Code postal
4160

La porte de l’auberge à la croix d’or sur la place Saint-Georges de Limbourg - IPW

Lieux de mémoire liés au duché de Limbourg

De nombreux autres bâtiments et monuments sont liés de près ou de loin à leur passé limbourgeois parmi lesquels ceux cités ci-après.

1. Chemin du duc, ancienne route reliant le duché de Limbourg à Rolduc.

2. Anthisnes/Tavier (Baugnée), ferme de Baugnée. Ancien château de Baugnée, elle était le siège de l’une des sept « seigneuries au-delà des bois » du duché de Limbourg connue depuis le XIVe siècle. Bien de nombreuses familles en furent propriétaires sous l’Ancien Régime parmi lesquelles celle du seigneur Arnould III de Bolland.

3. Anthisnes/Tavier (La Chapelle), château-ferme de La Chapelle, siège de la seigneurie de Tavier, une autre des « seigneuries au-delà des bois ». Mentionnée depuis le XIIe siècle, la maison forte actuelle comprend des bâtiments des XVe et XVIe siècles.

4. Anthisnes/Tavier (Le Sart), ferme-donjon du Sart, siège d’une des seigneuries limbourgeoises « au-delà des bois ». Les seigneurs du Sart furent les avoués de la terre stavelotaine de Hody à partir de 1444.

5. Anthisnes/Tavier, ferme-château de Tavier, siège d’une des sept seigneuries « au-delà des bois », construite essentiellement au XVIIe siècle. Le premier seigneur de Tavier mentionné fut le seigneur Jean de Villers-aux-Tours en 1406, personnage important également propriétaire de la seigneurie du Sart.

6. Anthisnes/Villers-aux-Tours, château de la Heyd, siège d’une autre seigneurie « au-delà des bois » relevant de la Cour féodale de Limbourg.

7. Baelen, château de Vreuschemen, siège d’une seigneurie citée à partir du XVe siècle. Petit château de plaisance, propriété de la famille seigneuriale du même nom pendant près de quatre siècles et probablement construit à l’emplacement d’une autre construction.

8. Dalhem/Neufchâteau (Wodémont), château et ferme de Wodémont, terre de la seigneurie de Neufchâteau passée notamment entre les mains des Hoen-Neufchâteau et des Gulpen. Petite seigneurie « en deçà des bois » du duché de Limbourg aux confins des pays d’Outremeuse. Dalle armoriée de J. de Gulpen portant la devise de la famille.

9. Dalhem/Neufchâteau (Gros-Pré), moulin banal de la terre et seigneurie de Neufchâteau. Panneau armorié Hoen-Neufchâteau et Gulpen ; armes de la famille du comte de Gulpen, seigneur de Wodémont.

10. Esneux (Beauregard), ferme de Beauregard, propriété des comtes d’Esneux (reconstruite au XIXe siècle).

11. Esneux (La Vaux), château de La Vaux, érigé en enclave du duché de Limbourg, fief issu probablement du bien patrimonial des comtes d’Esneux.

12. Esneux/Hony, « La tour », siège d’un fief relevant d’Esneux, une des sept seigneuries « au-delà des Bois » et résidence d’une famille noble aux XIIIe et XIVe siècles.

13. Eupen, burg Stockem, siège d’une seigneurie citée depuis le milieu du XIVe siècle. Vaste château-ferme présentant un portail d’entrée flanqué de tourelles circulaires donnant accès à une grande cour bordée de plusieurs bâtiments.

14. Herve/Battice, château-ferme de Crèvecoeur, reconstruit vers 1642 par Guillaume de Caldenborg, lieutenant des fiefs et drossard du duché de Limbourg et siège de la seigneurie hautaine des bans de Herve, Charneux et Thimister depuis 1644. Vaste construction de style Renaissance mosane du XVIIe siècle formée de trois ailes flanquées de deux tours carrées. Sous le porche, grand bac en calcaire surmonté d’une dalle armoriée Caldenborg (1643) ; pierre similaire de 1642 dans l’aile ouest.

