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4607
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Lieux de mémoire liés au Comté de Dalhem

Plusieurs bâtiments et monuments sont liés de près ou de loin à leur passé dalhemois parmi lesquels ceux cités ci-après:

1. Aubel (Buschaye), château d’Altena, siège du fief de Donsart, relevant de la Cour féodale de Dalhem. Seigneurie aux mains des Gulpen jusqu’en 1665. Cartouche aux armes de Léonard de Gulpen au-dessus de la porte d’entrée. Ensemble fortifié autrefois entouré de douves construit à partir de 1620.

2. Aubel (Donsart), ferme du château de Donsart, siège du fief du même nom et détruit au XIXe siècle. La ferme a conservé un très intéressant logis du XVIIe siècle de style mosan ; linteau aux armes du seigneur Guillaume van der Heyden (1670). Château classique remanié en 1767.

3. Aubel (Gorhez), château de Gorhez, siège d’une seigneurie relevant du comté de Dalhem, propriété de l’abbaye de Val-Dieu depuis la donation d’un alleu en 1224. Domaine devenu avouerie des ducs de Brabant en 1282.

4. Aubel (Gorhez), ancienne cour de justice de la seigneurie de Gorhez (bâtiments du XVIIe siècle).

5. Blegny/Housse, ferme du château, vestiges des possessions seigneuriales de la famille de Frorgteau et qui était un fief sans juridiction relevant de la Cour féodale de Dalhem.

6. Blegny/Housse, ferme de Leval, possession de l’abbaye de Val-Dieu dont le duc de Brabant était l’avoué jusque 1672. Après la fusion des deux cours de justice de Housse, seul le château de Housse abrita le siège de la juridiction.

7. Dalhem/Berneau, château de Longchamps, construit vers 1555 à partir d’un donjon médiéval par Jacques de Gulpen, seigneur de Berneau. Armes de Jacques de Gulpen au-dessus de la porte.

8. Dalhem/Berneau, château de Berneau, occupé par les seigneurs de Berneau depuis le XIVe siècle. Dalle aux armes de Frambach de Gulpen.

9. Dalhem/Feneur, ferme de la cour, rue du village, ancienne cour de justice. Feneur fut une immunité ecclésiastique liégeoise jusqu’en 1548.

10. Dalhem/Neufchâteau (Aubin), église Saint-Laurent, chapelle funéraire des comtes de Hoen-Neufchâteau.

11. Visé/Cheratte, château Saroléa, premièrement engagé aux Argenteau par Philippe II d’Espagne puis reconstruit par Gilles de Saroléa en 1643, siège du ban de Cheratte. Monogrammes de Gilles de Saroléa (linteau de l’entrée, grille du parc).

Frédéric MARCHESANI, 2013

Paul Delforge – Diffusion Institut Destrée © Sofam

Monument et buste Albert THYS

Monument et buste Albert Thys, 30 mai 1948. 
Buste réalisé par Charles Samuel.

Quand les autorités de Dalhem inaugurent un monument en l’honneur d’Albert Thys, en face de sa maison natale, dans la rue qui porte désormais son nom, elles rattrapent en quelque sorte un retard de mémoire à l’égard de leur illustre concitoyen. Depuis 1927, en effet, un impressionnant mémorial accueille les promeneurs à une entrée du parc du Cinquantenaire à Bruxelles, tandis qu’une ville du Bas-Congo… Thysville (actuellement Mbanza-Ngungu), a procédé elle aussi à l’érection d’un monument à son fondateur, depuis 1928. À la veille du centenaire de la naissance d’Albert Thys, et à l’occasion du 50e anniversaire de la création du Chemin de fer des Cataractes, Dalhem pose le premier jalon d’une série d’initiatives destinées à mettre en évidence le parcours hors du commun de l’enfant du pays. En 1961, un premier petit musée est inauguré ; en 1988, l’asbl Dalhem 900e publie des lettres privées écrites au Congo dans les années 1887-1888, tandis que le Musée s’installe dans un nouvel environnement pour développer diverses initiatives autour d’Albert Thys (Dalhem 1849 – Bruxelles 1915).

