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7850
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Monuments funéraires de la chapelle des Capucins à Enghien

Parmi les membres de la prestigieuse famille d’Arenberg inhumés dans la chapelle des Capucins d’Enghien figurent deux personnages liés à l’histoire impériale. 

Le prince Louis d’Arenberg fut membre du Sénat de Paris en 1806 et fait comte d’Empire par Napoléon en 1808. 

Le duc Prosper-Louis d’Arenberg épousa, quant à lui, la nièce de l’impératrice Joséphine, Stéphanie Tascher de la Pagerie, en premières noces. Il fut colonel du 27e chasseurs à cheval entre 1808 et 1811.

 

Rue des Capucins 
7850 Enghien

carte

Frédéric MARCHESANI, 2014

G. Focant SPW

Église Saint-Martin de Marcq et ses orgues

L’église Saint-Martin de Marcq est un édifice de style gothique surmonté d’une tour romane du XIe siècle. Construite au milieu du XVIe siècle, l’église est composée d’une nef, de deux collatéraux prolongés de part et d’autre de la tour et de deux chapelles transversales saillantes. La présence de ces dernières donne l’illusion de l’existence d’un transept. Le chœur plus tardif est construit au début du XVIIIe siècle et comprend un chevet semi-hexagonal. Le voûtement en briques sur croisées d’ogives de la nef et du chœur date de la même période. 

L’église est restaurée dans la seconde moitié du XIXe siècle, époque durant laquelle une entrée axiale néoromane est ajoutée. Le clocher de la tour romane a été restauré (2007) au cours d’une campagne visant la consolidation de la charpente, ainsi que la réparation de la toiture. 

Parmi le mobilier de l’église, on remarquera entre autres les boiseries de parement du chœur, la chaire de vérité ainsi que l’orgue datés tout deux du XVIIIe siècle. Ce dernier, construit en 1772, est l’œuvre du Gantois Pierre I Van Peteghem, fondateur d’une des plus importantes dynasties de facteurs d’orgues de Flandre. Il s’agit de son œuvre la mieux conservée en Wallonie, du moins dans son état originel. Le buffet domine la tribune de style Renaissance au moyen d’un soubassement élargi et dispose d’un positif – ou second ensemble de tuyaux – factice, laissant supposer à tort l’existence de deux niveaux sonores pour cet instrument. 

L’orgue ne dispose que d’un seul clavier et est dépourvu de pédalier. Une tourelle centrale surmontée d’une statue équestre de saint Martin, patron de l’église agrémente l’orgue.  L’ensemble de l’ornementation, à l’exception de certains éléments, adopte le style Rocaille.

Rue du Village 42

7850 Enghien (Marq)

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Classée comme monument le 1er juin 1945
Patrimoine exceptionnel de Wallonie (orgues)

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant SPW

Église Saint-Nicolas d'Enghien

L’église Saint-Nicolas d’Enghien est un édifice de style gothique des XIVe et XVIe siècles. Sur l’emplacement d’un oratoire primitif mentionné dès le  XIIe siècle, on construit de 1328 à la fin du XIVe siècle, un édifice placé sous le patronat de saint Nicolas. Au cours du XVe siècle, le transept, la tour, la nef et ses collatéraux ainsi que l’élévation du chœur sont reconstruits. L’église est alors entièrement couverte par des voûtements à croisées d’ogives. Durant le XVIIe siècle et à la demande de la duchesse Anne de Croÿ, le bras sud du transept est aménagé en chapelle de style Renaissance dédiée à Notre-Dame du Rosaire. Le XVIIIe siècle voit le remaniement en style néogothique de la tour (architecte J. Dumont) et de la façade occidentale (architectes Verhaegen et Nève). 

De plan en croix latine irrégulière, l’église est composée d’une nef, de collatéraux, d’un transept saillant, d’un chœur, d’annexes et d’une tour de croisée. La nef de quatre travées est flanquée de trois collatéraux (un au nord et deux au sud). C’est sur le second collatéral sud que se greffent les chapelles Sainte-Anne et des Fonts. Le collatéral nord est ouvert d’un porche gothique brabançon construit entre 1444 et 1459 par Jehan Inglebin. Le chœur à trois travées est terminé par un chevet à cinq pans. Au sud-est, il est greffé d’une troisième chapelle dédiée à Notre-Dame de Messines (XVe siècle). La croisée du transept est surmontée d’une tour néogothique composée d’une superposition de deux registres d’ouïes. Ces dernières sont séparées et surmontées par deux balustrades, l’une aveugle et l’autre ouverte de trilobes. Le sommet composé d’un campanile octogonal, est flanqué de tourelles d’angles amorties en pinacles. Remarquons les vitraux, dont certains ont été réalisés au cours du XXe siècle par Max Ingrand ainsi que les fonts baptismaux et la chaire de vérité.

Grand-Place Pierre Delannoy 
7850 Enghien

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Classée comme monument le 22 août 1947

Institut du Patrimoine wallon

SPW - G. Focant 

Parc du château d'Arenberg, à Silly

Le parc du château d’Arenberg est devenu, au début du XVIIe siècle, un vaste jardin d’agrément lorsqu’il fut acquis par la famille d’Arenberg. 

Deux espaces principaux structurent le parc. Le grand rectangle, divisé en cinq jardins clos à thèmes distincts, conserve notamment un magnifique pavillon chinois (XVIIe-XVIIIe siècles), unique par son décor en faux-marbre imitant la laque de Chine. 

De l’élégant pavillon des Sept Étoiles, de forme heptagonale et reposant sur sept paires de colonnes toscanes, partent quatorze allées, plantées d’essences différentes. Malmené aux XIXe et XXe siècles, le parc fait actuellement l’objet d’un vaste programme de restauration.

Avenue Elisabeth
7850 Silly (Enghien)

carte

Classé comme monument le 20 novembre 1972 et le 21 septembre 1989 
Classé comme site le 20 novembre 1972
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon