique, milite activement et est contraint de changer souvent de travail : apprenti à l’imprimerie Henrion à Villers-le-Bouillet, il entre ensuite à l’Union coopérative comme apprenti au sein de la boulangerie. En 1936, il publie son premier article dans Le Travailleur et devient aide-bibliothécaire à la Maison du Peuple. Son goût pour la lecture lui apporte une formation précieuse quand il devient secrétaire de la Jeune Garde socialiste. Manœuvre et magasinier aux Fonderies Saint-Hilaire durant l’occupation allemande de 1940-1945, il décide de se former en comptabilité une fois la paix revenue. Abandonnant son métier d’inspecteur itinérant des boulangeries coopératives, il est engagé comme secrétaire par la Société de Crédit et de Logement « L’ouvrier chez lui ».
Militant socialiste, chroniqueur politique sous le pseudonyme de Lambert dans Le Monde du Travail (1955-1957), il est élu conseiller communal de Huy en octobre 1952. Les libéraux acceptent alors les socialistes dans leur majorité et Eugène Lecoq est un éphémère échevin lors d’un court intérim (1957-1958). Sa brève expérience lui a montré que ses connaissances en finances et comptabilité peuvent être utiles aux socialistes retournés dans l’opposition en 1959. Avec Hubin, Limage et Vandereyt, Lecoq entreprend de gagner pas à pas la confiance de l’électeur. Suite au scrutin d’octobre 1970, la majorité libérale est renversée. En janvier 1971, Eugène Lecoq devient le bourgmestre de Huy grâce au soutien du seul élu Rassemblement wallon, à savoir Joseph Fiévez. En devenant le premier bourgmestre socialiste de l’entité, il met ainsi un terme à 140 années durant lesquelles le « maïeur » de Huy était libéral.
Conseiller provincial de Liège entre 1968 et 1971, Eugène Lecoq est aussi choisi par les électeurs de l’arrondissement de Huy-Waremme comme sénateur direct en mars 1974. Se retrouvant dans l’opposition, il refuse de voter la loi de régionalisation provisoire préparée par François Perin et Robert Vandekerckhove. Adoptant la même attitude que ses homologues socialistes wallons, il boycotte aussi les travaux du Conseil régional wallon provisoire (1974-1977), dont il est membre de droit. Dans le même temps, il s’oppose fermement au projet de fusion de communes tel que l’a présenté Joseph Michel. Avec l’élu du Rassemblement wallon, ceux du Parti socialiste défendent l’idée d’un Grand Huy réunissant dix localités avoisinantes (outre Huy, Antheit, Bas-Oha, Ben-Ahin, Huccorgne, Moha, Tihange, Villers-le-Bouillet, Vinalmont et Wanze). Ils ne seront pas entendus.
Au lendemain de la « petite » fusion des communes hutoises, Eugène Lecoq est confirmé dans ses fonctions maïorales et le PSB détient la majorité absolue. En 1979, Eugène Lecoq cède l’écharpe maïorale à Fernand Hubin ; ce dernier sera évincé, trois ans plus tard, lors d’un poll interne au PS au profit d’Anne-Marie Lizin, qui devient pour quelques années la nouvelle bourgmestre de Huy.
Confirmé à la Haute Assemblée tant en 1977 qu’en 1978, Lecoq apporte sa voix aux majorités qui mettent partiellement en application l’article 107 quater de la Constitution. D’octobre 1980 à novembre 1981, Eugène Lecoq siège au sein du nouveau Conseil régional wallon, installé provisoirement à Wépion. En novembre 1981, il n’est plus candidat aux élections législatives.



Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse
Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 372

conseiller communal de Huy (1953-1979)
échevin (1957-1958)
conseiller provincial de Liège (1968-1971)
bourgmestre (1971-1979)
sénateur (1977-1981)
membre du Conseil régional wallon provisoire (1974-1977)
membre du Conseil régional wallon (1980-1981)

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Hubin Fernand

Politique, Député wallon

Vierset-Barse 31/10/1919, Huy 20/03/1989

Député wallon : 1980-1981 ; 1981-1985

Fernand Hubin vient de fêter ses vingt ans quand éclate la Seconde Guerre mondiale. Après avoir pris part à la Campagne des Dix-Huit Jours, il trouve refuge en France puis participe à la Libération en tant que membre des Forces françaises de l’intérieur en Ariège. Diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Liège, section Urbanisme (1945), il devient architecte. C’est d’ailleurs le bureau d’architecture qu’il cogéra de 1946 à 1984 avec son ami Jean Dehasque qui a notamment réalisé l’Hôpital du Bois de l’Abbaye à Seraing.
Fils de Georges Hubin, engagé comme son père au sein du parti socialiste, Fernand Hubin est régulièrement réélu conseiller provincial à partir de 1954, et il préside le Conseil de Liège de 1968 à 1970. Conseiller communal élu en octobre 1958, conseiller du CPAS (1964-1970), il devient d’abord échevin puis bourgmestre de la ville de Huy, en 1979, lorsqu’il remplace Eugène Lecoq en cours de législature. Ses prises de position tranchées concernant la sécurité des centrales nucléaires et son engagement dans l’élaboration des lois interdisant l’exploitation des jackpots en Belgique furent très remarquées.
Chef de Cabinet adjoint du ministre de la Santé publique (1957-1959), Fernand Hubin entre à la Chambre des représentants en février 1971, en cours de législature, à la suite du décès de Freddy Terwagne dont il était le suppléant. Élu directement par les électeurs de Huy-Waremme en novembre 1971, il va régulièrement siéger à la Chambre jusqu’en décembre 1978, moment où il perd son siège de député en raison de l’apparentement qui joue en faveur du Rassemblement wallon et de Joseph Fiévez. Repêché par le PSB qui le fait désigner comme sénateur provincial de Liège, il vote notamment la loi de régionalisation définitive (août 1980) et siège au Conseil régional wallon dès octobre. Sénateur direct (1981-1985), il continue de siéger au Conseil de la Communauté française et au Conseil régional wallon jusqu’en 1985. Atteint par la limite d’âge, il se retrouve sans aucun mandat en 1985, car, sur le plan communal, il a été évincé, trois ans plus tôt, lors d’un poll interne au PS au profit d’Anne-Marie Lizin, qui est devenue la nouvelle bourgmestre de Huy.



Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 323

conseiller provincial de Liège (1954-1971)
conseiller communal de Huy (1959-1982)
échevin (1971-1978)
bourgmestre (1979-1982)
député (1971-1978)
sénateur provincial de Liège (1979-1981)
sénateur (1981-1985)
membre du Conseil régional wallon (1980-1985)