Monument et buste Albert Thys – © Photo Paul Delforge – Diffusion Institut Destrée © Sofam

Pionnier de la mise en valeur du domaine africain acquis par Léopold II à la fin du XIXe siècle, ce fils de médecin liégeois avait choisi la carrière des armes et s’était retrouvé homme d’affaires, exécuteur d’une politique coloniale au profit de la métropole. Passionné de géographie, cet officier supérieur de l’armée belge devient le bras droit de Léopold II dans son entreprise coloniale. Il effectue de très fréquents voyages entre l’Europe et l’Afrique (1887-1899) et parvient à convaincre des investisseurs de participer à la création de la Compagnie du Congo pour le Commerce et l'Industrie : ainsi est construit le premier chemin de fer dans le Bas-Congo (il relie le port de Matadi à Léopoldville, 1890-1898), ce qui permet la mise en valeur du potentiel économique de cette région d’Afrique. Directeur intérimaire du département de l’Intérieur de l’État indépendant du Congo (1889), il est surtout administrateur délégué de la CCCI. Sa responsabilité dans la surexploitation des autochtones a été évoquée à diverses reprises, tandis que Barbara Emerson souligne que Thys a été le premier à réagir et à dénoncer les exactions commises, et que G. Defauwes montre, à travers sa correspondance, un Albert Thys humaniste. Après le Congo, Thys se passionne pour l’extrême Orient : à la tête de la Banque d'Outremer (1899), il développe un modèle industrielle similaire à celui du Congo, sous la coupole de la Compagnie internationale d’Orient. Les mines, le rail, la métallurgie, l’électricité, l’éclairage, les tramways constituent quelques-uns des secteurs d’activités de « l’explorateur wallon » que l’on retrouve encore au Canada où sa Compagnie construit au début du XXe siècle l'un des plus grands complexes industriels de production de papier, la Belgian Pulp and Paper Cy.

Le buste Albert Thys qui est inauguré à Dalhem le 30 mai 1948 est dû au ciseau de Charles Samuel, décédé depuis 10 ans. Cela n’a rien d’étonnant puisque le buste fut offert par Gilbert Périer, le petit-fils du général. Les premiers contacts pour le monument ont eu lieu durant l’été 1947 et l’objectif était clairement de faire coïncider l’événement au 50e anniversaire de la création du chemin de fer du Congo. Quant au buste en bronze de Dalhem, il porte la date de 1915, et que Samuel a réalisé un autre buste, en marbre celui-là, vers 1919. Ces œuvres correspondent à la période de maturité de l’artiste.
Pour y arriver, Charles Samuel avait emprunté un chemin un peu particulier. Son avenir paraissait en effet tracé pour un tout autre horizon. Son père, agent de change d’origine hollandaise établi à Bruxelles, lui avait ouvert les portes d’une banque, mais le jeune homme préférait les dessins aux chiffres. Ami de l’orfèvre Philippe Wolfers, le père introduisit alors le fils dans l’atelier du maître et la carrière artistique de Charles Samuel fut d’emblée placée sous les meilleurs auspices. Encadré par le bijoutier Wolfers, le médailliste Wiener et les sculpteurs Jaquet et Van der Stappen, notamment, il fréquente l’Académie de Bruxelles dans les années 1880 et est embrigadé très tôt sur des chantiers de décoration (hôtel de ville de Bruxelles). Il présente aussi des œuvres personnelles lors de Salons et y remporte diverses récompenses d’importance, avant d’être honoré du Prix Godecharle 1886. Les commandes publiques lui arrivent (monument Uylenspiegel à Ixelles en 1894, Frère-Orban à Bruxelles, Fauconnier à Thuin, etc.). Bruxelles reste son principal terrain de travail, même s’il expose des œuvres plus personnelles en Flandre ou en Wallonie, comme à l’Exposition universelle de Liège, en 1905. Après la Grande Guerre, il est appelé à réaliser le nouveau Coq du monument de Jemappes (1922), ainsi que plusieurs monuments aux victimes de la Grande Guerre. L’artiste se fait plus rare et, en 1934, des raisons de santé le poussent à s’installer sur la Côte d’Azur. Toute sa vie, il a signé de nombreux bustes ; il a ainsi figé pour l’éternité des personnalités du monde politique ou judiciaire, Anna Boch, Fernand Khnopff, la reine Elisabeth, ainsi que le général Albert Thys déjà mentionné.

