Amay

Code postal : 
4540

Monument funéraire de Jean-Mathias Jansen

Dans le cimetière communal d’Amay se trouve la sépulture de Jean-Mathias Jansen, caporal en 1796, sergent en 1799 puis nommé lieutenant dans l’infanterie de ligne en 1812. Sa tombe a été restaurée par la délégation belge de l’association pour la conservation des monuments napoléoniens en 1987. À cette occasion une plaque de l’ACMN y a été apposée. On y retrouve le monogramme de l’empereur, une aigle et des palmes. Le monument funéraire possède une longue inscription sur laquelle est résumée la carrière du défunt : « Ici repose Jean-Mathias Jansen (1772-1852), soldat en 1789, capitaine en 1813. Campagnes : 1803-1809 Allemagne, 1811-1812 Espagne, 1813-1814 Italie. Fait chevalier de la Légion d’honneur le 15 mars 1814 pour sa brillante conduite à la bataille de Mincio le 15 février 1814 ».

 

Map

Carte : 
Titre alternatif : 
le monument funéraire de Jean-Mathias Jansen
Catégorie : 
Auteur de la fiche : 

L’ancienne abbaye de la Paix-Dieu

L’ancienne abbaye de la Paix-Dieu, située au creux d’un vallon, présente encore aujourd’hui un ensemble architectural harmonieux et de grande qualité. La fondation de cette abbaye cistercienne remonte au milieu du XIIIe siècle, lorsqu’une communauté de moniales s’établit sur le site en 1244. Les bâtiments aujourd’hui conservés, de style Renaissance mosane, ont été édifiés aux XVIIe et XVIIIe siècles mais ont subi de lourds dégâts après la vente de l’abbaye comme bien national en 1797 et suite à la dispersion des religieuses. Seule la ferme fut alors épargnée. Le renouveau de la Paix-Dieu s’organise dans le milieu des années 1990 alors que les autorités wallonnes souhaitent y créer un « Centre de perfectionnement aux métiers du patrimoine ». La Région wallonne acquiert les anciens bâtiments conventuels, à l’exception de la ferme et de l’infirmerie, en 1997. Une vaste campagne de restauration est depuis lors entreprise et a vu, depuis près de vingt ans, la restauration de l’aile de l’abbesse, du quartier des hôtes, du moulin, des jardins en terrasse et du colombier et la construction de bâtiments contemporains utiles aux missions de la Paix-Dieu, à savoir un atelier et une conciergerie. Depuis 1999, le centre des métiers du patrimoine est géré par l’Institut du Patrimoine wallon. Il poursuit ses missions de préservation et de transmission des savoirs et savoir-faire dans le domaine du patrimoine architectural.

Comme bien d’autres complexes ecclésiastiques, l’abbaye de la Paix-Dieu vit des heures douloureuses à la fin de l’Ancien Régime. À Jehay souffle aussi le vent de la révolution, menée par Augustin Behogne et une bande de patriotes. Originaire de Hannut et membre du club des patriotes d’Amay, il s’était installé à Jehay après son mariage avec une fermière de la région. Les sources permettant de retracer son action font toutefois défaut, seul le témoignage du jardinier du château de Jehay nous donne des indications sur les actions menées par Behogne : pillage du moulin de la Paix-Dieu, violences et injures envers l’abbesse et les sœurs, appropriation de terres et proclamations du rattachement à la France. La seconde restauration du prince-évêque le 21 avril 1793 signe la fin des actions du révolutionnaire : Behogne est arrêté, jugé et condamné à mort. Il est décapité à la hache le 26 mars 1794 à Jehay. En attendant qu’une salle du centre de la Paix-Dieu commémore son nom, Behogne s’est effacé des mémoires, au contraire de Chapuis et Bouquette.

