Code postal
1400

J. Massaux © SPW Patrimoine © IPW

Couvent des Récollets et cimetière Saint-Pierre de Nivelles

Fondé vers 1232 par les Frères Mineurs de Cologne et repris par les Récollets en 1598, le couvent a été reconstruit à partir de 1524 en commençant par l’église dédiée aux saints Jean et Nicolas. Les bâtiments conventuels datent de 1586 et ont été agrandis et embellis vers 1740-1750. L’ensemble est déclaré bien national sous le régime français et vendu en 1797. Il sert d’hôpital militaire en 1815. Il accueille notamment des soldats blessés à Waterloo. 

Une pierre commémorative a été encastrée dans la façade. Elle porte l’inscription : « 1815. Hôpital pour les militaires français » et est décorée de trois bandes bleu-blanc-rouge, couleurs françaises mais aussi nivelloises. Cette plaque a été apposée en même temps que deux autres en 1969 pour le bicentenaire de la naissance de Napoléon ; elles rappellent quelques souvenirs du régime français à Nivelles. La seconde se trouve sur la façade du musée communal et la troisième sur le mur du cimetière Saint-Pierre. On y trouve les mêmes couleurs et un énoncé des soldats décédés dans l’hôpital des Récollets : « 1815. † Français – 104 / † Prussiens – 13 / † Anglais – 8 / † Hollando-Belges – 4 ». Il n’y a toutefois qu’une trace de sépultures de soldats tués à la bataille de Waterloo dans ce cimetière. 

Le couvent des Récollets devient ensuite une école en 1818. Les bâtiments ont été fortement endommagés par un bombardement en 1940 et restaurés dans les années 1960.

 

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Frédéric MARCHESANI, 2014

SPW - G. Focant

Ancien hôtel du Baron Taye

Édifié sur un plan presque en L, cet ensemble comprend divers bâtiments des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles qui forment l’ancien hôtel du baron Taye de Wemmel, famille noble de la région dont plusieurs membres furent bourgmestres de Bruxelles aux XVIe et XVIIe siècles. 

L’édifice présente une large façade uniformisée, rythmée de fenêtres à linteau droit dont certaines pourvues de chaînages. Une porte Louis XV en pierre bleue et une tourelle carrée en briques complètent l’harmonie du bâtiment. L’hôtel abrite actuellement le siège de l’Intercommunale du Brabant wallon (IBW), qui s’est installée dans l’ancienne remise à voitures, entièrement rénovée en 2000.

1949 : la Bibliothèque nationale de Wallonie

La volonté de créer une bibliothèque à caractère wallon s’est manifestée à plusieurs reprises au cours du XXe siècle. La Société liégeoise de Littérature wallonne possédait déjà une bibliothèque de ce type, mais celle-ci n’avait pas de relation avec le Mouvement wallon. À l’initiative de Luc Javaux, une bibliothèque vit le jour à Namur en 1934 : cette "bibliothèque publique de Wallonie", abritée par la bibliothèque communale, disparut avec la Seconde Guerre mondiale. Une autre bibliothèque exista entre 1933 et 1935 à la Maison wallonne de Liège.

Conçue dès 1941 par le cercle "les XIII" de Nivelles et par la Fédération des cercles littéraires et dramatiques du Brabant, une "Bibliothèque nationale de Wallonie" fut inaugurée dans les locaux de l’ancienne maison communale de Thines-lez-Nivelles (entité de Nivelles) en septembre 1949. Elle proposait alors près de sept mille ouvrages. Vingt ans plus tard, le 20 septembre 1969, elle déménagea dans les locaux de l’hôtel du baron Taye, avec ses quelque vingt mille ouvrages.

Rue de la Religion, 10
1400 Nivelles

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Freddy Joris & Frédéric Marchesani, avril 2009

Musée communal de Nivelles

Tour Simone à Nivelles

L’histoire de Nivelles débute avec la fondation d’une abbaye au milieu du VIIe siècle. Au fur et à mesure de l’agrandissement du domaine et de la popularité d’un pèlerinage autour de la sépulture de sainte Gertrude, la ville prend de l’importance. Elle devient une des villes marchandes du duché de Brabant et atteint son apogée au XIIIe siècle lorsqu’une muraille de défense est érigée. Tout comme la plupart des villes du roman païs du duché de Brabant, Nivelles se trouve au sud des importantes terres brabançonnes et dès lors proches des comtés de Hainaut et de Namur. La période est aussi marquée par des luttes de pouvoir incessantes entre les abbesses de Nivelles, les ducs de Brabant et les bourgeois qui cherchent à s’émanciper de l’autorité seigneuriale. Au cours de l’Époque moderne, Nivelles est prise entre les feux des guerres de religion et des incessantes guerres européennes, bien qu’elle n’y joue aucun rôle stratégique.

