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1300

IPW

Chapelle Notre-Dame de Grimohaye

La chapelle de Grimohaye a été construite à la demande du doyen Charles Martinez en 1688. Située sur les hauteurs de Limal, cette petite chapelle est dédiée à Notre-Dame des Affligés, à un endroit où selon certains, existait déjà une dévotion mariale. 

L’édifice cantonné de six arcs-boutants à pinacle depuis le XIXe siècle a connu des transformations dans le deuxième tiers du XIXe siècle et dans le premier tiers du XXe siècle. La chapelle abrite une statue de la Vierge invoquée en cas de maladies infantiles et portée occasionnellement en procession vers l’église paroissiale.

Rue de Grimohaye
1300 Wavre (Limal)

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Classée comme monument le 26 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant-SPW

Ancienne église du prieuré et chapelle mariale, basilique Notre-Dame de Basse-Wavre

 

Ancienne église du prieuré et chapelle mariale, basilique Notre-Dame de Basse-Wavre - G. Focant © SPW

La basilique Notre-Dame est l’ancienne église du prieuré de Basse-Wavre et abrite toujours la chapelle mariale. L’édifice, de plan en croix latine, est une construction gothique. Le vaisseau est composé d’une nef centrale, d’un transept et d’un chœur gothique ainsi que d’une nef latérale baroque ajoutée en 1659. Une façade écran de ce même style est apposée sur celle d’origine, jadis surmontée d’un fronton. L’église se dégrade ensuite rapidement et est restaurée en 1709 ainsi qu’en 1720.

 

 

 

Ancienne église du prieuré et chapelle mariale, basilique Notre-Dame de Basse-Wavre - G. Focant © SPW

Il s’agit d’un sanctuaire monastique dépendant de l’abbaye d’Affligem et un lieu de pèlerinage jusqu’en 1797, date à laquelle le prieuré de Basse-Wavre est supprimé et vendu. Acquis par les fripiers de Bruxelles, l’édifice échappe à la destruction et est racheté par P. Fr. X. de Bienne. L’église ouvre à nouveau ses portes en 1803 et une paroisse est créée faisant de l’église monastique une église paroissiale. En 1999, la chapelle est élevée au rang de basilique mineure.

Rue du Calvaire 2 (à gauche)
1300 Wavre

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Classée comme monument le 08 mars 1938

Institut du Patrimoine wallon

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Ancienne école des filles de Wavre

Construit dans le troisième tiers du XIXe siècle et de style néoclassique, cet ensemble est implanté sur un terrain de 18 a, à l’angle de la rue Florimond Letroye et de l’avenue des Déportés. 

La Ville de Wavre souhaitait y faire édifier une école primaire supérieure pour filles. Les autorités locales transmettent en 1881 leur pouvoir organisateur à l’État qui y fait construire une école moyenne pour jeunes filles. 

Après la Seconde Guerre mondiale, de nouveaux bâtiments s’ajoutent sur le site qui, en 1981, devient l’athénée royal Folon. Aujourd’hui c’est la Maison des associations qui occupe les lieux.

Rue Florimond Letroye 2
1300 Wavre

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Classée comme monument le 30 mai 1989

Institut du Patrimoine wallon

Guy Focant

Hôtel de Ville de Wavre ou ancien couvent des Carmes chaussés

L’hôtel de Ville de Wavre prend aujourd’hui place dans l’ancien couvent des Carmes chaussés. Le couvent voit le jour en 1662. Il est détruit dans un incendie en 1695 et reconstruit en 1720. Les religieux carmélitains sont expulsés en 1797 par les révolutionnaires français. Vendu comme Bien national, le couvent est acquis par deux particuliers et finalement par les autorités locales en 1809.

Lors des événements de juin 1815, le couvent sert d’ambulance pour soigner les blessés. L’ancien hôtel de l’Escailles, non loin de là, est lui aussi transformé en hôpital de campagne. On y trouve notamment le célèbre chirurgien Seutin, commémoré sur une place publique à Nivelles

Les bombardements du 14 mai 1940 détruiront en grande partie le couvent. Seuls les murs principaux résistent aux bombardements et aux flammes. L’ancien couvent est restauré en complexe administratif de 1958 à 1989. Durant ses travaux, l’église et le cloître sont dotés de plusieurs niveaux et de nouveaux bâtiments sont construits.

L’église de style baroque est un édifice en briques et grès ferrugineux. La façade est ornée de vitraux figurant les anciens seigneurs de Wavre, sieur Jean et dame Alice ainsi que le Maca. Il s’agit d’une figure emblématique de la ville qui représente l’espièglerie des Wavriens. On y voit également les armes de la ville représentant des « feuilles de lac » ou nénuphars ainsi que la couronne d’or évoquant la couronne ducale des seigneurs de Wavre de 1741-1792, les ducs de Looz-Corswarem.