 

Musée royal de l’Afrique (Tervueren), Fonds Cornet, n°406, 407, 408, 409, 410, 411, 415
Jean-François POTELLE (dir.), Les Wallons à l’étranger, hier et aujourd’hui, Charleroi, Institut Destrée, 2000, p. 135
Ginette KURGAN, Serge JAUMAIN, Valérie MONTENS, Dictionnaire des patrons en Belgique, Bruxelles, 1996, p. 580
Jean DUSART, Albert Thys : créateur de la ligne de Chemin de fer Matadi-Léopoldville, Paris, 1948
Georges DEFAUWES, Albert Thys, de Dalhem au Congo dans http://www.dalhem.be/WEBSITE/_Download/PDFDivers/AlbertThys_Defauwes.pdf (s.v. novembre 2013)
http://www.bel-memorial.org/names_on_memorials/display_names_on_mon.php?MON_ID=2182 
http://www.bel-memorial.org/cities_liege_2/dalhem/dalhem_mon_thys.htm (s.v. juillet 2013)
Judith OGONOVSZKY, Charles Samuel, dans Jacques VAN LENNEP (dir.), La sculpture belge au 19e siècle, catalogue, t. 2, Artistes et Œuvres, Bruxelles, CGER, 1990, p. 550-553
Paul PIRON, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Lasne, 2003, t. II, p. 396

Ancienne place du Marché
rue Albert Thys
4607 Dalhem

carte

Paul Delforge

G. Focant - SPW

Vestiges du château des comtes de Dalhem

Les ruines de la porte d’En-Haut à Dalhem. Photo G. Focant © SPW-Patrimoine

Dalhem était la capitale du comté du même nom, possédait un château et des fortifications et était, au moins depuis le XIVe siècle, une franchise ayant le titre de ville. Le comté de Dalhem eut à l’origine des souverains particuliers et passa sous la domination des ducs de Brabant en 1243. Dès l’année suivante, le duc Henri II porta également le titre de comte de Dalhem et intégra le territoire dans les pays d’Outremeuse. La Cour féodale du comté avait son siège au château et fut de tous temps présidée par le comte en personne, entouré de ses vassaux. Le comté était composé de huit bans (Aubel, Dalhem, Cheratte, Fouron, Trembleur, Olne, Cadier et Oost), des deux seigneuries laïques de Neufchâteau et Mouland, de cinq terres ecclésiastiques (Richelle, Mortier, Berneau, Bombaye et Housse) et de deux enclaves, Feneur appartenant à la principauté de Liège et Fouron-Saint-Pierre, terre d’Empire. Le château était occupé par le drossard, lieutenant du duc de Brabant pour lequel il gardait la forteresse et gouvernait le comté. 

Les fortifications furent détruites par les troupes françaises lors des guerres menées par Louis XIV au moment où Dalhem, entre 1661 et 1785, avait été transférée dans les possessions des Provinces-Unies avant de retourner à la couronne autrichienne quelques années seulement avant la Révolution.

Les vestiges du château médiéval des comtes de Dalhem sont encore visibles aujourd’hui. Ils se composent d’un important massif quadrangulaire en moellons de grès, quelques bâtiments d’habitation et une cour intérieure. Non loin de là subsiste un vestige de la porte haute de la ville. Le château, l’église et la ville formaient une agglomération située sur un rocher et qui était entourée de murailles et de bastions.

