Mons

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La ducasse de Mons et la procession du Car d’or

Dimanche de la Trinité, une semaine après la Pentecôte

Combat dit "Lumeçon"

La ducasse de Mons, également appelée Doudou par les Montois, est jalonnée par deux manifestations majeures : la sortie du Car d’or dans une procession et le Lumeçon. La ducasse commence le samedi, en la collégiale Sainte-Waudru, avec la descente de la Chasse de la sainte. Epouse de Madelgaire – toujours honoré à Soignies sous le nom de Vincent – et mère de quatre enfants, Waudru se sépare de son mari afin que chacun puisse mener une vie religieuse. Ayant vécu au VIIe siècle, elle est considérée comme la fondatrice de la ville.

La procession en l’honneur de la sainte remonte au moins au XIIIe siècle, tandis que le Lumeçon – le combat de saint Georges contre le Dragon – est joué dans la procession à partir du début du XVIe siècle. Le samedi soir, après la descente de la châsse lourde de 350 kilos, celle-ci est confiée à la garde du bourgmestre. Dès que celui-ci a prononcé sa promesse : « Nous acceptons volontiers la garde du corps saint de Madame sainte Waudru, et, depuis qu’il sera hors de cette église jusqu’à rentré y sera, nous ferons notre loyal pouvoir de l’aider et garder, sans coût ni frais, pour qu’il ne coure aucun danger ni péril en cette ville. », tous entonnent la célèbre musique du Doudou. Le lendemain, les reliques seront exposées sur le Car d’or, l’élément le plus traditionnel de la procession du dimanche. Celle-ci prend son départ à 10 heures et consiste en une cinquantaine de groupes colorés, en costumes d'époque, représentant les métiers, les confréries et les paroisses de la ville et, évidemment, la famille de la sainte et les personnages liés à sa vie. Les acteurs du Lumeçon font partie du groupe du magistrat. La remontée de la rampe Sainte-Waudru vers 12 heures est un des moments forts de la ducasse. La foule aide les chevaux à la remontée du Car d’Or qui pèse deux tonnes. Vers 12 heures 25, tous les acteurs du Lumeçon se mettent en route. Ils sont attendus sur la Grand’ Place par une foule immense. Au son du Doudou, commence alors le combat de saint Georges, aidé par douze Chinchins (Petits Chevaux), contre le Dragon, une bête impressionnante d’une longueur de 9,30 mètres. D’autres personnages participent à ce combat qui suit une chorégraphié bien précise : entre autres, les Hommes de feuille, les Diables qui se battent avec les Chinchins, ainsi que les Hommes blancs, porteurs du Dragon. L’ambiance du combat est unique. Les spectateurs essaient d’attraper un crin de la queue du Dragon qui est ensuite porté en bracelet comme porte-bonheur. Finalement, le bien remporte la victoire sur le mal : saint Georges tue le Dragon de trois coups de pistolets… Après le combat, la fête continue partout en ville. Le lundi et le mardi, diverses manifestations (concerts, braderie, jeux, etc.) sont proposées au public.

Ducasse de Mons : Car d'or.

 

Ducasse de Mons : Procession

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ducasse de Mons et procession du Car d’or
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La ducasse de Messines

Dimanche le plus proche du 25 mars

Ducasse de Messine

Le quartier de Messines, à Mons, accueille une des plus anciennes manifestations du genre en Hainaut. Sa ducasse trouverait ses origines dans un pèlerinage en l’honneur de la Vierge, attesté depuis 1620 par les archives. Celui-ci s’est déplacé tant dans le temps (du 2 juillet au 25 mars, puis au dimanche le plus proche de cette date) que dans l’espace (d’une chapelle de l’église Saint-Nicolas du faubourg de Bertaimont à, actuellement, l’église des Récollets). Ce pèlerinage s’est peu à peu mué en fête populaire, caractérisée par des ventes de fleurs et de jouets artisanaux. Des pinsons en cage étaient pendus sur les façades des maisons pour égayer la fête. Aujourd’hui, sont organisés, entre autres, un marché aux fleurs, des spectacles musicaux, l’intronisation de citoyens d’honneur, une foire et la sortie des géants Batisse, Lalie, Biloute et Trinette (depuis 1989).

 

Ducasse de Messines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ducasse de Messines

L'Institut commercial des Industriels du Hainaut

Fondé le 8 mars 1899 par Henri Dutrieux et Raoul Warocqué, l’Institut commercial des Industriels du Hainaut est installé dans un imposant bâtiment réalisé par les architectes Burton et Dutrieux. Terminé en 1902, l’édifice présente un corps central octogonal terminé par un bulbe surmonté d’une statue de Mercure. Deux ailes latérales de six et sept travées se terminent par deux parties en avant-corps de trois travées chacune. L’intérieur, de style Art déco, ne manque pas d’originalité. L’atrium comporte les bustes de Raoul Warocqué et d’autres recteurs de l’Institut. En haut de l’escalier, un élégant vitrail fait office de monument aux morts. Au premier étage, la salle académique est un des plus beaux exemples de réalisation Art déco en Wallonie.

