Composition du Parlement wallon (2009-2014)

En raison de l’excellent résultat remporté par Écolo, la majorité PS-cdH s’ouvre aux Verts, en juin 2009. Le Plan Marshall pour la Wallonie devient le Plan Marshall 2.Vert. Quant au Parlement wallon, il ne compte plus de députés issus de l’extrême-droite.

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Composition du Parlement wallon (2004-2009)

Mettant un terme à l’expérience de la majorité arc-en-ciel, à la fois parce qu’Écolo ne dispose quasiment plus d’élus et parce que les tensions se multiplient entre partenaires, le PS se tourne vers le cdH pour former la nouvelle majorité wallonne en juin 2004. Durant cette législature, souhaitant dépasser le Contrat d’Avenir actualisé, un nouveau plan d’actions prioritaires est porté par le Ministre-Président wallon et son gouvernement : le Plan Marshall pour la Wallonie.

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Composition du Parlement wallon (1999-2004)

Pour la première fois depuis 1980, le PSC ne figure plus dans une majorité wallonne, au soir du scrutin de juin 1999. Une majorité arc-en-ciel réunit PS, PRL et Écolo. Durant cette législature, l’accent est surtout mis sur le Contrat d’Avenir pour la Wallonie, lancé par le Ministre-Président wallon dès sa prise de fonction à Namur.

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Composition du Parlement wallon (1995-1999)

Le scrutin du 21 mai 1995 est le premier qui permet à l’électeur de désigner directement ses représentants au Parlement wallon. Ils sont 75 députés élus spécifiquement au suffrage universel pour siéger à Namur. L’événement est important. Il s’accompagne de l’entrée des deux premiers élus sur une liste du FN.
Jusqu’aux élections du 21 mai 1995, l’électeur est tenu de voter soit pour la case de tête, désignant ainsi l’ensemble de la liste, soit pour un seul candidat effectif et/ou un candidat suppléant. À partir des scrutins de mai 1995, est introduit le vote multiple sur une seule et même liste (adopté in extremis au Parlement le 3 avril 1995). Par ailleurs, l’élection au Sénat se déroule désormais sur l’ensemble du collège électoral français ou flamand : plusieurs millions d’électeurs contribuent à valoriser les résultats en voix de préférence...
À partir de la rentrée politique de 1998, l’ancien hospice Saint-Gilles devient le lieu des séances plénières du pouvoir législatif wallon, qui abandonne ainsi l’ancienne place de la Bourse. Quant aux Cabinets ministériels, ils sont désormais tous installés à Namur.

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Composition du Parlement wallon (1992-1995)

La réforme institutionnelle de 1992-1993 consécutive aux accords de la Saint-Michel et de la Saint-Quentin accorde de nouvelles compétences à la Région wallonne et prévoit, à l’horizon 1995, l’élection directe de ses membres. La majorité reste constituée par le PS et le PSC.
Tentant d’anticiper les nouvelles échéances, plusieurs initiatives sont prises durant cette législature pour affirmer davantage l’institution wallonne dans le paysage politique belge. Sur le plan symbolique, on commence à abandonner les termes Conseil régional wallon et Exécutif régional wallon pour leur privilégier les expressions Parlement wallon et Gouvernement wallon. Ce dernier dispose d’ailleurs de nouveaux bâtiments, le long de la Meuse, qui prennent rapidement le surnom de l’Élysette. Quant à l’implantation de l’assemblée wallonne, elle donne lieu à un concours international dont le lauréat, le suisse Botta, propose un bâtiment imposant sur le site du Grognon. La législature s’achève sans que le dossier soit tranché.

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Composition du Conseil régional wallon (1988-1991)

Au soir du scrutin de décembre 1987, le PS dispose d’une majorité quasiment absolue à Namur. Ne souhaitant pas que le PS s’allie avec Écolo pour former la majorité, le PSC se délie de ses accords avec le PRL et s’allie au PS. La coalition PS-PSC qui se met en place en 1988 se prolongera jusqu’en 1999.
Comme en 1985, le système de l’apparentement propulse au Conseil régional wallon un mandataire brabançon qui était candidat en dehors des arrondissements wallons. Le député André Lagasse, candidat FDF à Bruxelles, hérite du dernier siège de député de Nivelles, et siège à Namur jusqu’en 1991.
Disposant de nouvelles compétences suite aux accords institutionnels conclus durant l’été 1988, le gouvernement et le parlement wallons consolident leur implantation à Namur.
Le phénomène des campagnes électorales à l’américaine, caractéristiques des années septante et nécessitant d’importants moyens financiers, vient se heurter à des questions éthiques, portant sur les sources de financement des partis, débat soulevé notamment par un nouveau parti, le mouvement Écolo qui lutte à l’époque contre la personnalisation des scrutins. Le phénomène paraît pourtant inéluctable, comme en témoignent les réformes introduites en 1993, 1995 et 2003 : jusqu’aux élections du 21 mai 1995, l’électeur est tenu de voter soit pour la case de tête, désignant ainsi l’ensemble de la liste, soit pour un seul candidat effectif et/ou un candidat suppléant.

