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Henri Ier

Politique

Fin du Xe siècle, Louvain 08/1038

Petit-fils de Régnier III, comte de Hainaut, et fils aîné de Lambert Ier, comte de Louvain et de Bruxelles, Henri hérite de l’ensemble des titres de son père, à la mort de ce dernier à la bataille de Florennes. En 1015, il est donc le détenteur de terres s’étendant de la Hesbaye au Brabant, et surtout il est l’avoué des riches abbayes de Nivelles et de Gembloux. Comme son père, Henri Ier est désireux d’accroître son autonomie à l’égard de l’empereur et de rivaliser avec ses voisins hennuyers, namurois et liégeois. À partir de 1018, l’intervention de l’évêque de Cambrai instaure une période de paix que Henri Ier va respecter pendant près de 20 ans. Après son assassinat en 1038 par un chevalier qu’il avait fait prisonnier en venant en aide au duc de Haute-Lotharingie, il est remplacé par son frère Lambert II : l’historien Alphonse Wauters balaye en effet d’un revers de main toutes les hypothèses relatives à une descendance directe de Henri Ier.

 

Sources

Raymond VAN UYTVEN, Claude BRUNEEL (dir.), Histoire du Brabant : du duché à nos jours, Zwolle, Waanders, 2004
Félix ROUSSEAU, Henri l’Aveugle, comte de Namur et de Luxembourg (1136-1196), Liège, Université de Liège, 1921
Alphonse WAUTERS, dans Biographie nationale, t. IX, col. 97-99