La fête civique dans l’ancien cloître de la Paix-Dieu © Collection particulière La fête civique dans l’ancien cloître de la Paix-Dieu © Collection particulière

Après l’annexion de la principauté à la République française, le régime municipal français est progressivement établi dans nos régions entre 1795 et 1797 ; les ordres sont supprimés et les biens des monastères, abbayes et prieurés sont mis en vente. Le 7 août 1796, une fête civique est célébrée au sein de l’abbaye ; il s’agit d’une fête au cérémonial grandiose et à la décoration exubérante. Un autel dédié à la Patrie est érigé dans la cour et un bûcher dressé dans le but d’y brûler les symboles de l’Ancien Régime. Disparaissent ainsi les blasons des familles aristocratiques, mitres et crosses… Tout au long de la fête sont présents les symboles républicains : bonnet phrygien, statues de la Liberté et de la Loi et discours anti-royalistes. Au cours de cette même journée, le peintre Léonard Defrance organise une cérémonie en hommage à Augustin Behogne.

Le 29 août 1797, en vertu de la loi autorisant la vente des biens nationaux, l’abbaye de la Paix-Dieu est acquise par la citoyenne Mottard suite à une vente publique. Le site abritait toutefois depuis janvier 1796 les services de l’administration municipale de Bodegnée (Bodegnée constitue une commune à part entière jusqu’en 1822 lorsqu’elle est fusionnée avec Jehay pour former la commune de Jehay-Bodegnée. Celle-ci intègre la commune d’Amay après la fusion des communes en 1977). Entre le 29 août 1797 et le 21 mars 1799, la municipalité verse un loyer à la propriétaire de l’abbaye pour y occuper les locaux de l’ancienne infirmerie abbatiale dans laquelle fonctionnent les services administratifs. Ces derniers ont toutefois, de manière éphémère, occupé une partie du château de Jehay par la suite comme le précise une lettre de l’administration municipale datée du 15 mai 1798. Les édiles se seraient finalement installés chez un particulier au début du XIXe siècle. Après 1800 et le départ des fonctionnaires municipaux, madame Mottard procède au démontage du cloître et de la cour d’honneur afin d’en vendre les matériaux. L’aile de l’abbesse est vendue en 1857 et transformée en distillerie ; l’abbatiale sert de grange et l’aile de l’abbesse en étable jusqu’en 1954. Le quartier des hôtes est laissé à l’abandon alors que la brasserie et le moulin continuent de fonctionner respectivement jusqu’en 1878 et 1970.

 

Map

Carte : 
Titre alternatif : 
ancienne abbaye de la Paix-Dieu
Image : 
La fête civique dans l’ancien cloître de la Paix-Dieu © Collection particulière
Catégorie : 
Tags : 
Auteur de la fiche : 

Infirmerie de l'abbaye de la Paix-Dieu

Rue Paix-Dieu 1b, 4540 Amay, Belgique

Classement comme monument et comme site le 4 octobre 1974

Bâtiment le plus éloigné de l’ensemble et isolé au sud-est de l’église, l’ancienne infirmerie de la Paix-Dieu est aujourd’hui une demeure privée et ne se visite pas. Construite entre 1718 et 1725 sous l’abbatiat de Lambertine de Wansoulle, cette belle bâtisse arbore elle aussi les matériaux traditionnellement utilisés pour les bâtiments de l’abbaye (grès, calcaire et brique). Sur la façade principale, décorée d’un petit fronton, se trouve le blason de Robertine de Lavaux, abbesse de la Paix-Dieu de 1694 à 1718, sous l’abbatiat de laquelle furent entrepris les travaux de construction de l’infirmerie. On trouve également, sur une pierre datée de 1668, le blason de Philippine de Verlaine, abbesse entre 1663 et 1678. Elle appartient à la famille Labeye qui avait acheté l’ensemble de l’abbaye en 1954 et qui a procédé à la restauration de la ferme et de l’infirmerie. Depuis, les propriétaires ont cédé le site à la Région wallonne par bail emphytéotique et ne conservent que cette maison. Tous les autres édifices ont été ou sont restaurés par l’Institut du Patrimoine wallon.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Porche monumental de l'abbaye de la Paix-Dieu

