Dinant

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5500

Anciennes forges Amand

Rue du Fourneau 7, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 27 mai 1982

À l’extrême fin du 18e siècle, sous le régime français, le maître de forges Antoine-Joseph Amand (1749-1834) s’installe à Bouvignes. Originaire d’Ermeton-sur-Biert (Mettet), il se lance dans la métallurgie et érige un haut fourneau à l’entrée du village. Il acquiert également l’ancien couvent des sépulcrines et le transforme en maison de plaisance en 1820. En 1822, le fondateur laisse la main à son fils, Alexandre Amand, qui reprend l’institution. Fort de son succès, l’entreprise croît rapidement et la construction d’une nouvelle usine est entamée quelques années plus tard. Doté d’une machine à vapeur, ce haut fourneau provoque le développement d’une intense activité industrielle dans le village, qui atteint son apogée à la fin du 19e siècle avec l’installation d’un atelier de filature et de tissage. L’usine Amand fonctionna quant à elle près d’un siècle et employa jusqu’à une centaine d’ouvriers. Le bâtiment industriel qui abritait la machine à vapeur a été érigé en 1835. De style néoclassique, il compte deux niveaux en moellons de calcaire et pierre bleue. Au rez-de-chaussée, sur la façade latérale, on peut observer deux arcades jumelées.

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Maison traditionnelle, rue Barbier, 5

Rue Barbier 5, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 26 février 1981

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour les rues Barbier, Genard et Guiot, trois belles venelles du centre. Ces rues comptent quelques édifices affichant un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt plus classique, plutôt ordonné. La maison d’angle située au no 3 de la rue Barbier a été élevée en pierre bleue et moellons de calcaire chaulés. Le gros œuvre remonte à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle, comme l’indiquent quelques éléments de tradition gothique (cheminée du rez-de-chaussée, traces de structure en colombages à l’intérieur). La maison a été à diverses reprises remaniée au cours des 18e et 19e siècles. Cette maison, située au no 5, est une extension de la première. Plus petite, elle a été construite dans le deuxième tiers du 18e siècle avec les mêmes matériaux. Toutes deux ont bénéficié d’une mesure de classement et ont ensuite été restaurées en 1992-1993 par les architectes Houdé et Verleyen, alors en charge d’un important chantier de rénovation urbaine dans le quartier.

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Maison traditionnelle, rue Barbier, 3

Rue Barbier 3, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 26 février 1981

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour les rues Barbier, Genard et Guiot, trois belles venelles du centre. Ces rues comptent quelques édifices affichant un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. La maison d’angle situé au no 3 de la rue Barbier a été élevée en pierre bleue et moellons de calcaire chaulés. Le gros œuvre remonte à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle, comme l’indiquent quelques éléments de tradition gothique (cheminée du rez-de-chaussée, traces de structure en colombages à l’intérieur). La maison a été à diverses reprises remaniée au cours des 18e et 19e siècles. La maison voisine, située au no 5, est une extension de la première. Plus petite, elle a été construite dans le deuxième tiers du 18e siècle avec les mêmes matériaux. Toutes deux ont bénéficié d’une mesure de classement et ont ensuite été restaurées en 1992-1993 par les architectes Houdé et Verleyen, alors en charge d’un important chantier de rénovation urbaine dans le quartier.

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Maison traditionnelle, rue Genard, 12

Rue Genard 12, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 20 avril 1983

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour les rues Genard et Guiot, deux belles venelles du centre. Ces rues comptent quelques édifices affichant un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. Cette maison relie ces deux rues, entre une cour et un jardin clos de murs. Il s’agit d’une importante demeure de style traditionnel. Elle a été construite en 1637 comme l’indique la date inscrite sur un écu situé au-dessus de la porte d’entrée. On y voit également les initiales M.A.B de Michel aux Brebis, propriétaire de la maison à l’époque. Elle présente une façade de moellons de calcaire et briques chaulées, renforcée de chaînes d’angle et caractérisée par une imposante tourelle d’escalier. Celle-ci est coiffée d’une toiture pyramidale. Juste à côté se trouve une porte cochère aménagée au milieu du 18e siècle. Comme bien d’autres demeures du quartier, l’édifice a été restauré à la suite d’un grand plan de rénovation urbaine lancé conjointement en 1976 par la ville de Dinant et les autorités régionales. Cette bâtisse a été restaurée en 1993-1994 par les architectes Jaspard et Lambert.