15. Herve/Bolland, ferme et château Les Cours ou Lognay. Résidence de nombreux baillis de Bolland. Aujourd’hui, bâtiments des XIXe et XXe siècles.

16. Herve/Charneux, ancienne brasserie banale. Noyau du XVIe siècle largement transformé au XVIIIe siècle. Linteau millésimé 1567 portant les emblèmes du brasseur.

17. Herve/Charneux, château de Haméval ou vieux château de Charneux, ancienne propriété allodiale élevée en fief par les archiducs Albert et Isabelle. Maison forte de plan rectangulaire reconstruite au XVIIe siècle.

18. Kelmis/Hergenrath, château d’Eyneburg, rare château du duché de Limbourg implanté comme celui de Limbourg, sur une éminence.

19. Limbourg/Bilstain (Villers), ferme de Bougnoulx, siège de la seigneurie de ce nom, acquise en 1614 par Guillaume de Caldenborg, maïeur de la Haute Cour de Limbourg.

20. Limbourg/Goé, château de Goé, siège de la seigneurie hautaine acquise au roi d’Espagne Philippe IV en 1649 par Jean-Baptiste de Caldenborg, passée ensuite entre diverses mains.

21. Limbourg/Goé, église Saint-Lambert. Dalle funéraire d’Henri, seigneur de Goé (vers 1722, mur de chevet de l’église) ; dalle funéraire de J.N. Thisquen, échevin de Goé et Limbourg (1782).

22. Limbourg/Goé (Nantistay), borne calcaire portant l’inscription « Goé », héritière d’un bornage réalisé en 1711 par le seigneur de Goé dans le but de délimiter les juridictions du ban de Baelen et de la seigneurie de Goé (sur le chemin menant à la ferme du Blanc Bodet).

23. Limbourg, dalle d’Anne de Hack, fille du commissaire des vivres et des munitions de guerre des États généraux de Limbourg, armoiries.

24. Limbourg, auberge de la croix d’or (place, no 22), aurait abrité l’empereur Joseph II.

25. Limbourg, porte à l’arrière du no 31 place Saint-Georges, clé aux armes de Guillaume de Caldenborg, maïeur de la Haute Cour, lieutenant des fiefs du duché et député des États du duché de Limbourg.

26. Limbourg, maison no 49 place Saint-Georges, cheminée aux initiales d’Ignace de la Saulx de Gulchen, waut-maître du duché de Limbourg.

27. Limbourg, no 26, thier de Limbourg (rue O. Thimus), inscription « anno 1674 », souvenir de la gouvernance de Limbourg par François-Désiré, prince de Nassau, chevalier de la Toison d’Or.

28. Limbourg (Belle-Vue), borne placée en 1711 par le seigneur de Goé dans le but de délimiter les juridictions du ban de Baelen et de la seigneurie de Goé (en face de la ferme de Belle-Vue). Inscriptions « Goé » et « Baelen ».

29. Lontzen/Walhorn, croix érigée par Étienne Heyendal, drossard du ban de Walhorn (route de Kettenis, à 600 m de l’église de Walhorn).

30. Lontzen/Walhorn, château-ferme « Thor », héritier du château-siège du ban de Walhorn, reconstruit à partir de 1700. Buste de l’empereur Charles VI de Habsbourg.

31. Neupré/Rotheux-Rimière, château-ferme de la Brassine, fief relevant du duc de Limbourg.

32. Olne/Froidbermont, cense seigneuriale de Froidbermont, ancienne dépendance du château (détruit en 1806), résidence des barons d’Olne de Froidbermont, possesseurs de droits seigneuriaux depuis 1694. Ferme en quadrilatère construite à partir de 1703 en même temps que le défunt château.

33. Olne/La Neuville, ancien moulin banal (Olne était un ban du comté de Dalhem). Bâtiments en moellons de grès dont subsistent des parties du XVIIIe siècle.

