Tournai

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7500

Immeuble, quai Sakharov, 6

Quai Sakharov 6, 7500 Tournai (Belgique)

Classé comme monument le 2 juillet 1981

Cette élégante façade, datée de 1727, compte cinq travées de deux niveaux soulignés par d’épais cordons continus. Elle alterne la pierre, pour les encadrements des percements, et la brique recouverte d’un enduit blanc, pour les trumeaux et entablements.

La travée centrale, mise en évidence par les pilastres à refends continus, forme un frontispice. Ce dernier est percé d’une porte et d’une porte-fenêtre à clé et balcon en ferronnerie. Il est couronné d’un fronton triangulaire à tympan stuqué. Reposant sur un soubassement appareillé, le rez-de-chaussée est éclairé de quatre baies à encadrement appareillé à crossettes. L’étage est percé de baies à la typologie identique. L’immeuble en double corps est surmonté d’une toiture en bâtière de tuiles percée de deux lucarnes cintrées.

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Ancien Hospice de la Vieillesse

Rue Sainte-Catherine 32, 7500 Tournai (Belgique)

Classé comme monument le 19 septembre 1985

Cette longue façade abritait l’hôpital de le Plancque, institution hospitalière vouée à saint Jean-Baptiste, fondée en 1483 et portant le nom de son créateur,  Jacques de le Plancque. L’institution relève ensuite de l’administration des Hospices civils, fusionne vers 1796 avec l’hôpital de Marvis et devient l’Hospice de la Vieillesse. L’édifice abrite aujourd’hui l’Institut provincial d’Études supérieures (IPES). Les bâtiments anciens de type tournaisien (datés de 1680) ont disparu, à l’exception de l’aile nord, et ont été remplacés entre 1840 et 1878 en style néoclassique par Bruno Renard. L’ancien Hospice de la Vieillesse compte également, outre ces quatre ailes formant un quadrilatère, une chapelle.

L’aile à rue est constituée de deux niveaux de vingt-sept travées séparés par un épais cordon mouluré prolongeant les seuils des baies cintrées. Elle est formée de pavillons d’angle et d’un frontispice central, rythmés d’épais bossages harpés. Le frontispice, entièrement appareillé, est percé d’un haut portail et est inscrit dans un encadrement à bossages et crossettes. Les trois baies de l’étage sont surmontées d’un fronton triangulaire percé d’un oculus. La toiture en bâtière et croupes est ouverte de six lucarnes.

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Place Saint-Pierre

Place Saint-Pierre, 7500 Tournai (Belgique)

Classée comme ensemble architectural et certains immeubles comme monuments le 18 mars 1993 (avec zone de protection)

La place Saint-Pierre date du second tiers du XIXe siècle. Elle est bordée d’un ensemble d’habitations néoclassiques à façades enduites. Cet espace public doit son nom à sa situation. Il a en effet été dégagé suite à la destruction de l’église Saint-Pierre et de quelques maisons voisines en 1821. Ces démolissions visaient à inverser la densification urbaine, à assainir le quartier et à permettre la création d’un espace à vocation commerciale. Les aménagements de la place sont entrepris dès 1850. Ceux-ci s’attellent à donner aux multiples bâtiments de la place un visage néoclassique simple et unifié grâce à la pose d’enduits clairs, de baies de hauteur dégressive, d’arcs en plein cintre, de cordons-larmiers soulignant l’horizontalité, etc.

En 1990, la place a été le lieu de fouilles archéologiques qui ont permis d’identifier les vestiges de l’église du même nom. Suite à ces excavations, l’aménagement du sol de la place a été revu afin de réintégrer cette église dans le paysage urbain par le jeu des matériaux qui en dessinent le plan.

 

Place Saint-Pierre © IPW

 

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Place Saint-Pierre © IPW
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Hôtel Crombez

Rue Saint-Piat 3, 7500 Tournai (Belgique)

Classé comme monument le 19 août 1992

Cet ancien hôtel particulier a été construit en 1756. Sa façade classique, en briques badigeonnées et pierre, comporte six travées de deux niveaux. La travée principale est percée d’un portail en anse de panier inscrit dans un encadrement rectangulaire découpé en gorge. Deux consoles en volutes sculptées supportent un balcon dont la grille en fer forgé lui est postérieure. Répondant à la disposition du rez-de-chaussée, cette travée est percée au premier étage d’une porte, cantonnée de deux pilastres. Le tout est couronné d’un fronton triangulaire sans ornementation. La façade comporte deux cordons-larmiers qui marquent les étages et soulignent l’horizontalité de l’édifice. Les baies sont caractérisées par des linteaux échancrés et des montants appareillés. La toiture à la Mansard est percée de cinq lucarnes à fronton courbe.