De l’enceinte urbaine, percée de sept portes, défendue par trois tours et précédée d’un fossé large et profond, il ne subsiste actuellement que la tour Simone. Classée en 1950, elle est le seul témoin des fortifications élevées au XIIIe siècle. Haute de 8 m et de plan semi-circulaire, elle est édifiée en grès, pierre blanche et calcaire et percée de meurtrières. Après l’abandon progressif de Nivelles comme position stratégique, la tour devient en 1689 la salle de réunion de la gilde des arbalétriers avant d’être abandonnée à la fin du XIXe siècle ; elle a fait l’objet de deux campagnes de restauration, en 1958 et 2006. Elle abrite aujourd’hui un plan en relief de la ville en 1600 qui permet de se rendre compte de l’état des murailles à l’époque.

Rue Seutin 38
1400 Nivelles

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Clasée comme monument le 11 octobre 1950

Frédéric MARCHESANI, 2013

 J. Tordoir

Statue Louis SEUTIN

Dans le petit square situé devant la gare figure une statue représentant Louis Seutin. Né à Nivelles le 19 octobre 1793, il entame sous l’Empire des études de médecine à l’école de l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles. Rattrapé par la conscription, il est enrôlé comme chirurgien-aide-major dans les armées napoléoniennes et pratique son métier en 1813 et 1814 sous les ordres de Dominique Larrey, baron d’Empire et chirurgien en chef de la Grande Armée. Il est alors chargé de soigner les blessés de diverses batailles menées en Allemagne. Licencié du service militaire après la chute de l’Empire, il rentre en Belgique en 1814 pour y poursuivre sa carrière. L’année suivante, pendant la bataille de Waterloo, il travaille pour les forces hollando-belges dans une clinique improvisée non loin du champ de bataille. Il y détient le record d’amputation sur une journée, avec pas moins de 32 opérations du genre réalisées à partir de 11 heures du matin ! Il devient par la suite médecin en chef de l’armée belge en 1831, médecin du roi en 1834, professeur de clinique opératoire à l’université de Bruxelles, sénateur de 1853 à 1862 et est fait baron par Léopold Ier. Il décède à Bruxelles le 29 janvier 1862.

Le monument, inauguré le 21 juin 1903 par le prince Albert, est l’œuvre du sculpteur Jean-Joseph Hérain. On y trouve un buste en bronze du chirurgien portant un costume civil et une toge académique sur son épaule droite. Il est situé au sommet d’une haute stèle de pierre bleue sur laquelle se trouvent les armoiries de la ville de Nivelles et l’inscription « Au baron Seutin, chirurgien, sa ville natale ». Au pied du monument, une statue de femme lourdement drapée en bronze personnifie la Science émergeant de la nuit. Le monument contient le coeur de Seutin, légué à la ville de Nivelles par le chirurgien dans son testament.

 

Square communal Louis Seutin
Avenue de Burlet 3
1400 Nivelles

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Frédéric MARCHESANI, 2014

Photo Paul Delforge – Diffusion Institut Destrée - Sofam

Plaque Franz DEWANDELAER

Plaque commémorative en hommage à Franz Dewandelaer, réalisée à l’initiative de la section de Nivelles de Wallonie libre, 15 septembre 1968.

Les admirateurs du poète Franz Dewandelaer (1909-1952) affirment que « son œuvre est une des plus fortes et des plus pathétiques de la poésie wallonne ». Nivelles, sa ville natale, est le thème central de nombreux écrits où il utilise souvent des images fortes, parfois violentes. Ayant exercé divers métiers avant de se fixer comme employé à l’administration communale de Nivelles (1934), il s’est lancé très tôt dans l’écriture poétique, en langue française comme en langue wallonne, avant de se lancer dans la composition de pièces de théâtre, au contenu engagé dans le combat politique, dans l’écriture de sketches radiophoniques, de contes, voire de chroniques pour des journaux et revues. 