34. Olne, ancienne brasserie banale. Long bâtiment en moellons de calcaire des XVIIIe et XIXe siècles.

35. Olne, maison seigneuriale construite vers 1703 sur les ruines de l’ancien château des seigneurs d’Olne. Siège de l’ancienne avouerie, elle fut intégrée à la seigneurie sous le régime espagnol.

36. Olne/Rafhay, pavillon d’entrée du château d’Olne, siège de la maison de justice et dernier vestige de la résidence construite par Guillaume d’Olne en 1703 après le rachat de la seigneurie.

37. Olne/Rafhay, à proximité des ruines du château, ancien arbre de justice d’Olne.

38. Olne/Vaux-sous-Olne, moulin Lochet, ancien moulin banal de Soiron (Olne se trouvait jusque 1648 dans le duché de Limbourg, tout comme Soiron). Cité depuis 1243, il est incendié par les Liégeois en 1465 et vendu en 1580 à Pirot de Grandry, également propriétaire du second moulin banal de Soiron. Actuellement, construction des XVIIIe et XIXe siècles.

39. Pepinster (Mousset), moulin Verdin, érigé en 1692 et propriété à partir de 1747 du comte P.-J. Woestenraedt, seigneur de Grand-Rechain. Une partie de Mousset était intégrée à la seigneurie limbourgeoise de Grand-Rechain et se partageait le territoire de l’actuelle localité avec une enclave de la principauté de Liège.

40. Pepinster/Soiron, ancienne brasserie, reconstruite au XVIIIe siècle.

41. Pepinster/Soiron, château de Soiron, héritier d’une maison forte citée depuis le IXe siècle et reconstruit de 1723 à 1749 par le seigneur de Soiron, Nicolas-Ignace II de Woelmont comme l’atteste le chronogramme présent sur le fronton de la façade principale.

42. Pepinster/Soiron, église Saint-Roch. Dans le chœur, peintures commémoratives des donateurs dont Mathieu Gouvi, lieutenant-capitaine du ban de Soiron. Dans le pavement du choeur, dalle de Nicolas de Woelmont, seigneur de Soiron.

43. Pepinster/Soiron (Bouhaye), cense des Prez ou cense du Pré Colette, partie de la réserve seigneuriale de Soiron citée en 1669.

44. Plombières/Hombourg, château de Vieljaren, siège de la seigneurie hautaine du ban de Hombourg. Manoir fortifié des XVe et XVIe siècles encore entouré de douves. Dalle armoriée de la famille de Ghoor, seigneurs du lieu jusqu’à la fin du XVIe siècle.

45. Plombières/Montzen, château de Streversdorp, fief relevé devant la Cour féodale de Limbourg après avoir été possession ecclésiastique et brabançonne. Remarquable burg médiéval protégé par de larges douves et comprenant une basse-cour bordée de deux ailes de bâtiments agricoles et d’une chapelle castrale.

46. Plombières/Moresnet, château de Bempt, siège de l’une des six seigneuries de Moresnet.

47. Plombières/Moresnet, château-ferme d’Alsenberg, importante demeure seigneuriale du XVIIe siècle groupant autour d’un burg fortifié du XVe siècle des bâtiments de ferme du XVIIe siècle et autrefois une demeure seigneuriale démolie il y a quelques décennies.

48. Plombières/Sippenaken, château de Beusdael, ancien siège de la seigneurie du même nom (un des derniers seigneurs de Beusdael fut le prince-évêque de Liège de Hoensbroeck). Ensemble formant un plan en L et présentant un corps de logis des XVIe et XVIIe siècles ; donjon coiffé de girouettes aux armes de Gérard Colyn, seigneur de Beusdael de 1606 à 1643 ; cheminée Renaissance de la maison noble aux armes des familles seigneuriales d’Eys-Beusdael et d’Elleborn.