Rue Paix-Dieu 1b, 4540 Amay, Belgique

Classement comme monument et comme site le 4 octobre 1974

L’accès aux bâtiments de l’abbaye se fait par deux portails, très différents l’un de l’autre. Le premier porche est monumental et attire le regard. Il a été érigé en 1730 sous l’abbatiat de Lambertine de Wansoulle, en briques et calcaire. La travée centrale, légèrement en saillie, est délimitée par des piliers de style toscan et surmontée d’un fronton aux armes de cette même abbesse, commanditaire de la construction du porche et d’une partie des bâtiments de la ferme. Les étages abritaient autrefois le logis du censier, qui était le tenancier de la ferme pour le compte des moniales. L’accès à la cour de la ferme se fait par un important passage charretier couvert de voûtes d’ogives. Le porche est aujourd’hui le témoin de la dernière phase de construction du site à l’Époque moderne. En effet, diverses campagnes de travaux ont rythmé la vie des moniales au fil des siècles. Déjà en 1373, l’église est reconstruite. En 1600, sous Agnès de Corbion, un incendie oblige à rénover l’abbatiale, le dortoir et le cloître. Jeanne de Marotte (1631-1663) poursuit la réédification de nombreux bâtiments (aile de l’abbesse, quartier des hôtes…). D’autres dépendances, comme le moulin, ont également été remplacées au 17e siècle et, en 1718 l’église est une dernière fois reconstruite par Lambertine de Wansoulle qui fait également ériger l’infirmerie et une grande partie de la ferme, terminée sous Lambertine Renson (1750-1776).

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Colombier de l'abbaye de la Paix-Dieu

Rue Paix-Dieu 1b, 4540 Amay, Belgique

Classement comme monument et comme site le 4 octobre 1974

Situé à l’est de la ferme et dominant un petit étang, le colombier était autrefois adossé à la brasserie abbatiale, démolie en 1878. Érigé en 1648 en briques et calcaire, de forme circulaire, il est surmonté d’un très beau clocher à bulbe. Jouxtant les nouveaux ateliers, l’ancien colombier est en cours de restauration suivant les plans d’Annick Piron, du bureau d’études Greisch et de Pascal Lemlyn. Des investigations concernant les fondations et la stabilité de la maçonnerie ont conduit à des travaux de consolidation par le système de jet grouting, procédé de génie civil visant à former un « béton de sol » in situ dans la masse du terrain. La conception, le tracé, la construction et la restitution à l’identique du clocheton du colombier (charpente et couverture) ont fait l’objet de chantiers-écoles. C’est le cas également pour l’escalier en pierre massive et pour l’escalier sur voûte sarrasine qui seront créés pour le nouvel aménagement intérieur. Aujourd’hui support de stages, l’ancien colombier deviendra à terme un espace pédagogique présentant quelques savoir-faire traditionnels et contemporains liés aux métiers de la construction. À l’emplacement de l’ancienne brasserie se trouve un bâtiment contemporain dessiné par l’architecte Alain Dirix abritant des ateliers destinés aux stages de charpenterie, taille de pierre et travail du métal, dans lesquels ont notamment été conçus la charpente et l’escalier du colombier.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Ferme de l'abbaye de la Paix-Dieu