Après la Libération, il militera très activement dans le Mouvement wallon : mêlant ses convictions politiques à ses talents littéraires, il propose un hymne wallon en composant deux chœurs parlés, Bloc et Il était une fois, d’après la Lettre au roi de Jules Destrée. Puisant son inspiration dans des sources identiques à celles des surréalistes wallons, Dewandelaer compose la plupart de ses poèmes entre 1930 et 1936, mais beaucoup ne seront publiés que bien plus tard.  Mobilisé en 1939, le soldat est arrêté au soir de la Campagne des Dix-Huit Jours, et emprisonné en Bavière. Rapatrié malade en 1941, il conservera toujours des séquelles de sa captivité. Il mourra en clinique des suites lointaines de sa captivité.

En septembre 1968, dans le cadre des fêtes de Wallonie, les autorités locales de Nivelles rendent un hommage appuyé à Franz Dewandelaer, figure marquante du roman païs de Brabant. Sans conteste, cette initiative doit beaucoup à Émile Delvaille, ancien résistant, président de la section de Nivelles de Wallonie libre et conseiller communal, qui a su convaincre les échevins Vander Heggen et Hemberg. Avant qu’un mémorial soit inauguré dans le parc de la Dodaine, un cortège officiel fait halte devant le n°3 de la rue Paradis pour inaugurer une plaque apposée sur la façade de la maison natale du poète :

ICI VECUT
FRANZ DEWANDELAER
CHANTRE DE SA BELLE VILLE DE
NIVELLES. LE PLUS POETE DE
NOS POETES DIALECTAUX.
1909-1952

Au-delà de la personnalité du poète dialectal, la manifestation organisée en 1968 vise à affirmer l’appartenance du Roman pays de Brabant à la Wallonie et la défense des intérêts wallons au moment où est débattue la question de l’implantation d’une activité de pétrochimie à Feluy. En septembre 1967, le bourgmestre Jules Bary avait conféré un caractère davantage officiel à la Fête de Wallonie organisée à Nivelles depuis les années 1930. La collaboration des autorités locales avec le Comité communal des Fêtes, le Syndicat d’initiative et de tourisme et la Fédération nivelloise de Wallonie libre contribue à l’organisation d’un programme structuré et ambitieux, visant à étoffer la commémoration wallonne. Ainsi en 1968, au-delà des discours officiels, du cortège musical et d’un feu d’artifice, le spectacle offert au public le samedi soir a été préparé par Willy Chaufoureau qui met en scène des poèmes, des chansons et des saynètes tirés des œuvres de Dewandelaer. 

Sources 

Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Archives Paul Collet, 14-22, Chemise Commémoration 1969, notamment article du Peuple, 24 septembre 1969
Paul DELFORGE, Essai d’inventaire des lieux de mémoire liés au Mouvement wallon (1940-1997), dans Entre toponymie et utopie. Les lieux de la mémoire wallonne, (actes du colloque), sous la direction de Luc COURTOIS et Jean PIROTTE, Louvain-la-Neuve, Fondation Humblet, 1999, p. 285-300
Paul DELFORGE, Franz Dewandelaer, dans Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, Institut Destrée, 2000, t. I, p. 498
Georges LECOCQ, Pierre HUART, Dis, dessine-moi un monument… Nivelles. Petite histoire d’une entité au passé bien présent, Nivelles, Rif tout dju, mars 1995, p. 17
La Vie wallonne, 1952, p. 220 ; 1953, p. 118-140
Le Gaulois, n° 245, 30 août 1952, p. 6
Wallonie libre,  septembre 1968, p. 15 ; octobre 1968, p. 10.

 

Plaque Franz Dewandelaer (Nivelles)

Rue Paradis 3
1400 Nivelles

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Paul Delforge

Photo Paul Delforge – Diffusion Institut Destrée - Sofam

Mémorial Franz DEWANDELAER

Mémorial Franz Dewandelaer ; 22 septembre 1968.
Réalisé par Georges Aglane ( ?).