49. Raeren/Eynatten, « petite maison » ou château Herrenhaus, siège de la seigneurie hautaine depuis 1650. Appelé également Amstenrather haus, maison forte entourée de fossés et formée d’un bâtiment d’un étage construit dans la seconde moitié du XVIe siècle par le seigneur Jean d’Eynatten. Transformations en 1647 par Arnold d’Amstenraedt, seigneur de Brusthem. Au premier niveau, pierre armoriée du même seigneur

50. Raeren, Burg Raeren, important château du XIVe siècle, profondément remanié et agrandi à la fin du XVIe siècle par Philippe de Lomont, drossard de Walhorn, propriétaire du lieu à partir de 1583. Sur le portail, pierre de remploi aux armes du même seigneur.

51. Raeren, Haus Raeren, siège de la seigneurie primitive. Imposant donjon de plan rectangulaire coiffé d’une toiture d’ardoises à quatre pans faisant de l’édifice un des plus remarquables « Wasserburgs » conservé et peu modifié au fil des siècles.

52. Raeren, Burg Bergscheid, château-ferme dépendant du domaine de Haus Raeren. Édifice principalement du XVIIIe siècle comprenant un corps de logis flanqué de deux courtes ailes et d’une tour contre laquelle s’élève le portail d’entrée.

53. Sprimont/Gomzé, château de Gomzé (ou Neufchâteau-sur-Amblève), lieu de l’emprisonnement de Jean de Hornes par Guillaume de la Marck en 1482 et siège d’une seigneurie limbourgeoise.

54. Sprimont, château de Sprimont, (XVIe siècle).

55. Sprimont/Rouvreux, château-fort de Neufchâteau-sur-Amblève, bien ayant appartenu à l’abbaye de Stavelot et au comte de Flandre avant d’être abandonné en 1288 au duc de Brabant Jean Ier, nouveau maître du duché de Limbourg.

56. Sprimont, château des baillis, siège d’une seigneurie hautaine qui échut au duc de Brabant après la guerre de succession de Limbourg.

57. Thimister-Clermont/Clermont, ferme de Bauduinthier. Portail aux armoiries de Jean Hinckens, maïeur de la Cour de justice de Clermont de 1613 à 1639.

58. Thimister-Clermont/Clermont, château-ferme des Couves, relève de la Cour féodale de Limbourg.

59. Thimister-Clermont/Clermont (Moulin La Haye), ancien moulin banal de Clermont. Reconstruit au XIXe siècle.

60. Thimister-Clermont/Clermont (Val de la Berwinne), maison Ernst, demeure érigée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle par et pour Jean-Joseph-François Ernst, échevin de la Haute Cour du duché de Limbourg.

61. Thimister-Clermont/Clermont, ferme du château de Clermont, résidence des seigneurs de Clermont depuis le XIVe siècle aujourd’hui détruit. Panneau armorié du seigneur de Clermont J.-H. Scheiffard de Mérode (1635) sur le porche d’entrée.

62. Thimister-Clermont/Clermont, maison no 21 place de la Halle. Blason de la famille Legro dont François Legro fut président du souverain tribunal établi à Limbourg par Joseph II.

63. Thimister-Clermont/Clermont, église Saint-Jacques-le-Majeur. Autel de la nef latérale droite, pierre tombale de Thiry de Couves, maïeur de la Cour de justice de Clermont de 1518 à 1533 ; en haut de la nef droite, ancien banc seigneurial portant le blason de Fabius de Schell, seigneur de Clermont de 1714 à 1741.

64. Verviers/Petit-Rechain, perron, place Xhovémont, dressé en 1784 par le baron Henri-Frédéric de Libotte pour affirmer les droits du seigneur, jaloux de ses prérogatives.

65. Verviers/Petit-Rechain, château de Petit-Rechain. Siège de la seigneurie au Moyen Âge. Possession dans le milieu du XVIe siècle du seigneur Ada de Bueren, époux de Marie d’Autriche, petite-fille de l’empereur Maximilien. Reconstruit vers 1741 par les nouveaux propriétaires, les Libotte (armoiries sur une tour).