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Composition du Conseil régional wallon (1985-1987)

Après quatre années de gouvernement de la Wallonie sous une majorité tripartite, le PSC et le PRL décident de former ensemble la nouvelle majorité wallonne, repoussant socialistes et écologistes dans l’opposition. Le Conseil régional wallon doit accueillir 104 membres, dont un élu de la Volksunie qui se retrouve à Namur par le jeu de l’apparentement entre arrondissements de la province du Brabant. Considérant qu’un représentant d’un arrondissement flamand ne peut siéger au Conseil régional wallon, la présence du sénateur VU n’est pas validée ; le Conseil culturel de la Communauté française (1979), et le Vlaamse Raad (1982) avaient été confrontés au même problème et avaient aussi procédé à l’exclusion du mandataire. C’est donc avec 103 membres que fonctionnera le Conseil régional wallon jusqu’en 1987. Durant cette courte période (1985-1987), la question de l’implantation des organes wallons à Namur est remise en question, malgré le décret adopté en 1986 faisant de « Namur, capitale de la Région wallonne, (…) le siège du Conseil régional wallon ».

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Composition du Conseil régional wallon (1981-1985)

À partir de 1981, les jeunes âgés de 18 ans ont le droit de vote ; dès lors, en novembre 1981, ce sont 160.000 nouveaux électeurs qui se rendent – théoriquement – aux urnes. À l’issue de ce scrutin, le Conseil régional wallon s’établit, provisoirement, dans l’ancienne Bourse de Commerce, au centre de Namur, dans des locaux rapidement aménagés par la ville de Namur qui en est propriétaire. Désormais, les sénateurs provinciaux et cooptés ne sont plus admis aux séances du Conseil régional wallon ; d’autre part, c’est devant le président du Conseil que prêtent serment les six membres de l’Exécutif régional wallon : ils ne font plus partie du gouvernement national. Toujours avec une triple casquette (élus soit à la Chambre, soit au Sénat, ils siègent au Conseil régional wallon et au Conseil de la Communauté française), ils sont 106 parlementaires de 1981 à 1985. À cette époque, il n’y a pas d’incompatibilité entre la fonction de ministre et un mandat parlementaire.
Dans la mesure où l’institution régionale wallonne est toute récente, les trois partis traditionnels (PS, PSC, PRL) ont choisi de former un exécutif régional wallon tripartite. Il s’agit de faire face aux nouvelles obligations de la Région et notamment d’installer ces divers locaux (ministères, cabinets, etc.) à Namur. Quant à l’opposition wallonne, elle comprend alors les derniers élus du Rassemblement wallon et du Parti communiste de Belgique, ainsi que les tout premiers parlementaires du mouvement Écolo.

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Composition du Conseil régional wallon (1980-1981)

Par le vote de la loi spéciale du 8 août et de la loi ordinaire du 9 août 1980, la Région wallonne devient un niveau de pouvoir disposant de son propre gouvernement et de son propre parlement. Dès le 15 octobre 1980 – soit six jours avant le Vlaamse Raad – se réunit à Namur le premier Conseil régional wallon. À ce moment, il est composé de tous les députés et sénateurs (directs, provinciaux et cooptés) issus des arrondissements électoraux de Wallonie. Comme en 1974, ce sont des parlementaires élus dans une assemblée nationale qui composent l’assemblée wallonne : on parle à l’époque de « double casquette » puisque le même élu siège dans deux parlements différents, voire de « triple casquette » puisqu’il participe également aux décisions du Conseil culturel de la Communauté culturelle française de Belgique. En tout, ce sont 131 parlementaires qui participent à la séance inaugurale du Conseil régional wallon, dans une grande salle louée en urgence à l’hôtel Sofitel, à Wépion. Ils siégeront là jusqu’au scrutin suivant, organisé en novembre 1981.

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Composition du Conseil régional wallon provisoire (1974)

Élaborée par les deux ministres en charge des réformes institutionnelles, François Perin (Rassemblement wallon) et Robert Vandekerckhove (CVP), la loi ordinaire du 1er août 1974 va donner naissance à une régionalisation préparatoire à la mise en application définitive de l’article 107quater ; trois Régions émergent alors dotées de leur gouvernement et de leur parlement. Composé des 62 sénateurs (directs, provinciaux ou cooptés) domiciliés dans la région wallonne et appartenant au groupe linguistique français de la Haute Assemblée (le lieu de résidence est le seul critère retenu), un Conseil régional wallon provisoire se réunit à Namur du 26 novembre 1974 au 4 mars 1977, dans les locaux du Conseil provincial. Il ne dispose que d’un pouvoir consultatif et ne survit pas à la législature. Il est en effet supprimé le 19 juillet 1977. Réunissant entre six et sept ministres, un Comité ministériel des Affaires wallonnes voit également le jour le 4 octobre 1974. Siégeant au sein de l’exécutif national, il survivra à la chute du gouvernement Tindemans (mars 1977), avant de se transformer en Exécutif régional wallon (1979-1981). La majorité est alors composée des trois partis suivants : PSC, PLPwallon et RW. Le PSB et le PCB sont dans l’opposition ; le PSB refusera d’ailleurs de siéger ne reconnaissant pas la légitimité de ce Parlement wallon.

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BrasCRW ; Ency04


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