Espace public destiné à la rencontre et au loisir du plus grand nombre, le parc de la Dodaine, créé au début du XIXe siècle par le premier maire de la municipalité, offre de nombreuses possibilités de mise en évidence « d’un panthéon nivellois », soit par des statues, soit par des plaques mémorielles inaugurées à diverses époques. C’est ainsi qu’un carré est dédicacé à plusieurs plaques commémoratives d’illustres habitants de la cité : s’y retrouvent, dans un espace aéré, les Wallons Paul Collet, Albert du Bois et Franz Dewandelaer. Sur une pelouse, devant un buisson de charme, à quelques centimètres du sol, la plaque est ainsi mise en évidence et visible par tous.

Les admirateurs du poète Franz Dewandelaer (1909-1952) affirment que « son œuvre est une des plus fortes et des plus pathétiques de la poésie wallonne ». Nivelles, sa ville natale, est le thème central de nombreux écrits où il utilise souvent des images fortes, parfois violentes. Ayant exercé divers métiers avant de se fixer comme employé à l’administration communale de Nivelles (1934), il s’est lancé très tôt dans l’écriture poétique, en langue française comme en langue wallonne, avant de se lancer dans la composition de pièces de théâtre, au contenu engagé dans le combat politique, dans l’écriture de sketches radiophoniques, de contes, voire de chroniques pour des journaux et revues. 

Après la Libération, il militera très activement dans le Mouvement wallon : mêlant ses convictions politiques à ses talents littéraires, il propose un hymne wallon en composant deux chœurs parlés, Bloc et Il était une fois, d’après la Lettre au roi de Jules Destrée. Puisant son inspiration dans des sources identiques à celles des surréalistes wallons, Dewandelaer compose la plupart de ses poèmes entre 1930 et 1936, mais beaucoup ne seront publiés que bien plus tard.  Mobilisé en 1939, le soldat est arrêté au soir de la Campagne des Dix-Huit Jours, et emprisonné en Bavière. Rapatrié malade en 1941, il conservera toujours des séquelles de sa captivité. Il mourra en clinique des suites lointaines de sa captivité.

En septembre 1968, dans le cadre des fêtes de Wallonie, les autorités locales de Nivelles rendent un hommage appuyé à Dewandelaer. Sans conteste, cette initiative doit beaucoup à Émile Delvaille, ancien résistant, président de la section de Nivelles de Wallonie libre et conseiller communal. Le mémorial Dewandelaer semble être l’œuvre du sculpteur nivellois Georges Aglane. La phrase incrustée en lettres d’or sur une longue pierre rectangulaire est extraite de son recueil de poèmes en wallon, Bouquet tout fait :

« ‘isn’sont riquadeux sus l’banc qui tchamousse
Lezl dodaine qui doûrt intre les rojas
‘bouquet-tout fait
FRANZ DEWANDELAER
1909 – 1952 » 

Source 

Paul DELFORGE, Essai d’inventaire des lieux de mémoire liés au Mouvement wallon (1940-1997), dans Entre toponymie et utopie. Les lieux de la mémoire wallonne, (actes du colloque), sous la direction de Luc COURTOIS et Jean PIROTTE, Louvain-la-Neuve, Fondation Humblet, 1999, p. 285-300
Paul DELFORGE, Franz Dewandelaer, dans Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, Institut Destrée, 2000, t. I, p. 498
Georges LECOCQ, Pierre HUART, Dis, dessine-moi un monument… Nivelles. Petite histoire d’une entité au passé bien présent, Nivelles, Rif tout dju, mars 1995, p. 17
La Vie wallonne, 1952, p. 220 ; 1953, p. 118-140
Le Gaulois, n° 245, 30 août 1952, p. 6
Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Archives Paul Collet, 14-22, Chemise Commémoration 1969, notamment article du Peuple, 24 septembre 1969

 

Mémorial Franz Dewandelaer

Parc de la Dodaine
1400 Nivelles

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Paul Delforge

G. Focant SPW

Église Sainte-Gertrude de Nivelles

L’église Sainte-Gertrude est devenue une collégiale double au IXe siècle. L’édifice actuel a été reconstruit à partir de l’an mil dans le style ottonien : imposante nef accostée de deux bas-côtés, double transept à l’est et à l’ouest, vaste crypte surmontée d’un choeur, avant-corps monumental dont la physionomie actuelle ne date que de la fin du XIIe siècle et même du XXe siècle pour son clocheton en raison du bombardement du 14 mai 1940. Celui-ci provoqua aussi la perte d’une part importante du mobilier.