66. Welkenraedt/Henri-Chapelle (Lohirville), Cour Bibaus ou château de Lohirville, construit par Jean-Jacques Bibaus, seigneur de Harzin et issu d’une famille ayant rempli d’importantes fonctions judiciaires dans le duché de Limbourg. Deux bâtiments du XVIIIe siècle autour d’une cour pavée.

67. Welkenraedt/Henri-Chapelle (Ruyff), vieux château de Ruyff, siège d’une seigneurie relevée pour la première fois en 1314. Ferme du château située à côté.

68. Welkenraedt/Henri-Chapelle (Ruyff), château de Baelen, siège d’une seigneurie issue du démembrement de l’ancienne seigneurie de Ruyff en 1547. Quatre ailes blanchies, essentiellement des XVIIe et XVIIIe siècles flanquées de deux tours plus anciennes de plan carré.

Frédéric MARCHESANI, 2013

Paul Delforge – Diffusion Institut Destrée © Sofam

Monument Nicolas COMPERE

Stèle à la mémoire de Nicolas Compère, réalisée à l’initiative des autorités locales, circa 1947. 


Située dans les bois des Stepennes, sur la commune d’Anthisnes, un monument rappelle que le 13 mai 1940 a été fusillé, à cet endroit, le premier « résistant » du pays. Sur un gros bloc de pierre, est attachée une plaque en marbre noire dans lequel ont été gravés les circonstances de la guerre 40-45, le nom de Nicolas Compère, tandis que son portrait apparaît sous la forme d’un médaillon photographique.


Né à Rotheux-Rimière en 1871, il avait accompli toute sa carrière dans la police de Seraing : entré en 1900 comme simple agent, il était devenu inspecteur en 1910, commissaire-adjoint en 1920 et avait été admis à la pension en 1936. Lors de leur offensive en mai 1940, les armées allemandes subissent des pertes importantes en raison de la résistance du fort de Boncelles, à laquelle s’ajoutent les actions décidées de francs-tireurs. Des civils sont pris en otage par l’envahisseur du côté de Seraing : ils sont menacés d’être exécutés si la résistance ne cesse pas.


Alors qu’il vient de faire face au décès très récent de son épouse (3 mai 1940), Nicolas Compère se propose comme otage volontaire à la condition que les autres personnes arrêtées soient libérées. Le soir même, Nicolas Compère est fusillé par les Allemands sur la route d’Anthisnes, au village de Vien. Son corps ne sera découvert que le 18 mai, dissimulé dans la végétation, à l’entrée du Bois des Stepennes. Il est enterré au cimetière de Seraing (1941) et transféré dans un caveau d’honneur en 1963.


Chaque année, les autorités d’Anthisnes accompagnées des associations patriotiques fleurissent ce monument, ainsi que celui, proche, dédié « Aux Résistants Belges, Soldats Américains et Partisans Russes ayant combattu à Anthisnes qui se souvient ».
 


Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse
http://www.bel-memorial.org/cities/liege/anthisnes/anthisnes_stele_nicolas_compere.htm (sv. août 2013)
Informations communiquées par M. Armand Collin (février 2014)

Bois des Stepennes
4160 Anthisnes

carte

Paul Delforge

IPW

Avouerie d'Anthisnes

L’ancienne avouerie d’Anthisnes est aujourd’hui devenu le  lieu de conservation de plusieurs dalles funéraires provenant de l’ancienne église Saint-Maximin. 

Dressée contre la façade, la dalle de Barbara Counotte évoque elle aussi la mémoire du prince-évêque Maximilien-Henri de Bavière. L’inscription fait en effet référence à l’époux de la défunte : « épouse de messire Baptiste de Nuvolara, maïeur de la Cour féodale de son altesse de Liège (…) ». La dalle funéraire se situe sur le territoire de la principauté abbatiale de Stavelot-Malmedy.

carte

Frédéric MARCHESANI, 2013

IPW

Dalle funéraire de Florent de Rondelet

Parmi les nombreuses pierres tombales présentes à l’avouerie d’Anthisnes et provenant de l’ancienne église Saint-Maximin se trouve la dalle de Florent et Marie de Rondelet, datée de 1707. 

