Cheratte 23/07/1939
Député wallon : 1985-1987 ; 1988-1991 ; 1992-1995 ; 1995-1999 ; 1999-2004
Régent scientifique, professeur en Sciences et en Géographie, Gustave Hofman milite dans les rangs du parti socialiste. Conseiller communal de Cheratte élu en octobre 1970, régulièrement réélu après la fusion des communes, il devient Premier échevin de Visé, en charge des Finances, de l’Environnement et des Infrastructures en février 1989. Après une coalition de deux législatures, PS et PRL s’affrontent en 2000 et le bourgmestre Marcel Néven prend le dessus sur Gustave Hofman rejeté dans l’opposition pour son dernier mandat communal (2001-2006). Deux ans auparavant, il avait mis un terme à vingt années d’activité parlementaire.
Représentant socialiste de la Basse-Meuse, G. Hofman fait son entrée au Sénat en 1985. Durant ses dix années à la Haute Assemblée, il contribue notamment à l’adoption des lois de régionalisation (1988-1989) et de transformation institutionnelle de la Belgique (1992-1993). Déjà membre du Conseil de la Communauté française et du Parlement wallon (1985-1995), il opte, en mai 1995, pour l’assemblée wallonne. Désigné par les électeurs de l’arrondissement de Liège, il figure parmi les 75 premiers députés élus directement à Namur, où il siègera jusqu’en juin 2004, moment où, atteint par la limite d’âge, il ne se présente plus.
En mai 1988, il est choisi comme secrétaire du bureau du Conseil régional wallon (10 mai-19 octobre 1988), avant d’être désigné comme premier vice-président (19 octobre 1988-7 janvier 1992). Toujours sous la présidence de Willy Burgeon, il se retrouve à nouveau en tant que vice-président au bureau du Conseil régional wallon du 8 janvier 1992 au 5 juin 1995. Dans la toute nouvelle assemblée élue directement, Gustave Hofman retrouve la fonction de secrétaire du bureau du Parlement wallon (20 juin 1995-12 juin 1999). Homme d’expérience, il est à nouveau premier vice-président du 12 juillet 1999 au 5 avril 2000, puis redevient une dernière fois le secrétaire du Parlement wallon du 26 avril 2000 au 13 juin 2004. Ayant siégé dans l’ancienne Bourse de Commerce de Namur avant d’inaugurer les locaux du Saint-Gilles (septembre 1998), son expertise a été particulièrement utile, notamment lors des réformes du Code de l’aménagement du Territoire. Avec Willy Burgeon, Léon Walry, Pierre Wintgens et Ghislain Hiance, il dépose notamment une proposition de décret devant le Parlement wallon, début juillet 1997, visant à doter la Wallonie d’un hymne officiel. Après plusieurs réunions de travail au sein d’une Commission spéciale, Le Chant des Wallons est retenu et fait l’objet d’un décret adopté le 15 juillet 1998 par le Parlement wallon.
Secrétaire de l’association Liège Axe 9000, président du Centre hospitalier régional de la Citadelle (1989-1999), il demeure fort actif au niveau local et dans les conseils d’administration où il représente le PS. Il s’est notamment vu confier la présidence de l’importante intercommunale des déchets Intradel (2001-2007).
Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 317-318
conseiller communal de Cheratte (1971-1976)
conseiller communal de Visé (1977-2006)
sénateur (1985-1995)
membre du Conseil régional wallon (1985-1995)
échevin (1989-2000)
député wallon (1995-2004)