Grand Place
1400 Nivelles

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Classée comme monument le 5 mars 1936
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon

© OTN

Le Tour Sainte-Gertrude de Nivelles

Gertrude, fille de Pépin l’Ancien, fonda, avec sa mère, une abbaye à Nivelles. Une épidémie de peste fut à l’origine de la tradition du Grand Tour, mentionné pour la première fois en 1276. Chaque année, des milliers de pèlerins empruntent le chemin de la procession en l’honneur de sainte Gertrude ; la châsse originelle fut fortement endommagée lors du bombardement de Nivelles en 1940 et, de ce fait, a été remplacée par une châsse contemporaine. Elle est promenée sur un « char de triomphe » datant du XVe siècle et tiré par des chevaux. 

Le Tour part de la collégiale à 6 heures 30 du matin et rentre en ville vers midi. L’après-midi, les festivités se poursuivent par une procession historique qui intègre les autres reliques de la collégiale ainsi que les géants processionnels de la ville comme le célèbre Argayon qui, à l’origine, représentait le Goliath de la Bible.

Tour Sainte-Gertrude de Nivelles  © Photos OTN

Dimanche suivant le 29 septembre

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Musée international du Carnaval et du Masque, Emilie Botteldoorn et Sabine Maüseler, mai 2013

© OTN

Le carnaval de Nivelles

Carnaval de Nivelles  © Photos OTN

Avec environ 700 Gilles, Paysannes, Arlequins et Pierrots qui offrent des oranges à la foule joyeuse, le carnaval de Nivelles est le plus important du Brabant wallon. Après les soumonces générales deux semaines auparavant, le samedi du carnaval est uniquement dédiée aux enfants. Le dimanche est le jour de la cavalcade. Le matin a lieu le traditionnel ramassage des Gilles et des Fantaisies. La cavalcade part vers 14h de la gare de l’Est et réunit un nombre impressionnant de groupes folkloriques et de chars. Vers 15 h, le cortège des Gilles se joint à eux. En soirée, les réjouissances continuent par les rondeaux des Gilles et des Fantaisies. Le moment fort du lundi est le « carnaval aclot » en soirée avec un cortège et un rondeau qui sont accompagnés d’effets pyrotechniques, culminant avec le brûlage de bosses des Gilles et Fantaisies. Mardi, le Raclôt clôture le carnaval.

 

 

Carnaval de Nivelles  © Photos OTN

 

Principalement le samedi, dimanche, lundi et mardi qui suivent les Jours gras

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Musée international du Carnaval et du Masque, Emilie Botteldoorn et Sabine Maüseler, mai 2013

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Les géants du Brabant wallon

Les géants font partie intégrante du folklore vivant brabançon. Ils animent les festivités d’une trentaine de localités parmi lesquelles Braine-l’Alleud, Jodoigne, Perwez, Tubize et Wavre. Le géant le plus ancien du Brabant wallon est l’Argayon de Nivelles, mentionné dès 1467. La plupart des géants apparurent cependant après la seconde Guerre mondiale et sont originaires de la campagne, alors qu’il s’agissait auparavant surtout d’un phénomène urbain. Leur parcours est souvent calqué sur celui d’une vraie personne : ils sont baptisés, ont souvent un métier et beaucoup d’entre eux se marient et ont des enfants. Les géants plus anciens sont des chefs-d’œuvre de vannerie, tandis que ceux qui ont vu la lumière du jour plus récemment sont souvent fabriqués en tubes métalliques, ce qui réduit leur poids. A côté des géants qui atteignent une taille impressionnante, se rencontrent des « petits géants » qui se portent sur les épaules et dont les jambes sont celles des porteurs : Marie Crayeux et Télésphore Blangilet, le Grand Colas et la Grande Nananne, Tave de Stimont et Fine de Siroux, François le Zouave, Marie Doudouye pour n’en citer que quelques-uns.

Dates de sortie d’après la localité

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Musée international du Carnaval et du Masque, Emilie Botteldoorn et Sabine Maüseler, mai 2013