Taillée en relief et fort usée, elle comporte dans sa partie inférieure une table d’épitaphe portant l’inscription : « Florent de Rondelet, en son vivant officier du marquisat de Franchimont et bailli d’Anthisnes ». 

La pierre se trouve sur le territoire de la principauté de Stavelot-Malmedy.

Avenue de l'Abbaye 19

4160 Anthisnes

carte

Frédéric MARCHESANI, 2013

no picture

Ancienne église Saint-Maximin (partie de la ferme abbatiale Saint-Laurent)

L’ancienne église Saint-Maximin d’Anthisnes est un édifice ayant conservé des vestiges préromans du Xe siècle, romans des XIe et XIIe siècles ainsi que des traces des aménagements postérieurs au XIIIe, XVIe et XVIIIe siècles. L’édifice, abandonné dans les années 1890, a été restauré et ses exceptionnelles peintures murales conservées.

La tour occidentale s’élève sur quatre niveaux et est couronnée d’une courte flèche. La nef, construite dans la seconde moitié du XVIe siècle, est flanquée d’un seul collatéral et comporte cinq travées. La nef centrale est rythmée par cinq arcades cintrées sur colonnes gothiques à chapiteau et base prismatiques. Elle était autrefois couverte d’un plafond plat. On accède au vaisseau par un portail classique situé à l’angle Sud-Ouest daté sur clé de 1715. 

Le chœur à chevet plat est annexé d’une sacristie et d’une chapelle seigneuriale. Remarquons le pignon roman partiellement caché par la sacristie, construite en 1712. L’intérieur est orné de peintures murales datant de la deuxième moitié du XVIe siècle. Elles représentent les saints Crépin, la Vierge à l’enfant, Gandulph, Crépinien, Véronique ... Le sol est quant à lui composé partiellement d’un dallage de briques posées sur champ.

Avenue de l'Abbaye 4
4160 Anthisnes

carte

Classée comme monument le 25 novembre 1963
Patrimoine exceptionnel de Wallonie (peintures murales)

Institut du Patrimoine wallon

no picture

Église Saint-Pierre à Hody

L’église Saint-Pierre d’Hody a été reconstruite au XVIIIe siècle. Elle conserve une tour carrée et massive remaniée. Édifiée en moellons de grès, cette église est remarquablement décorée intérieurement.

La tour est percée en 1736 d’un portail classique désaxé. Ce portail comporte un arc en plein cintre, des piédroits à refends et une clé millésimée. Il est surmonté d’un fronton triangulaire qui comporte les armoiries martelées de la famille de Rahier. La tour est surmontée d’une flèche octogonale de petite hauteur couronnée d’un bulbe et d’une croix. La nef unique et le chœur sont éclairés par des baies à linteau bombé. L’intérieur est caractérisé par un décor de panneaux stuqués. Les six panneaux de la voûte surbaissée de la nef sont séparés par des arcs doubleaux et sont armoriés. L’un d’entre-eux porte les armes de la famille de Rahier, tandis qu’un autre est millésimé 1766. Remarquons le buste de saint Pierre émergeant des nuages encadré par les attributs des évangélistes. Le chœur s’achève d’une abside à trois pans percée des mêmes baies que la nef. L’une d’entre-elles porte d’ailleurs le millésime de 1718. Au-dessus de l’autel se trouve de nouveaux panneaux ornés des attributs du sacerdoce. Le chœur est lui entouré de la colombe du Saint-Esprit.

Grand Route de Liège 10
4162 Anthisnes

carte

Classée comme site le 23 août 1947
Classée comme monument le 12 février 1985
Patrimoine exceptionnel de Wallonie (décor peint des XVIe et XVIIIe siècles)

Institut du Patrimoine wallon