Place du Centenaire
4608 Warsage

carte

Frédéric MARCHESANI, 2013

Paul Delforge – Diffusion Institut Destrée - Sofam

Fontaine Fléchet

Au cœur de Warsage, sur la place du Centenaire, s’élève une fontaine dite Fléchet qui présente la particularité d’honorer par des bustes distincts quatre générations de la famille Fléchet : Jean-François (reconnaissable à son foulard au cou à l’intérieur de sa gabardine) qui fut maire entre 1808 et 1812, Lambert-Thomas (et son foulard débordant de sa veste) qui fut maire entre 1812 et 1816, puis bourgmestre de 1816 à 1863, Jean-Guillaume (et son nœud papillon) qui fut maïeur entre 1863 et 1887, et enfin Ferdinand (et sa double barbiche en pointe), le commanditaire du monument, qui présida le collège échevinal de Warsage de 1887 jusqu’à la Grande Guerre. 

Inauguré en juin 1908, l’ensemble monumental fut confié à l’architecte Paul Tombeur, aidé par les sculpteurs Jenny Lorrain et Joseph Rulot. Tout en rendant hommage à une dynastie de maïeurs, le monument-fontaine est aussi l’occasion d’officialiser la fin d’importants travaux : lancés par Ferdinand Fléchet, ils étaient destinés à canaliser les eaux de la commune et à empêcher les inondations d’une part, à créer une importante place publique au centre du village, d’autre part.

De 1887 à 1915, année de son décès, Ferdinand Fléchet a été le bourgmestre de Warsage ; descendant d’une famille libérale d’agriculteurs, propriétaires fonciers et entrepreneurs, Ferdinand (1842-1915) avait reçu une formation d’ingénieur civil et s’était immiscé dans le monde des dynamiques entrepreneurs qui ont fait la prospérité économique de la Wallonie au XIXe siècle. Au lendemain du « printemps wallon » de 1886 au cours duquel gronde la révolte social, Ferdinand Fléchet fait partie des libéraux  qui, sous la conduite de Paul Janson, se séparent des « doctrinaires » et se muent en un courant progressistes favorable à l’extension très large du droit de vote. Dans le même temps, soit en 1887, il succède à son père (Jean-Guillaume) comme député. Sous le régime du suffrage censitaire d’abord, du suffrage universel tempéré par le vote plural, il est reconduit à la Chambre des Représentants jusqu’en mai 1900. Membre actif de l’aile radicale du parti libéral, il contribue à la réunification de son parti sous l’égide de Paul Hymans et il travaille à la reconquête de son siège parlementaire qu’il retrouve en 1904 : il le conserve jusqu’à la Grande Guerre. Après la constitution de l’Assemblée wallonne en octobre 1912 à l’initiative de Jules Destrée, il sollicite son adhésion à ce Parlement wallon informel et y représente l’arrondissement de Liège dès 1913 ; l’idée de la séparation administrative séduit ce député attentif à la question sociale et qui continue de militer en faveur du suffrage universel pur et simple. Membre de la Loge La Parfaite intelligence et l’Étoile réunies (1887), président d’honneur de l’Association libérale progressiste de l’arrondissement de Liège (1914), le bourgmestre de Warsage est parmi les premiers mandataires de Wallonie à assister, impuissant, à l’invasion de l’armée allemande en août 1914. En raison de ses tentatives pour calmer l’ardeur incendiaire de l’envahisseur et ses massacres à l’égard des populations civiles, il est arrêté et, miraculeusement, il échappe à l’exécution qui a été ordonnée contre lui. Réfugié aux Pays-Bas distants de quelques kilomètres à peine, il s’éteint à La Haye en novembre 1915 sans descendance, mettant ainsi un terme à la dynastie des Fléchet qui occupait la tête de Warsage depuis plus d’un siècle.
 