Rue Paix-Dieu 1b, 4540 Amay, Belgique

Classement comme monument et comme site le 4 octobre 1974

Comme cela était le cas dans les abbayes, une importante ferme est jointe à l’ensemble. Elle permettait aux moniales non seulement de vivre en autarcie, mais également de vendre leurs productions. Imposante, la ferme de la Paix-Dieu forme un quadrilatère avec le quartier des hôtes. On y accède par un porche monumental situé à l’entrée du site. Du côté cour, ce porche abritait le logis du censier (tenancier de la ferme) et accueille aujourd’hui des espaces dédiés aux classes d’éveil du Centre des métiers du Patrimoine. Les bâtiments actuels ont été érigés en 1730 comme l’indiquent plusieurs inscriptions présentes sur les façades. De part et d’autre du portail se trouvent deux ailes d’étables ou écuries. Du côté nord se trouve un imposant chartil construit en 1760 ; ce bâtiment était utilisé pour remiser les charrettes et machines agricoles. Il est caractérisé par son avant-corps à fronton orné de stucs et des armoiries, aujourd’hui martelées, de l’abbesse Lambertine Renson et de la date de 1760. Remarquablement restaurée, elle abrite actuellement de très belles salles de réceptions qui accueillent des mariages et diverses réceptions. En face se situe une immense grange, elle aussi décorée d’un fronton orné de stucs aux armes de l’abbesse Lambertine de Wansoulle avec la date de 1737. L’aile orientale, jointive au quartier des hôtes, est plus récente. Lors de travaux opérés en 1939, on y a encastré une dalle commémorative aux armes d’Agnès de Corbion, abbesse entre 1590 et 1631.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Abbatiale Notre-Dame d'Amay

Rue Paix-Dieu 1b, 4540 Amay, Belgique

Classement comme monument et comme site le 4 octobre 1974

Dédiée à Notre-Dame de la Paix-Dieu, l’ancienne abbatiale a souffert au fil des siècles. Pillée à la Révolution, elle est ensuite transformée en local agricole et n’a cessé de se détériorer depuis. Reconstruite une première fois à la fin du 14e siècle, l’église actuelle a été érigée en 1718 sous l’abbatiat de Robertine de Lavaux (1649-1719). Son blason est placé au chevet de l’église et se retrouve également sur une clé de voûte du chœur. L’édifice est spacieux et prestigieux : les voûtes sont décorées de stucs, de même que l’abside. Le sanctuaire a pourtant été dépouillé de tout son mobilier dont une partie a toutefois été préservée et transportée dans d’autres lieux (les stalles sont par exemple entreposées à l’abbaye du Val-Dieu à Aubel). L’abbatiale donnait autrefois accès à un cloître carré mis au jour grâce aux fouilles archéologiques. L’église est le dernier bâtiment à attendre sa restauration et sa réaffectation, prévues dans les années à venir. L’architecte Alain Dirix dirige le projet de l’abbatiale qui accueillera, dans l’ancien chœur, à l’est, une salle de séminaires de 280 places, et dans le reste de l’église, un conservatoire des savoir-faire et du patrimoine associant une matériauthèque et une photothèque à un centre d’information et de documentation. Une première phase de restauration, portant sur la consolidation des voûtes et arcs doubleaux, a été réalisée en 2011.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Aile de l'abesse

Rue Paix-Dieu 1b, 4540 Amay, Belgique

Classement comme monument et comme site le 4 octobre 1974

Il ne reste rien des bâtiments parallèles à l’église qui comprenaient entre autres un cloître et la salle du chapitre. Dans le prolongement de l’église subsiste toutefois l’aile de l’abbesse, édifiée comme le reste des nouveaux bâtiments en 1641-1642 sous l’abbatiat de Jeanne de Marotte. Une dalle décorée des armoiries de cette abbesse est d’ailleurs conservée sur la façade nord de cette aile. Entre deux fenêtres se trouve également une potale avec un monogramme et la même date. Il s’agit du premier bâtiment reconstruit au 17e siècle. Comme le reste des bâtiments conventuels, celui-ci est de style Renaissance mosane et allie l’utilisation de la pierre calcaire et du grès (linteaux de fenêtres, soubassements et chaînages d’angle), ainsi que de la brique recouverte d’un enduit. Après restauration par l’architecte Alain Dirix, le bâtiment a été réaffecté pour y abriter des chambres servant au logement des stagiaires, ainsi qu’une salle de restaurant, aujourd’hui gérée par le Centre public d’action sociale d’Amay. On y trouve également deux salons, utilisés comme lieux de détente. La restauration du bâtiment, comme du reste de l’ensemble, sert de support pédagogique pour les stagiaires et les élèves de l’enseignement secondaire formés aux métiers en relation avec le patrimoine bâti. Ils servent également d’écrin aux classes d’éveil aux métiers du Patrimoine. À l’arrière, les jardins en terrasse ont été superbement réaménagés et abritent la conciergerie, une réalisation contemporaine en acier corten, construite en 2011 par Alain Dirix à l’emplacement de l’ancienne maison du Pater (le prêtre de l’abbaye).

