Code postal
1370

SPW - G. Focant

Ancien hôtel de Ville de Jodoigne

L’ancien hôtel de Ville, abritant actuellement des associations et services culturels, n’est pas le premier édifice de Jodoigne doté de cette fonction. Une maison commune est en effet renseignée comme étant en mauvais état dans la seconde moitié du XVIe siècle. 

L’édifice actuel de style classique, désigné communément hôtel des Libertés, date de la première moitié du XVIIIe siècle ainsi que l’indiquent deux millésimes de 1733 et 1734. Il est dû, tout comme le château de la Comté ou château Pastur, situé rue du Château, à une commande du comte de Romrée à l’architecte Verreucken, suite à l’incendie de la Grand-Place survenu en 1710. 

Revêtu en façade, à la manière de nombreux édifices locaux, de pierre de Gobertange, l’ancien hôtel de Ville est accessible par un perron central à garde-corps en fer forgé. Sa façade principale dispose de deux niveaux de cinq travées, clairement différenciés par un traitement particulier des surfaces tantôt en bossage, tantôt en petit appareil. Un fronton triangulaire à oculus ovale se détache de la haute toiture. 

L’édifice bénéficia d’une restauration menée par J. Clément dans l’entre-deux guerres.

Grand-Place, 1
1370 Jodoigne

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Classé comme monument le 26 novembre 1973

Institut du Patrimoine wallon

Guy Focant (SPW)

Chapelle Notre-Dame du Marché

Repérable grâce à sa tour coiffée d’un original clocher à flèche torse datant de la première moitié du XVIIe siècle, la chapelle Notre-Dame dite également chapelle du Marché est située sur la Grand-Place, ancienne place du Marché. Édifiée intra-muros au XIVe siècle grâce à la générosité des Bourgeois et des Métiers de la ville, elle est construite dans la pierre locale de Gobertange et se compose d’une tour de quatre niveaux, d’une nef unique à deux travées et d’un chœur à abside polygonale. Un portail d’entrée, de style gothique, s’insère dans une structure ogivale surmontée d’une haute fenêtre. Passé ce portail et la tour occidentale, la jonction entre celle-ci et la nef est marquée par un arc ogival, tout comme les quatre fenêtres qui éclairent la nef ou celles, lancéolées qui ornent le chœur. Le sol est pavé d’un damier où alternent pierre de Gobertange et calcaire de Meuse. Réaménagée, modifiée et agrandie à diverses reprises – suite notamment à un incendie au XVIIe siècle - jusqu’au XVIIIe siècle, la chapelle a fait l’objet d’une restauration globale achevée en 2011.

Le mobilier se compose, entre autres, d’un maître-autel baroque dédié à Notre-Dame du Rosaire, réalisé en 1716 par Guillaume Castagne de Namur. L’autel latéral gauche est consacré à la Vierge tandis que celui de droite, consacré à sainte Rita était dédié à l’origine à saint Roch, protecteur invoqué en temps d’épidémies. La chapelle conserve enfin un monument remarquable, un cénotaphe en pierre bleue surmonté des gisants du comte Winand de Glymes et de son épouse Michelle de Yedeghem, décédés dans la seconde moitié du XVIIe siècle et représentants, avec les de l’Escaille, d’importants lignages locaux. Occupant à l’origine le chœur puis la nef, celui-ci a été replacé lors de la restauration dans l’annexe remplaçant la sacristie.

 

Chapelle Notre-Dame du Marché - Guy Focant © SPW

Grand-Place, 42
1370 Jodoigne

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Classée comme monument le 24 décembre 1958

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant SPW

Ferme de La Ramée à Jodoigne

Les bâtiments de l’ancienne abbaye de moniales cisterciennes, fondée en 1207 et transférée à Jodoigne vers 1215, datent du XVIIIe siècle. Vendus à la Révolution, ils sont largement détruits, à l’exception d’une des ailes du quartier de l’abbesse. La ferme et la grange, attenantes, remarquables constructions du XVIIIe siècle, ont également survécu. La grange, une des plus grandes du pays, offre une impressionnante vue sur une immense charpente posée sur des colonnes. L’ensemble est reconverti en centre de séminaires et de réceptions, avec une salle de théâtre.

 

Ferme de La Ramée - Guy Focant © SPW

Rue de l'Abbaye 19
1370 Jodoigne (Jauchelette)

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Classée comme monument le 27 février 1980
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant SPW

Église Saint-Médard de Jodoigne

L’église Saint-Médard est cédée, vers 1175, par les comtes de Duras aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. L’église actuelle, de style gothique, a été construite en matériaux locaux (grès et calcaire). Le chœur à chevet semi-circulaire, qui présente une élévation extérieure à deux niveaux avec des fenêtres basses en plein cintre sous une arcade murale, et le transept, qui s’ouvre sur deux absidioles, trahissent encore une influence romane. La construction s’achève au début du XIVe siècle avec les parties hautes de la nef et de la tour. Seules les voûtes des bas-côtés et des absidioles sont d’origine ; celles de la nef principale et du transept datent de 1759.

 

Église Saint-Médard de Jodoigne - Guy Focant © SPW

Rue Saint-Médard
1370 Jodoigne

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Classée comme monument le 21 décembre 1936
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon

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Les géants du Brabant wallon

Les géants font partie intégrante du folklore vivant brabançon. Ils animent les festivités d’une trentaine de localités parmi lesquelles Braine-l’Alleud, Jodoigne, Perwez, Tubize et Wavre. Le géant le plus ancien du Brabant wallon est l’Argayon de Nivelles, mentionné dès 1467. La plupart des géants apparurent cependant après la seconde Guerre mondiale et sont originaires de la campagne, alors qu’il s’agissait auparavant surtout d’un phénomène urbain. Leur parcours est souvent calqué sur celui d’une vraie personne : ils sont baptisés, ont souvent un métier et beaucoup d’entre eux se marient et ont des enfants. Les géants plus anciens sont des chefs-d’œuvre de vannerie, tandis que ceux qui ont vu la lumière du jour plus récemment sont souvent fabriqués en tubes métalliques, ce qui réduit leur poids. A côté des géants qui atteignent une taille impressionnante, se rencontrent des « petits géants » qui se portent sur les épaules et dont les jambes sont celles des porteurs : Marie Crayeux et Télésphore Blangilet, le Grand Colas et la Grande Nananne, Tave de Stimont et Fine de Siroux, François le Zouave, Marie Doudouye pour n’en citer que quelques-uns.

Dates de sortie d’après la localité

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Musée international du Carnaval et du Masque, Emilie Botteldoorn et Sabine Maüseler, mai 2013