De son vivant, Ferdinand Fléchet a assisté à l’inauguration de la fontaine de la place du Centenaire, honorant les quatre générations de la dynastie familiale. Le dimanche 7 juin 1908, la fête bat son plein à Warsage : de très nombreuses personnalités liégeoises – surtout libérales et progressistes – ont répondu à l’invitation du comité organisateur et la population se masse pour entendre tant les discours que les interprétations musicales de plusieurs sociétés. Les artistes sont aussi présents. En 1908, Joseph Rulot (1853-1919), l’auteur de son buste, était un sculpteur particulièrement distingué et renommé, qui partageait avec Fléchet une réelle sensibilité wallonne. Sculpteur et statuaire, formé à l’Académie des Beaux-Arts de Liège (1871-1881), Rulot y remporte plusieurs prix et, en 1904, est nommé professeur de sculpture à l’Académie en remplacement de Prosper Drion. Auteur de plusieurs articles dans la revue Wallonia, membre du comité d’organisation du Congrès wallon de 1905, membre du bureau de la deuxième section consacrée aux arts et au sentiment wallon, Joseph Rulot présente un rapport très documenté sur le sentiment wallon en sculpture. Il était aussi membre du Comité exécutif de la Ligue wallonne de Liège (décembre 1907-1914, 1918-1919). Artiste scrupuleux et tourmenté, Rulot signe plusieurs bustes et reliefs funéraires et commémoratifs de qualité, mais son œuvre globale pâtit de son obstination à vouloir réaliser « un monument parfait » en l’honneur de Nicolas Defrecheux, que l’artiste oriente progressivement en un hommage à l’âme wallonne, projet qui ne verra jamais le jour. 
 

La contribution de Rulot à la fontaine de Warsage se limite au buste de Ferdinand Fléchet. Celui-ci est posé dans une des quatre niches imaginées par le maître d’œuvre principal du monument, à savoir Paul Tombeur. Architecte liégeois réputé, il a contribué à l’aménagement de la ville de Liège au tournant des XIXe et XXe siècles. Membre du Comité de rectification de l’Ourthe, rénovateur de l’intérieur de « La Populaire », il est l’un des architectes, avec Paul Jaspar notamment, de la reconstitution du « Vieux Liège » lors de l’Exposition universelle de Liège en 1905. Plusieurs villas de la « périphérie » liégeoise portent sa signature, notamment du côté d’Esneux.
 

À Warsage, Tombeur déploie tout son savoir-faire et offre un monument fontaine dont la partie supérieure n’est pas sans évoquer un perron liégeois. Cette colonne en marbre de l’Eiffel est surmontée d’une pomme de pin et repose sur un socle quadrilobé ; comme il s’agit à l’origine d’une fontaine, une tête de lion rugissant apparaît sur le socle soutenant chaque buste, pour approvisionner en eau un bassin inférieur individuel en pierre du pays de forme circulaire. Le soubassement de la fontaine est encore travaillé en forme de couronne et repose au centre d’un très grand bassin circulaire lui aussi qui encercle le monument, situé au cœur du village. Parmi les nombreux détails de cette fontaine élaborée, on distingue un F gravé dans un pseudo claveau central au-dessus de chaque buste, et le nom de chaque bourgmestre gravé dans la pierre, sous le buste, ainsi que les dates de son maïorat.

Sources

Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse, dont La Meuse, 9 juin 1908
Paul DELFORGE, Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, Institut Destrée, 2001, t. III, p. 1449
La Wallonie. Le Pays et les Hommes. Lettres - arts - culture, t. III, p. 359
Serge ALEXANDRE, Joseph Rulot et Jules Brouns. Deux Sculpteurs à Herstal, dans Art & Fact. Revue des Historiens d'Art, des Archéologues, des Musicologues et des Orientalistes de l'Université de l'Etat à Liège, (1993), vol. 12, p. 124-148
Fabienne MASSON-RUSINOWSKI, dans Jacques VAN LENNEP (dir.), La sculpture belge au 19e siècle, catalogue, t. 2, Artistes et Œuvres, Bruxelles, CGER, 1990, p. 544-546
Joseph TORDOIR, Des libéraux de pierre et de bronze. 60 monuments érigés à Bruxelles et en Wallonie, Bruxelles, Centre Jean Gol, 2014, p. 149-150

 

Fontaine Fléchet (Warsage)

Place du Centenaire
4608 Warsage

carte

Paul Delforge