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Quartier des hôtes

Rue Paix-Dieu 1b, 4540 Amay, Belgique

Classement comme monument et comme site le 4 octobre 1974

En 1631, Jeanne de Marotte devient abbesse de la Paix-Dieu et souhaite transformer radicalement le visage de l’abbaye. Entrée en religion le 15 mai 1611, fille du seigneur de Boussu-en-Fagne (Couvin), elle reste en fonction jusqu’à sa mort en 1663. Sous son règne, de nombreux bâtiments sont érigés parmi lesquels le quartier des hôtes. Cet édifice, construit à la place de l’ancienne aile occidentale de l’abbaye, a été bâti entre 1642 et 1644. Avec l’aile de l’abbesse et le cloître (aujourd’hui disparu), elle formait une cour d’honneur au centre de laquelle se trouvait une fontaine, elle aussi détruite depuis lors. Au-dessus de la galerie moderne se trouve une ancienne niche en tuffeau datée de 1642 ; une seconde niche encadrée de colonnes se trouve au pignon sud et est surmontée d’une dalle aux armes de Jeanne de Marotte datée de 1644. Sur la gauche, un passage charretier du 18e siècle permet de rejoindre la cour de la ferme. L’aile de l’édifice servait autrefois, comme son nom l’indique, à loger les hôtes de passage dans l’abbaye. Après sa restauration par les architectes Henri Garcia et Yves Jacques, elle a été reconvertie pour l’usage du Centre des métiers du patrimoine. Outre un espace muséal présentant des objets découverts notamment pendant les périodes de fouilles, elle abrite des bureaux, le centre d’information et de documentation, des salles de réunion et des ateliers utiles aux stagiaires venus se perfectionner aux métiers et techniques du patrimoine.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Moulin de l'abbaye de la Paix-Dieu

Rue Paix-Dieu 1b, 4540 Amay, Belgique

Classement comme monument et comme site le 4 octobre 1974

La présence d’un moulin au lieu-dit Grognart depuis le Moyen Âge pesa dans la décision des moniales de venir s’installer à cet endroit en 1244. La communauté avait besoin de produire de la farine pour subsister et vivre en autarcie. Occupant une position stratégique à l’entrée du site, le moulin actuel a été construit en 1665 en moellons de grès et de calcaire et abritait également l’habitation du meunier. Il faisait partie, avec la ferme, la brasserie, le colombier et l’infirmerie, des dépendances de l’abbaye. Sur le côté se trouve l’ancienne roue à aube métallique, installée au 19e siècle pour remplacer une roue en bois. À l’intérieur, le mécanisme de la machinerie, datant de la même époque, a été conservé. Après la période révolutionnaire et le saccage de l’abbaye, le moulin continue son activité. Transformé pour pouvoir fonctionner à l’électricité, il produit de la farine pendant les deux guerres mondiales. Abandonné vers 1950, il s’est progressivement détérioré jusqu’à la ruine. Lors de la restauration, terminée en 2013, la volonté a été de conserver l’aspect originel tout en amenant plus de lumière. Désigné par voie de concours, c’est au bureau d’architecture Atelier 774 (Delphine Peters, Andrea Tenuta et Bertrand Evrats) que l’on doit cette restauration. Au rez-de-chaussée, le bâtiment abrite aujourd’hui la Maison du Tourisme Hesbaye-Meuse et, à l’étage, les bureaux du secrétariat des Journées du Patrimoine en Wallonie. On accède à l’édifice par un porche secondaire, plus discret que le premier, édifié en 1682 sous l’abbatiat de Bernardine de Hody.

Lieu : 
Auteur de la fiche : 
Carte : 

Pages

S'abonner à RSS - Amay