Sur proposition de François André et Paul Pastur, l’institution devient Institut supérieur de commerce de Mons le 29 octobre 1920. Actuellement, le bâtiment abrite la faculté Warocqué des sciences économiques et sociales de l’Université de Mons-Hainaut.

1911 : le premier Congrès international des Amitiés françaises

Le Monument au coq de Jemappes - Guy Focant © SPW-Patrimoine

Organisé à l’occasion de la commémoration de la bataille de Jemappes, ce Congrès se tient à Mons du 21 au 27 septembre 1911. Plus de mille personnes sont présentes et réparties en cinq sections débattant chacune de points bien précis : les marches de l’Est (situation de la langue française dans les pays où elle est minoritaire) ; la culture française (littérature) ; le flamingantisme; les aspects économiques (rapprochement franco-belge) ; enfin, les Amitiés françaises (avec le projet de création d’un journal flamand visant à convaincre les flamands de l’utilité de la langue française). Le but premier de ce Congrès reste toutefois la défense de la langue française. Le 24 septembre, autour de Jules Destrée, les congressistes se rendent à Jemappes pour inaugurer le monument commémoratif de la bataille.

1979 : la dernière Assemblée des élus wallons

Réunie pour la première fois au palais des Congrès de Bruxelles le 5 novembre 1968, l’Assemblée des élus wallons regroupe de manière officieuse les parlementaires wallons. Elle tiendra son ultime séance à Mons le 10 décembre 1979 dans la salle académique de l’Université de l’État, mais en l’absence des élus libéraux. Les parlementaires wallons prennent position en faveur d’une régionalisation effective qui se concrétisera en août suivant.

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Place Warocqué, 17, 7000 Mons
Plaque commémorative : 
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Institut commercial des Industriels du Hainaut
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L'Institut provincial d’hygiène et de bactériologie

 Fondé à l’instigation du docteur Descamps, membre du Conseil provincial du Hainaut, l’Institut d’Hygiène et de Bactériologie répondait aux besoins de son temps : la lutte contre les épidémies. Inauguré en 1911, au boulevard Sainctelette, il est le résultat du travail des architectes Symons et Dubail. Construit sur un plan en T, l’édifice comprend trois niveaux de hauteur dégressive. De tendance néo-renaissante, son style est pourtant bien éclectique et puise son inspiration tant dans l’Art nouveau que dans l’art de la Renaissance : pilastres colossaux, rythme vertical, bossages et décorations antiques.

Le hall d’entrée est le seul élément d’origine avec sa cage d’escalier à double volée en marbre beige, bordé d’une balustrade de fer battu. Pour le reste, rien ne subsiste de la structure du bâtiment dans lequel l’actuel Institut provincial d’Hygiène et de Bactériologie poursuit ses activités.

 

1913 : l’Assemblée wallonne

L’Assemblée wallonne qui se tient à Mons le 16 mars 1913 constitue sans aucun doute une étape primordiale dans la construction d’une identité wallonne. C’est en effet lors de cette réunion que l’Assemblée s’est définitivement prononcée sur l’adoption d’un drapeau wallon. Déjà évoquée lors du Congrès de 1905, la question avait été relancée en 1907 par la revue liégeoise Le Réveil wallon, qui proposait l’emblème du coq. L’inauguration du monument de Jemappes en 1911 et le discours qu’y prononça Jules Destrée avaient conforté les membres de l’Assemblée wallonne dans cette idée.

Lors de la réunion du 16 mars 1913, Richard Dupierreux présente un rapport, qui lui avait été demandé lors de l’assemblée de juillet 1912. Il y justifie la nécessité de choisir des emblèmes pour la Wallonie et déclare « qu’un drapeau, un chant et une fête wallonne affirmeront l’unité régionale ».

Il parvint à convaincre ainsi les membres de l’Assemblée qui opteront pour un drapeau wallon sur lequel figure un coq rouge sur fond jaune. Le choix définitif se fera à Ixelles le 20 avril 1913 à l’occasion de la troisième réunion de l’Assemblée wallonne. L’Assemblée confie alors à l’artiste Pierre Paulus la tâche de dessiner le coq qui figurera sur l’emblème wallon. C’est en juillet 1998 seulement que le Parlement wallon, à l’initiative de son ancien président Willy Burgeon, adoptera un décret faisant du coq de Paulus l’emblème officiel de la Région, ce qu’il était déjà depuis 1975 pour la Communauté française. 

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Adresse : 
Boulevard Sainctelette, 55, 7000 Mons
Plaque commémorative : 
Titre alternatif : 
Institut provincial d’hygiène et de bactériologie
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