La cour intérieure est bordée de façades de type tournaisien (alternance de briques et calcaire de Tournai) masquées sous un épais enduit du XIXe siècle. Elles sont percées de portes-fenêtres cintrées à tympan aveugle et encadrement mouluré, de fenêtres bombées et de quatre baies postiches. La façade nord-est s’élève sur trois niveaux et est flanquée de pilastres à bossages. Le portail est caractérisé par un arc surbaissé.

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Immeuble, rue Saint-Martin, 60

Rue Saint-Martin 60, 7500 Tournai (Belgique)

Classé comme monument le 29 juillet 1988

Cette maison fait partie d’un alignement remarquable de maisons caractéristiques de l’architecture louisquatorzienne. Elle a été, comme ses voisines (nos 44-50 et 56-58), construite en 1714 en réponse à la prise de la ville par Louis XIV en 1667. Ce dernier, désireux de l’embellir et de la moderniser, impose un règlement urbanistique. Selon ces règles, les nouvelles constructions devront être édifiées en briques et pierre de Tournai (encadrement des baies et soubassement), les fenêtres libérées des croisées et enfin, les toitures situées parallèlement à la rue. Cette dernière règle a pour but de minimiser la propagation d’un incendie de maison en maison par les greniers.

La façade enduite de blanc comprend deux niveaux de six travées. Elle est percée d’une porte à emmarchement et imposte ainsi que de hautes baies à encadrement en pierre. La verticalité de la façade est soulignée par les montants continus des fenêtres, tandis que la division des étages est marquée par un cordon-larmier. L’édifice est surmonté d’une toiture en bâtière d’ardoises sur corniche profilée à mutules et denticules, éclairée de trois lucarnes à croupe.

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Immeuble, rue Saint-Martin, 58

Rue Saint-Martin 58, 7500 Tournai (Belgique)

Classé comme monument le 29 juillet 1988

Cette maison fait partie d’un alignement remarquable de maisons caractéristiques de l’architecture louisquatorzienne. Elle a été, comme ses voisines (nos 44-50 et 56-58), construite en 1714 en réponse à la prise de la ville par Louis XIV en 1667. Ce dernier, désireux de l’embellir et de la moderniser, impose un règlement urbanistique. Selon ces règles, les nouvelles constructions devront être édifiées en briques et pierre de Tournai (encadrement des baies et soubassement), les fenêtres libérées des croisées et enfin, les toitures situées parallèlement à la rue. Cette dernière règle a pour but de minimiser la propagation d’un incendie de maison en maison par les greniers.

La façade badigeonnée de rouge comprend deux niveaux de quatre travées. Elle est percée d’une porte à emmarchement et imposte ainsi que de hautes baies à encadrement en pierre. La verticalité de la façade est soulignée par les montants continus des fenêtres, tandis que la division des étages est marquée par un cordon-larmier. L’édifice est surmonté d’une toiture en bâtière d’ardoises sur corniche et éclairée de deux lucarnes à croupe.

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Immeuble, rue Saint-Martin, 56

Rue Saint-Martin 56, 7500 Tournai (Belgique)

Classé comme monument le 29 juillet 1988

Cette maison fait partie d’un alignement remarquable de maisons caractéristiques de l’architecture louisquatorzienne. Elle a été, comme ses voisines (nos 44-50 et 56-58), construite en 1714 en réponse à la prise de la ville par Louis XIV en 1667. Ce dernier, désireux de l’embellir et de la moderniser, impose un règlement urbanistique. Selon ces règles, les nouvelles constructions devront être édifiées en briques et pierre de Tournai (encadrement des baies et soubassement), les fenêtres libérées des croisées et enfin, les toitures situées parallèlement à la rue. Cette dernière règle a pour but de minimiser la propagation d’un incendie de maison en maison par les greniers.