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Maison traditionnelle, rue Guiot, 5

Rue Guiot 5, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 20 décembre 1982

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Guiot. Celle-ci compte quelques édifices affichant un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. La maison située au no 5 est une bâtisse traditionnelle de la première moitié du 17e siècle. Elle a toutefois été modifiée à plusieurs reprises par la suite. Le seuil de la porte est formé d’une pierre de remploi datée de 1737 et les fenêtres ont été refaites au 20e siècle.

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Maison traditionnelle, rue Fétis, 74

Rue Fétis 74, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 27 mai 1982

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Fétis. Celle-ci compte quelques édifices affichant un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. La maison située au no 74, à l’angle de la rue Guiot, est une belle bâtisse traditionnelle de la fin du 17e siècle. Érigée en moellons de calcaire peints, elle conserve un pignon qui, à l’origine, devait contenir des pans-de-bois, depuis lors refaits en brique. En face, les nos 71 à 81 constituent une enfilade de maisons néoclassiques de trois ou quatre niveaux. Celles-ci ont été reconstruites entre 1850 et 1855 suite à l’élargissement de la voirie mais conservent un gros œuvre du 18e siècle. Le remploi de deux portes de style classique aux nos 75 et 81 atteste de cet état de fait. Plus loin dans la rue, à hauteur du no 108, se trouve la chapelle Sainte-Marguerite. Située le long de la grand-route et entourée de rochers, il s’agit d’un petit édifice de style néoclassique érigé en briques peintes au 19e siècle. À gauche, dans la paroi rocheuse, est insérée une petite niche en calcaire, plus ancienne et ornée d’une coquille. Sur la base, on peut lire l’inscription suivante : « Passant, considérez les douleurs que j’ai souffert (sic) 1760 ».

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Maison traditionnelle, rue Fétis, 68

Rue Fétis 68, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 20 décembre 1982

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue Fétis. Celle-ci compte quelques édifices affichant un style tantôt traditionnel, plutôt sobre, tantôt classique, plutôt ordonné. La maison située au no 68, à l’angle de la rue de la Meuse, est de type traditionnel. Elle est une des plus anciennes du village et a été construite aux alentours de 1600. Le rez-de-chaussée est bâti en brique et moellons calcaires, sous un étage en pans-de-bois formé de croix de Saint-André. Le terme « pan-de-bois » doit être différencié de « colombage » avec lequel il est souvent confondu. Le colombage, venant du latin colomba signifiant poteau, indique un type d’ossature bien connu en France composé d’une suite de poteaux. Le mot pan-de-bois, plus général, est avant tout technique. Il s’agit d’un ensemble de pièces de charpente assemblées dans un même plan. Le tout est rempli de briques, de torchis, de plâtre… À partir du 17e siècle, ce type de construction est progressivement abandonné dans nos régions. Les maisons allient alors la brique et la pierre de taille. Cette maison est ainsi le témoin de la transition de l’architecture qui s’opère à cette époque. La bâtisse a par la suite été modifiée comme en témoignent la porte et les fenêtres du rez-de-chaussée, qui furent percées au 19e siècle.