Place de l’Hôtel de Ville 1
1300 Wavre 

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Classé comme monument le 8 mars 1938

Institut du Patrimoine wallon

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Cure de l'église Saint-Jean-Baptiste de Wavre

Le doyenné de l’église Saint-Jean-Baptiste, appelée également « cure de Wavre », a été construit de 1743 à 1745 par l’abbaye d’Affligem. L’édifice, constitué de brique et pierre blanche de Gobertange, est percé d’une porte cochère menant à une cour pavée de pierres de la Roche (Brabant). En 1786, la cure est dotée d’une dépendance. À cette époque, elle est occupée par le curé ainsi que par deux vicaires de la paroisse. L’ensemble a été restauré en 1999. 

Le site était précédemment occupé par d’autres bâtiments. Ces derniers, construits par le prieuré de Basse-Wavre vers 1540, n’avaient pas toujours des fonctions curiales. En effet, les bâtiments ont abrité un collège d’humanités durant le XVIIe siècle.

Place de la Cure 21-23
1300 Wavre

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Classé comme monument le 12 novembre 1991

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant SPW

Église Saint-Jean-Baptiste de Wavre

L’église Saint-Jean-Baptiste est un édifice en style gothique brabançon construit dès 1470-1480 sur le plan d’une croix latine. Composée de trois nefs et d’un chœur à abside polygonale à trois pans, l’église est couverte de voûtes d’arêtes nervées dotées d’arcs-doubleaux. Commanditée par l’abbaye d’Affligem, décimatrice de la paroisse, l’église a été construite principalement avec du grès local.

L’édifice est saccagé en 1489 et est victime d’incendies successifs en 1568, 1582 et 1604. S’ensuit alors une campagne de remise en état de la construction et principalement de la tour et des voûtes. Lors de cette restauration, on utilise la brique et la pierre blanche de Gobertange. L’église est dotée d’une flèche amenant la hauteur totale de l’édifice à 40 m mais cette dernière disparaît au cours d’un incendie en 1695. Le chœur est modernisé en 1965-1966 par l’ajout d’un maître-autel en pierre bleue de l’Ourthe. Dans les années 1970, des peintures murales du XVIe siècle sont retrouvées dans les bras du transept. Au sud, elles figurent saint Guidon. La façade est percée d’une porte en plein cintre d’esprit Renaissance surmontée par une baie ogivale à remplage. Notons les orgues installés dans l’église en 1844-1845 par le facteur d’orgues H. Loret.

Au soir du 18 juin 1815, Français et Prussiens se battent à Wavre, Limal et Bierges avant de se diriger vers Namur. Située en plein centre, l’église est touchée par les affrontements du 18 juin : un boulet s’encastre dans un des piliers de la nef et s’y trouve toujours. Il a été conservé et entouré d’une plaque commémorative sur laquelle est dessiné un guerrier ailé foudroyant un homme allongé nu, qu’il foule au pied. Sur son bouclier figure la date de 1815. Enfin, une inscription latine figure sur cette plaque : « Quid vis irrita acies contre hac petram ? Ecce nedum plus ultra ! Sic inconsulta transit gloria mundi » (« Que veux-tu entendre, fer courroucé, contre cet édifice ? Certes tu n’iras pas plus loin. Ainsi passa la gloire écervelée du monde »). La pose de cette plaque en 1970 est l’initiative du curé de la paroisse. Une autre plaque située dans l’église précise : « Le 18 juin 1815, l’artillerie française bombarde les troupes prussiennes retranchées dans Wavre. Hommage aux victimes. Un boulet est encastré dans un pilier de l’église ».
 

Place Cardinal Mercier 15-16
1300 Wavre

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Classée comme monument le 27 septembre1937

Institut du Patrimoine wallon

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Les géants du Brabant wallon

Les géants font partie intégrante du folklore vivant brabançon. Ils animent les festivités d’une trentaine de localités parmi lesquelles Braine-l’Alleud, Jodoigne, Perwez, Tubize et Wavre. Le géant le plus ancien du Brabant wallon est l’Argayon de Nivelles, mentionné dès 1467. La plupart des géants apparurent cependant après la seconde Guerre mondiale et sont originaires de la campagne, alors qu’il s’agissait auparavant surtout d’un phénomène urbain. Leur parcours est souvent calqué sur celui d’une vraie personne : ils sont baptisés, ont souvent un métier et beaucoup d’entre eux se marient et ont des enfants. Les géants plus anciens sont des chefs-d’œuvre de vannerie, tandis que ceux qui ont vu la lumière du jour plus récemment sont souvent fabriqués en tubes métalliques, ce qui réduit leur poids. A côté des géants qui atteignent une taille impressionnante, se rencontrent des « petits géants » qui se portent sur les épaules et dont les jambes sont celles des porteurs : Marie Crayeux et Télésphore Blangilet, le Grand Colas et la Grande Nananne, Tave de Stimont et Fine de Siroux, François le Zouave, Marie Doudouye pour n’en citer que quelques-uns.

Dates de sortie d’après la localité

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Musée international du Carnaval et du Masque, Emilie Botteldoorn et Sabine Maüseler, mai 2013