La façade badigeonnée de rouge comprend deux niveaux de cinq travées. Elle est percée d’une porte à emmarchement et imposte, d’une loggia et de hautes baies à encadrement en pierre. La verticalité de la façade est soulignée par les montants continus des fenêtres, tandis que la division des étages est marquée par un cordon-larmier. L’édifice est surmonté d’une toiture en bâtière en éternit sur corniche éclairée de deux lucarnes à croupe.

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Immeuble, rue Saint-Martin, 54

Rue Saint-Martin 54, 7500 Tournai (Belgique)

Classé comme monument le 29 juillet 1988

Cette maison fait partie d’un alignement remarquable de maisons caractéristiques de l’architecture louisquatorzienne. Elle a été, comme ses voisines (nos 44-50 et 56-58), construite en 1714 en réponse à la prise de la ville par Louis XIV en 1667. Ce dernier, désireux de l’embellir et de la moderniser, impose un règlement urbanistique. Selon ces règles, les nouvelles constructions devront être édifiées en briques et pierre de Tournai (encadrement des baies et soubassement), les fenêtres libérées des croisées et enfin, les toitures situées parallèlement à la rue. Cette dernière règle a pour but de minimiser la propagation d’un incendie de maison en maison par les greniers.
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La façade badigeonnée de rouge comprend deux niveaux de quatre travées. Elle est percée d’une porte à emmarchement à imposte et de hautes baies à encadrement en pierre. La verticalité de la façade est soulignée par les montants continus des fenêtres, tandis que la division des étages est marquée par un cordon-larmier. L’édifice est surmonté d’une toiture en bâtière d’ardoises sur corniche éclairée de deux lucarnes à croupe.

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Hôtel de Ville de Tournai et le parc communal

Rue Saint-Martin 52, 7500 Tournai (Belgique)

Classés comme monument le 15 septembre 1936 et comme site (ensemble de l’hôtel de Ville et du parc communal) le 1er août 1980

L’hôtel de Ville est abrité dans l’ancien palais de l’abbaye bénédictine de Saint-Martin. Ce monastère tournaisien fondé en 1092 par Odon, écolâtre du chapitre cathédral, existera pendant sept siècles. Supprimée en 1797, l’abbaye connaît alors une période sombre où la plupart de ses bâtiments sont détruits. Le Palais abbatial, construit de 1763 à 1767 sur base des plans de Laurent-Benoît Dewez, échappera à ces destructions et sera occupé par l’administration communale dès 1809.

Le porche monumental en pierre de 1722 permet l’accès à une cour d’honneur clôturée par deux ailes en pierre. L’édifice de style Louis XVI est caractérisé par ses façades néoclassiques. Composée de pierre de Tournai enduite, la façade principale est marquée aux extrémités et au centre par des frontispices nus. Les trois travées centrales sont précédées d’un grand escalier à double volées et sont surmontées d’un fronton triangulaire orné des armes de l’abbaye. La couverture en ardoises est percée de lucarnes à oculus et est couronnée d’un attique supportant des pots-à-feu. L’hôtel de Ville a conservé des caves romanes (XIIe siècle) ainsi que des vestiges du cloître gothique de l’abbaye (dans le parc).

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Immeuble, rue Saint-Martin, 50

Rue Saint-Martin 50, 7500 Tournai (Belgique)

Classé comme monument le 29 juillet 1988

Cette habitation fait partie d’un alignement remarquable de maisons caractéristiques de l’architecture louisquatorzienne à Tournai. Elle a été, comme ses voisines (nos 44-48 et 52-58) construite en 1714 en réponse à la prise de la ville par Louis XIV en 1667. Ce dernier, désireux d’embellir la ville et de la moderniser, impose un règlement urbanistique. Selon ces règles, les nouvelles constructions devront être édifiées en briques et pierre de Tournai (encadrement des baies et soubassement), les fenêtres libérées des croisées et enfin les toitures parallèles à la rue. Cette dernière règle a pour but de minimiser la propagation du feu de maison en maison par les greniers.

Cette façade comprend deux niveaux de cinq travées. Elle est percée d’une porte à emmarchement et imposte et de hautes baies à encadrement en pierre. La verticalité de la façade est soulignée par les montants continus des fenêtres, tandis que la division des étages est marquée par un cordon-larmier. L’édifice est surmonté d’une toiture en bâtière d’ardoises sur corniche éclairée de trois lucarnes à croupe.

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