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Tour Gossuin et vestiges des remparts de Bouvignes

Rue Fétis, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument et site archéologique le 15 décembre 1999

Dès le 10e siècle, la ville fait partie du comté de Namur et se trouve à quelques encablures de Dinant, qui était alors une possession liégeoise. L’endroit devient une position stratégique et est fortifié à partir du 11e siècle avec l’édification d’un château. En 1213, le comte de Namur accorde des franchises et des privilèges aux habitants : Bouvignes devient la seconde ville du comté et le siège d’un puissant baillage. Ce territoire était soumis à la juridiction d’un bailli, officier comtal investi de fonctions très étendues dans les domaines administratif, judiciaire, financier et militaire. Au 13e siècle également, on entame la construction d’un rempart qui ceinture la ville du nord au sud. La place forte est sérieusement détruite par les troupes du roi de France Henri II en 1554 puis définitivement démantelée par les troupes de Louis XIV en 1672. La ville entame un long déclin mais garde son statut de chef-lieu de baillage. Bouvignes conserve de nombreuses traces de son prestigieux passé, parmi lesquelles la tour Gossuin. Également dégagée lors des fouilles archéologiques menées depuis 1994, cette tour semi-circulaire se situe au milieu d’un îlot d’habitation. Elle est située au centre d’une courtine qui se prolonge vers le mur latéral de la maison située au no 78 de la rue Fétis. L’ensemble a été construit en plusieurs phases du 14e au 16e siècle.

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Porte Chevalier et vestiges des remparts de Bouvignes

Rue Richier, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument et site archéologique le 15 décembre 1999

Dès le 10e siècle, la ville de Bouvignes fait partie du comté de Namur et se trouve à quelques encablures de Dinant, qui était alors une possession liégeoise. L’endroit devient une position stratégique et est fortifié à partir du 11e siècle avec l’édification d’un château. En 1213, le comte de Namur accorde des franchises et des privilèges aux habitants : Bouvignes devient la seconde ville du comté et le siège d’un puissant baillage. Ce territoire était soumis à la juridiction d’un bailli, officier comtal investi de fonctions très étendues dans les domaines administratif, judiciaire, financier et militaire. Au 13e siècle également, on entame la construction d’un rempart qui ceinture la ville du nord au sud. La place forte est sérieusement détruite par les troupes du roi de France Henri II en 1554 puis définitivement démantelée par les troupes de Louis XIV en 1672. La ville entame un long déclin mais garde son statut de chef-lieu de baillage. Bouvignes conserve de nombreuses traces de son prestigieux passé, parmi lesquelles la porte Chevalier. Elle se situe au centre d’une zone archéologique fouillée à partir de 1994 et conservant d’intéressants vestiges du front nord des remparts médiévaux. Cette porte était autrefois une des deux entrées nord de l’enceinte, rappelée par un court pan de muraille du 15e siècle montant vers la tour de Crèvecœur et conservé sur 8 m de longueur. Cette tour est surmontée du parapet de l’ancien chemin de ronde et conserve un morceau de la courtine datée de 1505.

 

 

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Maison traditionnelle, rue des Potiers, 12

Rue des Potiers 12, 5500 Bouvignes, Belgique

Classement comme monument le 20 avril 1982

Le village de Bouvignes abrite de nombreuses maisons de caractère, dans un style très homogène. Invitant à la flânerie, les ruelles historiques de la localité sont bordées de maisons remarquables, comme cela est le cas pour la rue des Potiers. Située dans une propriété clôturée de murs, la maison située au no 12 est implantée perpendiculairement à la ruelle en pente. Il s’agit d’une importante habitation chaulée, en brique et pierre bleue, datant de la première moitié du 18e siècle, plus précisément d’avant 1738. Elle a été érigée sur un rez-de-chaussée-cave plus ancien. La porte d’entrée date pour sa part du 19e siècle ; elle a été percée dans le mur de clôture et donne accès à un passage couvert et à un escalier menant à l’étage. À ce niveau se trouve une seconde porte d’entrée, plus ancienne et entourée d’un linteau sculpté. Une belle façade a été préservée côté jardin et affiche quelques ancres en Y. Quatre lucarnes surmontées d’un épi décorent la toiture côté jardin. À l’arrière, contre et au-dessus du mur de clôture, se trouve une annexe construite en pans-de-bois. Un autre très bel exemple de ce type d’ossature est visible aux nos 4 et 6 de cette rue.

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